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Vendée Grippe aviaire. Soutien financier pour les tests virologiques (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

Epidémie de grippe aviaire: prise en charge financière de tests virologiques

Soutien financier du département de la Vendée
Le Conseil départemental de la Vendée va prendre en charge le coût des analyses virologiques – près de 100.000 € – que doivent réaliser les éleveurs de volailles et de pigeons écoulant leur production en petits lots et en circuits courts.
Les mesures sanitaires mises en place contre la grippe aviaire imposent en effet aux éleveurs de réaliser des tests virologiques à chaque fois qu’ils envoient un lot à l’abattoir et ce, quel que soit le nombre d’animaux constituant ce lot.

Coût élevé pour les circuits courts
Or, au regard du nombre peu élevé de volailles ou de pigeons concernés par la commercialisation en circuits courts, les éleveurs sont fortement pénalisés financièrement par cette mesure sanitaire.


Modalités du soutien financier
Cette prise en charge du coût des analyses virologiques, qui a été votée ce vendredi 8 avril 2022 en Commission permanente du Conseil départemental, sera effective jusqu’à la levée des mesures sanitaires qu’impose l’épidémie de grippe aviaire et rétroactive à compter du 26 février dernier.
Cet accompagnement est plafonné à hauteur de 160 € HT pour 20 prélèvements et dans la limite de 480 € HT pour 60 prélèvements.

Ce premier soutien financier fait suite à l’engagement du Département lors de la réunion des éleveurs proposée par la Chambre d’agriculture à la Roche-sur-Yon le 31 mars dernier.
Le Département, qui a participé financièrement à son organisation, y était représenté par Laurent Favreau, vice-président en charge de l’agriculture, qui suit quotidiennement ce dossier et participe à la cellule de crise mise en place par l’Etat.

Réflexions pour d’autres aides en faveur de la filière
Au-delà de ce soutien aux circuits courts, qui est conforme à son engagement depuis de longues années en faveur de la consommation locale, le Département étudie d’autres pistes visant à participer au nécessaire élan collectif de l’Etat, des collectivités, des assureurs, des banques, des vétérinaires, etc, pour favoriser la résilience de cette filière agricole et agroalimentaire qui concourt au dynamisme économique de la Vendée.


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Préfet Vendée. INFLUENZA AVIAIRE H5N1: 187 foyers en Vendée (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 

INFLUENZA AVIAIRE – Etat de la situation en Vendée

Communiqué de la Préfecture

Au 10 mars 2022, 187 foyers confirmés d’influenza aviaire (H5N1) sont recensés en Vendée, couvrant plus de 130 communes du département.

Face à cette reprise épidémique, les services de l’État et la Chambre d’agriculture de la Vendée sont pleinement mobilisés pour soutenir les éleveurs.

Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, M. Julien DENORMANDIE, a réuni l’ensemble des acteurs locaux concernés en visioconférence le 10 mars pour faire le point sur la situation, saluer la mobilisation des acteurs des filières touchées ainsi que leur sens des responsabilités, et mettre en place l’ensemble des mesures nécessaires pour contenir l’épizootie et soutenir les éleveurs touchés.


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Au niveau local, une cellule de crise dédiée est activée au sein de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) pour coordonner l’ensemble des services mobilisés (DREAL, ARS, OFB, DDTM, SDIS, Gendarmerie, Conseil Départemental, Chambre d’agriculture).

Afin de limiter la propagation du virus, les mesures suivantes ont été prises :

  • tous les mouvements et remises en place de volailles sont interdits sur l’ensemble du département (carte ci-jointe) ;
  • les opérations de dépeuplement sont accélérées avec le soutien de moyens spécialisés supplémentaires autour des sites stratégiques en particulier les élevages de sélection, les grands parentaux;
  • les capacités d’équarrissage locales sont complétées par des moyens d’enfouissements réglementaires notamment au travers de la mobilisation des centres d’enfouissement technique du département et, dans les tous prochains jours, des départements limitrophes. Ces opérations s’organisent dans le strict respect des protocoles sanitaires et environnementaux ;
  • un protocole sanitaire strict de transport d’œufs à couver et de poussins de 1 jour vers les zones indemnes, établi en concertation avec les experts et autorités scientifiques.

