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Vendée France Santé. Bruno Retailleau pour une Commission d’enquête sur l’hôpital et le système de santé français (Rédaction Les Sables-d’olonne)

 




 

Proposition de résolution de Bruno Retailleau et les membres du groupe Les Républicains, apparentés et rattachés, Sénatrices et Sénateurs
tendant à créer une commission d’enquête sur la situation de l’hôpital et le système de santé en France

La situation médicale extrêmement préoccupante dont souffre la Vendée n’est en effet pas un cas à part. Opérations déprogrammées, délais de rendez-vous de plus en plus longs, manque de personnels soignants, manque d’argent alors que nos dépenses de santé sont parmi les plus élevées des pays occidentaux…

La médecine française est à bout de souffle, dans les hôpitaux, mais aussi dans les cabinets de médecins, en ville et dans les zones rurales où les déserts médicaux se multiplient.

En résumé, France n’est plus en état de proposer à l’ensemble de sa population les moyens de rester en bonne santé et d’avoir un accès à une offre de soins normale.

C’est pourquoi, à la demande de Bruno Retailleau, la commission d’enquête du Sénat va ausculter les nombreux dysfonctionnements du système médical pour proposer une refonte globale du modèle français.

(La proposition de résolution a été envoyée à la commission des affaires sociales.)

« Les mesurettes ne serviront à rien, c’est une révolution médicale dont la France a besoin, d’autant plus que les risques épidémiques se multiplient et que les caisses de l’Etat sont vides.

Il s’agira pour les sénateurs et les sénatrices de définir les conditions pour trouver de nouvelles formes de financement, débureaucratiser l’hôpital, mieux répartir l’équilibre entre la médecine publique et la médecine privée, améliorer la rémunération des soignants, adapter la formation des étudiants et attirer des médecins dans les déserts médicaux. Un objectif : que l’efficacité et la proximité deviennent les nouveaux piliers du système de soins français » a déclaré Bruno Retailleau

 

Exposé des motifs de la proposition de résolution déposée:

Mesdames, Messieurs,

Aujourd’hui, l’objectif prioritaire de tout système de santé doit être un accès à la santé pour tous, autour de deux axes : le maintien en bonne santé de la population et l’accès aux meilleurs soins pour tous.

Depuis plusieurs mois, sous l’effet de l’épidémie de Covid-19, les projecteurs sont braqués sur les tensions rencontrées à l’hôpital public. En réalité, cette mise sous tension a de multiples origines : managériales, organisationnelles, financières et la réponse apportée à chaque crise ne s’est faite qu’à travers une succession de plans d’urgence ou de plans de soutien ponctuels sans qu’aucune réforme structurelle ou globale n’ait été proposée.

La santé vit en France sur un modèle à bout de souffle. La crise que traverse l’hôpital public n’est qu’un des symptômes d’une crise qui touche l’ensemble de la santé en France. L’accès aux soins est devenu de plus en plus difficile depuis plusieurs années : carence en personnel soignant, soins déprogrammés à l’hôpital, délai d’attente de plus en plus long pour avoir un rendez-vous en médecine de ville sur l’ensemble de notre territoire, difficultés à trouver un médecin généraliste référent et les déserts médicaux en progression constante.

Notre système de santé est désorganisé, suradministré et géré depuis des décennies dans une logique d’intégration publique. Ajoutons qu’il n’est plus correctement adapté à la gestion d’un risque santé qui évolue et qui est désormais caractérisé par les pathologies chroniques et des nouvelles technologies favorisant une prise en charge en ambulatoire.

Ce constat est d’autant plus alarmant que les dépenses de santé en France sont plus élevées de deux points de PIB que la moyenne des pays de l’OCDE, sans produire un résultat sanitaire plus satisfaisant. Le déficit des comptes de la sécurité sociale est chronique faisant de la gestion de la pénurie une des variables d’ajustement de la politique de santé en France.