Zone de protection en rose – Zone de surveillance en jaune
(voir l’Arrêté préfectoral n°APDDPP-22-0169 du 11 mars 2022)

Grippe aviaire en Vendée – Pays de la Loire – H5N1

 

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  • Les éleveurs seront indemnisés des pertes sanitaires directes liées à l’abattage des volailles et des frais liés à la désinfection des locaux (les versements des comptes ont démarré et vont se poursuivre), ainsi que des pertes économiques indirectes dues à l’allongement des « vides sanitaires » avant la remise en place de nouveaux oiseaux. Une cellule d’accompagnement pour les éleveurs est également mise en place par la Chambre d’agriculture.

    Si tous les acteurs de la filière doivent veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité, les mêmes recommandations s’adressent aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement.

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Pour rappel, les mesures suivantes sont obligatoires :

  • la mise à l’abri des volailles des élevages professionnels ;
  • la claustration ou la mise sous filet des volailles des basses-cours ;
  • l’interdiction des rassemblements de volailles et autres oiseaux captifs (foires, marchés, expositions) et l’interdiction pour les volailles et autres oiseaux captifs originaires de Vendée de participer à des rassemblements organisés dans le reste du territoire ;
  • l’interdiction des lâchers de gibiers à plumes.

Tout détenteur d’oiseaux (professionnels et particuliers) doit déclarer sans délai toute suspicion (mortalités anormales notamment) à son vétérinaire sanitaire ou à défaut à la DDPP de Vendée (ddpp-spa@vendee.gouv.fr)

Rappelons qu’il s’agit d’un « Communiqué » et que, « selon les autorités, cette maladie n’affecte que les oiseaux et que la consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme. »

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Préfet Vendée. INFLUENZA AVIAIRE Nouveau foyer hautement pathogène H5N1 en Vendée (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 

INFLUENZA AVIAIRE – Nouveau foyer hautement pathogène H5N1 en Vendée

Communiqué de la Préfecture

Au cours du mois de janvier 2022, trois foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5 N1 (grippe aviaire) ont été confirmés en Vendée conduisant à l’abattage d’un lot de 12 800 dindes à Beaufou, d’un lot de 25 000 canards à Saint Hilaire des Loges et d’un lot de 15 000 canetons à Saint Christophe du Ligneron.

Le 10 février, un quatrième foyer avait été confirmé dans un élevage de 12 000 dindes à Mâché. L’abattage s’était achevé le 11 février. L’enquête épidémiologique est en cours.

Jusqu’à présent, toutes les investigations de terrain comme de laboratoire allaient dans le sens de foyers isolés survenus suite à plusieurs introductions virales venant de l’avifaune sauvage migratrice naturellement porteuse de l’influenza aviaire qui l’aurait transmise aux oiseaux sauvages autochtones.

Mais ces derniers jours plusieurs autres foyers ont été mis en évidence dans le voisinage du foyer de Mâché, grâce à la surveillance vétérinaire mise en place, avec des résultats positifs sur les prélèvements faits dans les élevages concernés. La proximité géographique de ces différents foyers et le laps de temps très court entre la première expression clinique et les analyses positives plaident pour des contaminations secondaires, à la faveur de la dissémination aéroportée du virus.


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Si le niveau de risque vis-à-vis de l’IAHP reste élevé dans l’ensemble des communes de Vendée, la pression virale dans cette zone sur les territoires de Saint-Christophe-du-Ligneron, Apremont, Mâché, Saint-Paul-Mont Penit, qui concentre les foyers vendéens, impose que tous redoublent de vigilance.

Pour rappel, les mesures suivantes sont obligatoires :
– la mise à l’abri des volailles des élevages professionnels ;
– la claustration ou la mise sous filet des volailles des basses-cours ;
– l’interdiction des rassemblements de volailles et autres oiseaux captifs et l’interdiction pour les volailles et autres oiseaux captifs originaires de Vendée de participer à des rassemblements organisés dans le reste du territoire ;
– des conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d’appelants.

Pour les éleveurs, la plus grande attention doit être portée à chaque intervention dans les bâtiments : renouvellement de litières, desserrage de lots…

Pour tous les acteurs de la filière, il s’agit de veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité. Les mêmes recommandations s’adressent aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement.

Le respect de toutes ces mesures fera l’objet de contrôles renforcés par des agents de la DDPP de Vendée durant les semaines à venir.

Tout détenteur d’oiseaux (professionnels et particuliers) doit déclarer sans délai toute suspicion (mortalités anormales notamment) à son vétérinaire sanitaire ou à défaut à la DDPP de Vendée (ddpp-spa@vendee.gouv.fr)

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Rappelons qu’il s’agit d’un « Communiqué » et que, « selon les autorités, cette maladie n’affecte que les oiseaux et que la consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme. »

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Préfet Vendée. 5000 équipements sportifs en France pour 2022 (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

Plan « 5 000 terrains de sport » pour 2022

À l’heure où nos modes de consommation et l’usage parfois excessif des écrans favorisent la sédentarité et ses effets délétères sur la santé, le Gouvernement veut garantir l’accès de tous, partout, à la pratique d’une activité physique et sportive quotidienne.

Aussi, pour accompagner la création du Pass’Sport, allocation de rentrée sportive bénéficiant à 5,4 millions d’enfants à hauteur de 100 millions d’euros destinée à renforcer la place du sport à l’école et à installer des savoirs sportifs fondamentaux, le Président de la République a souhaité soutenir le déploiement d’équipements innovants et de proximité, dans un contexte où le parc existant est saturé et vieillissant au travers d’un programme de développement et de rénovation d’équipements sportifs de proximité.

Ce plan vise à construire 5 000 nouveaux terrains de sport en France d’ici 2024 pour un budget de 200 millions d’euros.

Ainsi, les quartiers et les zones rurales ou carencées vont bénéficier, dès 2022, de :

  • 1 000 dojos et salles d’arts martiaux ou de boxe ;
  • 1 000 plateaux multisports ;
  • 500 terrains de basket et autant de padel ;
  • 200 bassins mobiles pour apprendre à nager aux tout petits.

Les collectivités territoriales et les associations sportives (fédérations, ligues, comités…) pourront proposer des projets de construction d’équipements que l’État financera a minima à 50%, et jusqu’à 80% du montant subventionnable.

Ce plan proposera des procédures de soutien simplifiées, permettant une livraison rapide des sites.

Ce programme de soutien s’accompagne d’un budget supplémentaire de 50 millions d’euros dédié à la rénovation thermique des équipements sportifs existants, dans la continuité du travail engagé grâce à France Relance.
Ces projets de rénovation sont portés par les Collectivités Territoriales, leurs groupements ou leurs mandataires.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Préfet Vendée. CONSEIL D’ÉTAT: le port du masque ne peut être imposé en extérieur qu’à certaines conditions (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

Décision n° 460002 du 11 janvier 2022

CONSEIL D’ÉTAT: le port du masque ne peut être imposé en extérieur qu’à certaines conditions

Saisi en urgence par un particulier, le Conseil d’État précise que les préfets ne peuvent imposer le port du masque en extérieur qu’à certaines conditions : il doit être limité aux lieux et aux heures de forte circulation de population quand la distanciation physique n’est pas possible, et uniquement si la situation épidémiologique locale le justifie.
Mais le préfet peut délimiter des zones suffisamment larges pour que la règle soit compréhensible et son application cohérente.

Un particulier a saisi le juge des référés du Conseil d’État pour qu’il ordonne la suspension de la décision par laquelle le Premier ministre a donné instruction aux préfets de mettre en œuvre l’obligation de port du masque en extérieur.
Le juge des référés du Conseil d’État, statuant en formation collégiale, relève d’abord que la possibilité de mettre en œuvre cette obligation est prévue par le décret du 1er juin 2021.

Le juge des référés du Conseil d’État précise toutefois dans quelles conditions le masque peut être légalement imposé en extérieur.
Tout d’abord, il faut que la situation épidémiologique locale le justifie.
Ensuite, le port du masque doit être limité aux lieux et aux heures de forte circulation de population ne permettant pas d’assurer la distanciation physique, ainsi qu’aux lieux où les personnes sont amenées à se regrouper (tels que les marchés, les rassemblements sur la voie publique ou les centres-villes commerçants). Les périodes horaires doivent aussi être appropriées aux risques identifiés.

En effet, bien que le risque de contamination au covid-19 soit plus faible en plein air, il n’est pas manifestement exclu par les recommandations scientifiques qu’une contamination se produise en extérieur lorsqu’il existe une forte concentration de personnes.

Cependant le préfet peut délimiter des zones d’obligation de port du masque suffisamment larges pour que sa mise en œuvre soit compréhensible et cohérente.

Le juge des référés du Conseil d’État rappelle que le Premier ministre devra tenir compte des éventuelles évolutions des connaissances scientifiques pour adapter si besoin ses instructions aux préfets, voire de mettre fin à cette obligation si l’utilité du port du masque n’était plus établie.