Faute d’adaptation structurelle et de réflexion globale sur son organisation et son financement, notre système de santé n’est non seulement pas préparé à la triple transition démographique, épidémiologique et technologique auquel il doit faire face mais il se dégrade. La situation difficile des hôpitaux publics ne peut évoluer positivement et durablement sans qu’une réflexion sur l’ensemble du système de santé ne soit menée qui concerne, notamment, les questions liées à la formation et à la rémunération des personnels de santé, au financement de la santé, à la gouvernance des établissements de soins, à l’organisation de la permanence des soins et à la place respective du public et du privé.

Il apparaît donc essentiel de mener une réflexion approfondie et globale pour identifier les causes des nombreux dysfonctionnements de notre système de santé. Sur la base de ce constat, les propositions devront avoir pour objectif d’améliorer l’accès aux soins dans un souci de proximité et de rationalisation des coûts : elles devront répondre aux difficultés que connaît l’hôpital (en particulier la situation des personnels soignants et la place de l’université et de la recherche dans l’hôpital) ; elles devront assurer une répartition efficace des missions et des rôles entre médecine publique et médecine privée.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

VENDÉE COVID. le Préfet renforce les mesures (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

Préfet de la Vendée

COVID 19 – Point de situation en Vendée et mesures renforcées de lutte contre l’épidémie

L’évolution de la situation sanitaire est marquée depuis plusieurs semaines par une dégradation nette et continue des indicateurs épidémiologiques en Vendée.

Au 2 novembre 2021, le taux d’incidence en Vendée s’élève à 94,6 cas pour 100 000 habitants, alors-même qu’il n’était que de 38,5 cas pour 100 000 habitants le 15 octobre dernier. Le taux de positivité tend às’accroître de jour en jour, passant de 1,3 % le 15 octobre à 3,8 % le 2 novembre 2021.

Afin de freiner cette accélération de la circulation de la Covid-19, le gouvernement a décidé de renforcer les mesures de lutte contre l’épidémie dans certains départements dont la Vendée en application du décret n°2021-699 du 1er juin 2021, modifié par les dispositions du décret n°2021-1432 du 3 novembre 2021.

L’obligation de port du masque dans les écoles élémentaires en Vendée

Le port du masque sera de nouveau obligatoire en intérieur dans toutes les écoles élémentaires du département à compter du lundi 8 novembre 2021 selon le protocole sanitaire défini par l’Éducation nationale et le Rectorat de Nantes.

Le retour d’une jauge à 75 % de la capacité d’accueil pour les établissements recevant du public (ERP) concernés

À compter du lundi 8 novembre 2021, le retour d’une jauge à 75 % de la capacité d’accueil pour les établissements recevant du public des catégories suivantes :

les salles de spectacle et de concert qui accueillent un concert debout(ERP de type X) ;
les salles de danses et les discothèques (ERP de catégorie P) ;
les établissements recevant du public (types N ou L) dès lors qu’ils accueillent une activité de danse ou de concert debout.

Au niveau départemental et sur recommandation de l’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire, le préfet de la Vendée a décidé de renforcer l’obligation de port du masque pour les personnes de onze ans ou plus sur l’ensemble du département.

L’obligation de port du masque pour toute personne de onze ans ou plus est étendu aux lieux et/ou lors des activités, soumis au passe sanitaire, listés ci-dessous :

les salles d’auditions, de conférences, de projection, de réunions, de spectacles ;
les salles de concerts et de spectacles ;
les salles à usages multiples, sauf lors de la pratique d’une activité physique ou sportive ;
les cinémas ;
les chapiteaux, tentes et structures ;
les établissements de culte lorsqu’ils accueillent des activités culturelles ;
les établissements sportifs clos et/ou couverts, sauf lors de la pratique d’une activité
physique ou sportive ;
les salles de jeux, escape-games, casinos ;
les foires et salons ;
les musées et salles d’expositions temporaires ;
les bibliothèques ;
les bars et restaurants lors des déplacements à l’intérieur de l’établissement ;
les fêtes foraines.