Compte tenu de ces éléments, le juge des référés du Conseil d’État rejette la demande de suspension de la décision du Premier ministre.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Préfet Vendée. INFLUENZA AVIAIRE: 15000 canards abattus en Vendée (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

10 janvier 2022

Détection d’un second foyer d’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1 en Vendée

Un premier cas  d’IAHP H5N1 sur un lot de 12800 dindes chez un éleveur professionnel de Beaufou, ayant pour origine une contamination par l’avifaune sauvage, avait été confirmé par le laboratoire national de référence le 2 janvier 2022.
Après abattage de l’ensemble des volailles présentes sur le site et la réalisation de visites et prélèvements par les vétérinaires sanitaires dans les élevages situés dans un rayon de 3km autour du foyer, cette zone est en cours de stabilisation.

15.000 canards abattus
Dimanche 9 janvier 2022, un deuxième foyer
est confirmé en Vendée sur la commune de Saint Hilaire des Loges dans un élevage de canards. L’abattage des 15 000 canards présents dans le bâtiment infecté a eu lieu ce même jour. Les autres volailles, encore présentes sur site seront abattues rapidement.

Les services de l’État, et plus particulièrement la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), sont mobilisés au côté de l’éleveur qui sera indemnisé des pertes directes liées à l’abattage des volailles et des frais liés à la désinfection des locaux, ainsi que des pertes indirectes dues à l’allongement des « vides sanitaires » avant la remise en place de nouveaux oiseaux. Une cellule d’accompagnement pour les éleveurs est également mise en place par la Chambre d’agriculture.

Zones réglementées
Des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS) sont donc mises en place dans un rayon de 3 et 10 km ayant pour objet d’interdire les mouvements d’oiseaux en sortie et entrée de zones. Ces zones concernent la Vendée mais également le département des Deux-Sèvres.

Les communes vendéennes concernées dans le rayon des 3 km sont : Saint-Hilaire-des-Loges, Faymoreau, Foussais-Payre.

Les communes vendéennes concernées par la zone des 10km sont (au territoire des communes) : les trois communes précitées et Marillet, Mervent, Nieul-sur-L’Aautise, Puy-de-Serre, Saint-Hilaire-de-Voust, Saint-Michel-le-Cloucq, Xanton-Chassenon.

Pour rappel, le niveau de risque vis-à-vis de l’IAHP est élevé et rend obligatoire les mesures suivantes dans l’ensemble des communes de Vendée :

  • la mise à l’abri des volailles des élevages professionnels ;
  • la claustration ou la mise sous filet des volailles des basses-cours ;
  • l’interdiction des rassemblements de volailles et autres oiseaux captifs et l’interdiction pour les volailles et autres oiseaux captifs originaires de Vendée de participer à des rassemblements organisés dans le reste du territoire ;
  • des conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d’appelants.

Deux introductions virales distinctes
Avec ces deux foyers, elles s’imposent d’autant plus.
En effet, si les deux foyers vendéens sont dus au même virus influenza H5N1 hautement pathogène, ils n’ont aucun lien entre eux : il s’agit de deux introductions virales distinctes à partir de l’avifaune sauvage.

Pour tous les acteurs de la filière, il s’agit de veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité.

Le respect de toutes ces mesures fera l’objet de contrôles renforcés par des agents de la DDPP de Vendée durant les semaines à venir.

Tout détenteur d’oiseaux (professionnels et particuliers) doit déclarer sans délai toute suspicion (mortalités anormales notamment) à son vétérinaire sanitaire ou à défaut à la DDPP de Vendée (ddpp-spa@vendee.gouv.fr)

 



Article précédent paru le 4 janvier 2022

INFLUENZA AVIAIRE foyer hautement pathogène H5N1 en Vendée

Suite à une suspicion clinique d’IAHP sur un lot de 12.800 dindes chez un éleveur professionnel de Beaufou, des analyses virologiques ont été réalisées le 1er janvier 2022. La présence d’IAHP H5N1 (grippe aviaire) a été confirmée par le laboratoire national de référence le dimanche 2 janvier.

L’abattage des oiseaux présents dans le bâtiment infecté s’est achevé le 2 janvier. Le dépeuplement des autres volailles encore présentes sur le site est en cours. Vraisemblablement, l’origine de l’introduction du virus s’est faite via l’avifaune sauvage.

Les services de l’Etat, et plus particulièrement la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), sont mobilisés au côté de l’éleveur qui sera indemnisé des pertes directes liées à l’abattage des volailles et des frais liés à la désinfection des locaux, ainsi que des pertes indirectes dues à l’allongement des « vides sanitaires » avant la remise en place de nouveaux oiseaux.

Des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS) sont donc mises en place dans un rayon de 3 et 10 km ayant pour objet d’interdire les mouvements d’oiseaux en sortie et entrée de zones.

Les communes concernées dans le rayon des 3 kms sont : Beaufou, Le Poiré-sur-Vie, Les Lucs-sur-Boulogne, Saint-Etienne du Bois.

Les communes concernées par la zone des 10 kms, outre les 4 communes cités précédemment sont : Aizenay, La Chapelle-Palluau, Bellevigny, Saint-Denis-la-Chevasse, La Genetouze, Grand’Landes, Palluau, Rocheservière, Montreverd, Saint-Paul-Mont-Penit.
Et Legé en Loire-Atlantique.

Les premières visites et analyses faites par les vétérinaires dans ces zones n’ont pas détecté d’autres foyers de contamination.

Pour rappel, le niveau de risque vis-à-vis de l’IAHP est élevé et rend obligatoires les mesures suivantes dans l’ensemble des communes de Vendée :

  • la mise à l’abri des volailles des élevages professionnels ;
  • la claustration ou la mise sous filet des volailles des basses-cours ;
  • l’interdiction des rassemblements de volailles et autres oiseaux captifs et l’interdiction pour les volailles et autres oiseaux captifs originaires de Vendée de participer à des rassemblements organisés dans le reste du territoire ;
  • des conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d’appelants.

Pour tous les acteurs de la filière, il s’agit de veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité.

Le respect de toutes ces mesures fera l’objet de contrôles renforcés par des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de la Vendée durant les semaines à venir.

Tout détenteur d’oiseaux (professionnels et particuliers) doit déclarer sans délai toute suspicion (mortalités anormales notamment) à son vétérinaire sanitaire ou à défaut à la DDPP de Vendée (ddpp-spa@vendee.gouv.fr)

Selon les autorités, cette maladie n’affecte que les oiseaux, et donc la consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Préfet Vendée. INFLUENZA AVIAIRE foyer hautement pathogène H5N1 en Vendée (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

 

INFLUENZA AVIAIRE foyer hautement pathogène H5N1 en Vendée

Suite à une suspicion clinique d’IAHP sur un lot de 12.800 dindes chez un éleveur professionnel de Beaufou, des analyses virologiques ont été réalisées le 1er janvier 2022. La présence d’IAHP H5N1 (grippe aviaire) a été confirmée par le laboratoire national de référence le dimanche 2 janvier.

L’abattage des oiseaux présents dans le bâtiment infecté s’est achevé le 2 janvier. Le dépeuplement des autres volailles encore présentes sur le site est en cours. Vraisemblablement, l’origine de l’introduction du virus s’est faite via l’avifaune sauvage.

Les services de l’Etat, et plus particulièrement la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), sont mobilisés au côté de l’éleveur qui sera indemnisé des pertes directes liées à l’abattage des volailles et des frais liés à la désinfection des locaux, ainsi que des pertes indirectes dues à l’allongement des « vides sanitaires » avant la remise en place de nouveaux oiseaux.

Des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS) sont donc mises en place dans un rayon de 3 et 10 km ayant pour objet d’interdire les mouvements d’oiseaux en sortie et entrée de zones.

Les communes concernées dans le rayon des 3 kms sont : Beaufou, Le Poiré-sur-Vie, Les Lucs-sur-Boulogne, Saint-Etienne du Bois.

Les communes concernées par la zone des 10 kms, outre les 4 communes cités précédemment sont : Aizenay, La Chapelle-Palluau, Bellevigny, Saint-Denis-la-Chevasse, La Genetouze, Grand’Landes, Palluau, Rocheservière, Montreverd, Saint-Paul-Mont-Penit.
Et Legé en Loire-Atlantique.

Les premières visites et analyses faites par les vétérinaires dans ces zones n’ont pas détecté d’autres foyers de contamination.