Pour rappel, le port du masque de protection est obligatoire pourtoute personne âgée de onze ans ou plus en extérieur sur les espaces publics caractérisés par une forte concentration de personnes, dès lors que la distanciation physique ne peut être respectée, dans les lieux et/ou activités identifiés ci-dessous :

marchés, brocantes, ventes au déballage et assimilés ;
rassemblements dans l’espace public non soumis au passe-sanitaire (dont manifestation déclarée, festival, spectacles de rue, feux d’artifice, fêtes foraines, foires) ;
toute file d’attente ;
dans un rayon de 50 mètres aux abords des quais des gares, embarcadères et abris bus, ainsi que sur les pôles d’échanges des transports en commun ;
dans un rayon de 50 mètres des entrées des lieux de culte, au moment des cérémonies et offices ;
dans toutes les rues et circulations piétonnes aux heures de fortes affluences lorsque la densité et les risques de contacts prolongés sont inévitables ;
aux abords des établissements scolaires et extrascolaires aux heures d’entrée et de sortie ;

L’obligation de port du masque ne s’applique pas :

aux parcs, plages, bords de rivières et grands espaces naturels ;

aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures d’hygiène, définies en annexe 1 du décret n° 2021-699 du 1er juin 2021, de nature à prévenir la propagation du virus ;

à toute personne pratiquant une activité sportive ;
aux conducteurs circulant en deux-roues motorisés et portant un casque avec visière baissée ;

Face à cette situation, le préfet de la Vendée appelle chacune et chacun à la plus grande vigilance en matière de respect des gestes barrières et des mesures de prévention.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




VENDÉE COVID. FLASH: le Préfet renforce les mesures (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

Préfet de la Vendée

COVID 19 – Point de situation en Vendée et mesures renforcées de lutte contre l’épidémie

L’évolution de la situation sanitaire est marquée depuis plusieurs semaines par une dégradation nette et continue des indicateurs épidémiologiques en Vendée.

Au 2 novembre 2021, le taux d’incidence en Vendée s’élève à 94,6 cas pour 100 000 habitants, alors-même qu’il n’était que de 38,5 cas pour 100 000 habitants le 15 octobre dernier. Le taux de positivité tend às’accroître de jour en jour, passant de 1,3 % le 15 octobre à 3,8 % le 2 novembre 2021.

Afin de freiner cette accélération de la circulation de la Covid-19, le gouvernement a décidé de renforcer les mesures de lutte contre l’épidémie dans certains départements dont la Vendée en application du décret n°2021-699 du 1er juin 2021, modifié par les dispositions du décret n°2021-1432 du 3 novembre 2021.

L’obligation de port du masque dans les écoles élémentaires en Vendée

Le port du masque sera de nouveau obligatoire en intérieur dans toutes les écoles élémentaires du département à compter du lundi 8 novembre 2021 selon le protocole sanitaire défini par l’Éducation nationale et le Rectorat de Nantes.

Le retour d’une jauge à 75 % de la capacité d’accueil pour les établissements recevant du public (ERP) concernés

À compter du lundi 8 novembre 2021, le retour d’une jauge à 75 % de la capacité d’accueil pour les établissements recevant du public des catégories suivantes :

les salles de spectacle et de concert qui accueillent un concert debout(ERP de type X) ;
les salles de danses et les discothèques (ERP de catégorie P) ;
les établissements recevant du public (types N ou L) dès lors qu’ils accueillent une activité de danse ou de concert debout.

Au niveau départemental et sur recommandation de l’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire, le préfet de la Vendée a décidé de renforcer l’obligation de port du masque pour les personnes de onze ans ou plus sur l’ensemble du département.

L’obligation de port du masque pour toute personne de onze ans ou plus est étendu aux lieux et/ou lors des activités, soumis au passe sanitaire, listés ci-dessous :

les salles d’auditions, de conférences, de projection, de réunions, de spectacles ;
les salles de concerts et de spectacles ;
les salles à usages multiples, sauf lors de la pratique d’une activité physique ou sportive ;
les cinémas ;
les chapiteaux, tentes et structures ;
les établissements de culte lorsqu’ils accueillent des activités culturelles ;
les établissements sportifs clos et/ou couverts, sauf lors de la pratique d’une activité
physique ou sportive ;
les salles de jeux, escape-games, casinos ;
les foires et salons ;
les musées et salles d’expositions temporaires ;
les bibliothèques ;
les bars et restaurants lors des déplacements à l’intérieur de l’établissement ;
les fêtes foraines.

Pour rappel, le port du masque de protection est obligatoire pourtoute personne âgée de onze ans ou plus en extérieur sur les espaces publics caractérisés par une forte concentration de personnes, dès lors que la distanciation physique ne peut être respectée, dans les lieux et/ou activités identifiés ci-dessous :

marchés, brocantes, ventes au déballage et assimilés ;
rassemblements dans l’espace public non soumis au passe-sanitaire (dont manifestation déclarée, festival, spectacles de rue, feux d’artifice, fêtes foraines, foires) ;
toute file d’attente ;
dans un rayon de 50 mètres aux abords des quais des gares, embarcadères et abris bus, ainsi que sur les pôles d’échanges des transports en commun ;
dans un rayon de 50 mètres des entrées des lieux de culte, au moment des cérémonies et offices ;
dans toutes les rues et circulations piétonnes aux heures de fortes affluences lorsque la densité et les risques de contacts prolongés sont inévitables ;
aux abords des établissements scolaires et extrascolaires aux heures d’entrée et de sortie ;

L’obligation de port du masque ne s’applique pas :

aux parcs, plages, bords de rivières et grands espaces naturels ;

aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures d’hygiène, définies en annexe 1 du décret n° 2021-699 du 1er juin 2021, de nature à prévenir la propagation du virus ;

à toute personne pratiquant une activité sportive ;
aux conducteurs circulant en deux-roues motorisés et portant un casque avec visière baissée ;

Face à cette situation, le préfet de la Vendée appelle chacune et chacun à la plus grande vigilance en matière de respect des gestes barrières et des mesures de prévention.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




VENDÉE COVID. FLASH: le Préfet renforce les obligations de port du masque (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

Arrêté préfectoral N° 21-CAB- 855 portant renforcement de l’obligation de port du masque pour les personnes de onze ans et plus en Vendée pour faire face à l’épidémie de Covid-19 au regard de la dégradation rapide du contexte sanitaire

Préfet de la Vendée

COVID 19 – Point de situation en Vendée et mesures renforcées de lutte contre l’épidémie
L’évolution de la situation sanitaire est marquée depuis plusieurs jours par une dégradation nette et continue des indicateurs épidémiologiques sur le département.

Au 26 octobre 2021, le taux d’incidence en Vendée s’élève à 85,5 cas pour 100 000 habitants, alors-même qu’il n’était que de 17,4 cas pour 100 000 habitants le 5 octobre dernier.
Le taux de positivité tend à s’accroître de jour en jour, passant de 0,58 % le 5 octobre à 3,3 % le 26 octobre 2021.
Cette augmentation du nombre de cas concerne principalement les personnes de plus de 65 ans.
Le taux d’incidence pour cette tranche de la population s’élève à 184,8 cas pour 100 000habitants.

Renforcement de l’obligation du port du masque
Afin de limiter cette accélération de la circulation de la Covid-19, le préfet a donc décidé de renforcer l’obligation de port du masque sur l’ensemble du département de la Vendée.

Dans les circonstances de forte densité de personnes, lorsque la distance interindividuelle ne peut être respectée et lorsque les temps de contact prolongé sont probables, le port du masque est obligatoire en extérieur pour les personnes de onze ans et plus à compter du vendredi 29 octobre 2021 jusqu’au vendredi 19 novembre 2021 inclus dans toutes les communes du département.

Le port du masque est obligatoire dans l’ensemble des situations suivantes:
– les marchés, brocantes et ventes au déballage ;
– les rassemblements dans l’espace public non soumis au passe-sanitaire (dont manifestation déclarée, festival, spectacle de rue) ;
– toute file d’attente ;
– dans un rayon de 50 mètres aux abords des quais des gares, embarcadères et abris bus,ainsiquesurlespôlesd’échangesdestransportsencommun ;
– dans un rayon de 50 mètres des entrées des lieux de culte, au moment des cérémonies et offices ;
– aux abords des centres commerciaux, grandes et moyennes surfaces ;
– dans toutes les rues et circulations piétonnes aux heures de fortes affluences lorsque la densité et les risques de contacts prolongés sont inévitables.

Le port du masque est également obligatoire pour toutes les personnes âgées de onze ans et plus dans les salles d’auditions, de conférences, de projection, de réunions, de spectacles ou à usages multiples (établissements recevant du public de type L), lorsqu’ils accueillent des activités culturelles, ludiques ou festives.

Cette obligation de port du masque n’annule en aucun cas l’obligation de contrôle du passe sanitaire.

Ne sont pas soumis à cette obligation les personnes suivantes :
– les personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus;
– les usagers circulant à l’intérieur des véhicules à moteurs (voitures des particuliers, camionnettes ou poids lourds des professionnels) ;
– les conducteurs circulant en deux-roues motorisés et portant un casque avec visière baissée;
– les personnes pratiquant une activité sportive relevant des fédérations sportives délégataires (par exemple, dans le cadre d’un tournoi de judo organisé par un club affilié à une fédération, seuls les judokas sont dispensés du port du masque durant toute la durée de leur combat).

Face à cette situation, le préfet de la Vendée appelle chacune et chacun à la plus grande vigilance en matière de respect des gestes barrières et des mesures de prévention.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




Les Sables-d’Olonne Vendée. FLASH Les Hôpitaux de Vendée actuellement en forte tension !

 




 

Communiqué

Situation de forte tension dans les hôpitaux vendéens
Les établissements publics de santé vendéens (CHD Vendée, CH Loire Vendée Océan, CH Côte de Lumière et CH Fontenay le Comte) sont confrontés à une très forte tension sur leurs services d’urgence en raison d’une pénurie de médecins urgentistes et d’un niveau d’activité élevé.

Progression du Covid
A cette situation de tension vient s’ajouter la progression de l’épidémie de Covid dans le département. Dans ce contexte très difficile, les établissements sont contraints d’adapter leur fonctionnement afin de garantir la prise en charge de la population.

Réorganisation de la prise en charge des urgences sur le territoire
Les établissements doivent actuellement faire face à un déficit de médecins urgentistes (en lien avec la pénurie nationale) ainsi qu’à des difficultés pour recruter des médecins remplaçants, ce qui les amènent à réorganiser la prise en charge des urgences sur le territoire.

Un travail conjoint avec l’Agence Régionale de Santé, les élus, les établissements privés, la médecine de ville et les autres partenaires participant à la prise en charge des urgences est réalisé pour garantir l’accès aux soins d’urgence.
En fonction de la situation et de l’état de santé du patient et pour limiter les durées d’attente, les médecins urgentistes peuvent être amenés à réorienter les patients vers d’autres structures d’urgences.

Champ des territoires d’intervention des SMUR
Par ailleurs, les territoires d’intervention des SMUR peuvent également être réorganisés en cas de fermeture d’un SMUR afin qu’une réponse soit toujours apportée à l’urgence vitale.

Forte sollicitation des services d’urgences et des services d’hospitalisation
La période actuelle des vacances scolaires majore la sollicitation des services d’urgence et consécutivement celle des services d’hospitalisation qui doivent également adapter leurs organisations pour pouvoir prendre en charge les patients.
Le nombre de passages par jour a augmenté de façon importante ces derniers jours.
On enregistrait le 25 octobre dernier 325 passages aux urgences du CHD Vendée (La Roche sur Yon, Montaigu, Luçon), en hausse de 16% par rapport à 2020 à la même date.

Situation Covid vendéenne
L’augmentation très rapide des taux de positivité et d’incidence en Vendée, et plus particulièrement pour ce qui concerne la population âgée de plus de 65 ans, dont les taux sont respectivement de 6,8 % et de 190, doivent inviter la population à la plus grande vigilance en matière de respect des gestes barrières et des mesures de prévention.
Le nombre de patients Covid+ hospitalisés est en augmentation constante depuis début octobre :
au CHD Vendée, on compte aujourd’hui plus de 20 malades Covid+ hospitalisés, dont plus de la moitié dans le service de réanimation.

Rappels importants à la population
Afin de diminuer la pression sur le système hospitalier vendéen, la population est invitée à :
– privilégier le recours au médecin traitant pour les besoins en soins qui ne relèvent pas de la médecine d’urgence ;
– contacter le 116 117 avant de se présenter aux urgences ;
– contacter directement le centre 15 en cas d’urgence ;
– respecter les gestes barrières : port du masque, friction de gel hydro-alcoolique, distanciation.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

Note: la mise en gras relève de notre rédaction.

 




Les Sables-d’Olonne Vendée. Situation médicale et Urgences: des médecins salariés en appui

 




 

Situation médicale en Vendée
La situation médicale en Vendée est très préoccupante. À plusieurs reprises de nombreux élus Vendéens, à commencer par Alain Leboeuf, le président du Département et Antoine Chéreau, le président du Centre Hospitalier Départemental, s’en sont émus.

Une délégation vendéenne auprès du ministre de la Santé
Au cours d’une réunion sollicitée auprès d’Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, une délégation vendéenne composée de Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée, Alain Leboeuf, président du Conseil départemental de Vendée, Antoine Chéreau, président du CHD, et Nicolas Chénéchaud, Conseiller départemental délégué à la démographie médicale, a demandé que le ministère de la Santé prenne en compte les besoins des Vendéens en matière de santé.

Situation des services d’Urgences
Le sujet principal d’inquiétude est la situation des Urgences, avec des services qui ne sont plus assurés de manière satisfaisante sur plusieurs sites comme ceux de Luçon, Montaigu ou encore Les Sables d’Olonne.

Sur ce point, le ministère a pris deux engagements :
– garantir le maillage et la pérennité des 7 services d’urgence que compte actuellement le département (La Roche-sur-Yon, Montaigu, Luçon, Les Sables d’Olonne, Fontenay-le-Comte, Challans ainsi que la clinique Saint-Charles à La Roche-sur-Yon) ;
– accompagner, y compris financièrement, la mise en place expérimentale de centres de soins non programmés.

Ces centres de soins, répartis sur l’ensemble du territoire vendéen, emploieront des médecins salariés financés par l’Etat via l’hôpital.
Ces médceins salariés prendront en charge les consultations sans rendez-vous et les soins de premier recours.
Ils soulageront ainsi les médecins généralistes, souvent surchargés, ainsi que les services d’urgence des sites hospitaliers.

Par ailleurs, les élus vendéens ont souligné le besoin essentiel de pouvoir déroger au zonage de médecine générale – sans le remettre en cause – lorsque des circonstances exceptionnelles l’exigent, à l’image de la situation rencontrée actuellement par la commune de Coëx.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




Les Sables d’Olonne. VENDÉE: la nécessaire réanimation des Urgences

 

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

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Santé en Vendée. Il y a Urgence (Rédaction Les Sables d’Olonne)

 

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

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