Pour rappel, le niveau de risque vis-à-vis de l’IAHP est élevé et rend obligatoires les mesures suivantes dans l’ensemble des communes de Vendée :

  • la mise à l’abri des volailles des élevages professionnels ;
  • la claustration ou la mise sous filet des volailles des basses-cours ;
  • l’interdiction des rassemblements de volailles et autres oiseaux captifs et l’interdiction pour les volailles et autres oiseaux captifs originaires de Vendée de participer à des rassemblements organisés dans le reste du territoire ;
  • des conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d’appelants.

Pour tous les acteurs de la filière, il s’agit de veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité.

Le respect de toutes ces mesures fera l’objet de contrôles renforcés par des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de la Vendée durant les semaines à venir.

Tout détenteur d’oiseaux (professionnels et particuliers) doit déclarer sans délai toute suspicion (mortalités anormales notamment) à son vétérinaire sanitaire ou à défaut à la DDPP de Vendée (ddpp-spa@vendee.gouv.fr)

Rappelons que cette maladie n’affecte que les oiseaux et que la consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Les Sables-d’Olonne Vendée. INFLUENZA AVIAIRE hausse du risque: le Préfet annonce des mesures particulières en Vendée

 




 

 

Evolution européenne de l’influenza aviaire hautement pathogène :

La France relève le niveau de risque et renforce la mise en œuvre de mesures de prévention dans les élevages de volailles

L’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est une maladie animale infectieuse, virale, très contagieuse qui affecte les oiseaux.

Depuis le 1er août 2021, 25 cas d’IAHP de type H5N8 ont été détectés dans la faune sauvage et autres oiseaux captifs en Europe. Le 2 septembre, deux cas ont été déclarés en Belgique, l’un chez un négociant d’oiseaux d’ornement ; l’autre chez un particulier. Le Luxembourg a également déclaré un cas chez un particulier, en lien direct avec les ventes effectuées par le négociant belge précité.

Le virus en cause, H5N8, est le même que celui qui a entraîné l’épizootie de l’hiver dernier.

Tout récemment, le 9 septembre 2021, en France, un foyer d’IAHP H5N8 a été confirmé chez un particulier détenteur de volailles (canards, poules, oies, pigeons) dans le département des Ardennes. Tous les animaux ont été euthanasiés de manière anticipée le 8 septembre, pour éviter la diffusion du virus, et les zones de protection et de surveillance ont été immédiatement mises en place autour du foyer.

Ce cas, parce qu’il concerne un particulier, ne remet pas en cause le statut recouvré par la France le 2 septembre de « pays indemne d’influenza ».

Cependant, au vu de ces évolutions et compte tenu de la probable persistance du virus dans la faune sauvage (migratrice et résidentielle), le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a décidé d’élever le niveau de risque de « négligeable » à « modéré » sur l’ensemble du territoire métropolitain.

À compter du 10 septembre 2021, cette décision appelle pour tout le territoire de la Vendée :

– au respect et à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité (dont le nettoyage et la désinfection), en élevage et dans les transports ;

– à une surveillance accrue de la part des acteurs professionnels, des particuliers détenteurs d’oiseaux et des chasseurs et à la plus grande vigilance pour une détection la plus rapide possible des cas cliniques : *dans l’avifaune sauvage par le réseau SAGIR (Office français de la biodiversité et  fédération des chasseurs) ;
*dans les élevages, par les éleveurs, les techniciens de groupements et les vétérinaires ; dans les basses-cours par les propriétaires et les vétérinaires.

Il convient de surcroit de prendre les mesures complémentaires suivantes :
– surveillance clinique quotidienne dans les élevages commerciaux ;
– interdiction des compétitions de pigeons voyageurs ;
– vaccination obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.

Par ailleurs, pour les 126 communes vendéennes situées en zones à risque particulier (ZRP), c’est-à-dire abritant des zones humides fréquentées par les oiseaux migrateurs (cela correspond au marais breton, à la frange littorale et au marais poitevin – cf. carte), des mesures de prévention supplémentaires sont rendues obligatoires :
– claustration ou protection des élevages de volailles par un filet avec réduction des parcours extérieurs pour les animaux ;
– interdiction de rassemblement d’oiseaux (concours ou expositions) ;
– interdiction des transports et lâchers de gibiers à plumes ;
– interdiction d’utilisation d’appelants.

Environ 15 % des élevages professionnels vendéens sont concernés par ces mesures particulières.

La DDPP est en charge de vérifier l’application de ces mesures. Des dérogations seront envisagées avec les acteurs dans le respect des textes applicables.

 

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais