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Vendée Les Sables-d’Olonne. Nacéo Musée Tour d’Arundel: absence de sérénité durant la réunion avec les riverains

 

Nacéo Musée Tour d’Arundel: absence de sérénité durant la réunion avec les riverains

Aujourd’hui, 15 mai 2023, s’est déroulée une réunion entre l’architecte, les représentants de la mairie et le voisinage proche du futur Musée des Gens de Mer.

Le lauréat du concours d’architecte est connu mais certains s’inquiétent déjà du contenu du projet.
Ce qui bloque concrètement n’est pas la réalisation du Musée – même si certains auraient préféré que le lieu choisi soit tout autre – mais l’emprise du bâtiment d’entrée.

La surface disponible dans la Tour d’Arundel et les douves est insuffisante pour intégrer à la fois une entrée, une billetterie, des locaux techniques, une bibliothèque et des sanitaires.
Le bâtiment d’entrée est donc une composante essentielle et obligatoire.

Aux dires de certains et de l’architecte, l’emprise a déjà été réduite au maximum de ce qu’il est possible de faire, certaines obligations pour les accès, les pentes ne pouvant être réduites davantage techniquement.
(Muséographie : d’autres modifications ont été demandées en matière de hauteur au sein du contour de la Tour Arundel, mais pour les seules nécessités de la muséographie).

Mais pour les riverains, les hauteurs ne sont pas acceptables et, pour la plupart, ils n’avaient pas imaginé que ce bâtiment aurait une telle ampleur. Ils s’inquiétent donc des répercussions pour leur cadre de vie et la vue.
C’est le bâtiment en photo de UNE, qui est concerné.

Face à eux, il y avait essentiellement deux contradicteurs:
– l’architecte et l’adjoint à la Culture, Jean-François Dejean.

Face aux riverains qui contestaient les hauteurs du faîtage ou des pentes d’accès, l’architecte manqua de précision, incapable de préciser la longueur du bâtiment ou de certains murs au-dessus des douves.
Au regard de ses réponses, ou lui accordera la bonne foi : en effet, il indiqua préférer ne pas donner de réponse précise car il ne s’agissait que d’esquisses qui allaient évoluer, et s’il donnait un chiffre précis aujourd’hui on pourrait le lui reprocher plus tard…
Dont acte ! Il n’empêche, cette imprécision donnait du grain à moudre aux riverains qui pensaient qu’on cherchait à les tromper.

Un sentiment qui agaça Jean-François Dejean qui ne cessa de proclamer que toutes les hauteurs précédemment transmises étaient conformes à la réalité.
Il regrettait surtout que, de nos jours, tous les projets lancés en France soient systématiquement contestés. Or, il s’agissait en l’occurence, selon lui, – avec ce projet de Musée des gens de mer – d’un projet d’intérêt général dans un lieu mythique. Et en raison de cet intérêt général, il affirma qu’il serait mené à son terme.

Il est vrai qu’en raison de son avancée, du travail déjà réalisé, les deux parties ont tout intérêt à trouver un terrain d’entente.
C’est un bâtiment en bois et vitré, précise aussi Jean-François Dejean.
Du côté des riverains, les 30 mètres de long du bâtiment paraissent excessifs.

Alors, si l’architecte dit vrai et que l’on est encore au stade des esquisses, tout laisse à penser qu’un accord peut encore être trouvé, dans la sérénité.

Le bâtiment à l’origine du conflit

 




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Mise à Jour du 30 janvier 2023

Après concours l’architecte lauréat est désormais connu

Choix de l’architecte
Signature du marché de maîtrise d’oeuvre de Nacéo

NACéO, un espace valorisant les gens de mer sur les lieux mêmes de leur histoire toujours vivante

NACéO, dédié à l’aventure des gens de mer, a vocation à incarner l’identité maritime sablaise, grâce à un parcours scénographique immersif et innovant créé au sein d’un lieu qui valorise sans le dénaturer le port historique de La Chaume.

L’histoire des gens de mer, des marins qui ont fait l’histoire du port
Ce site culturel et muséographique sera situé sur le site emblématique de la Tour d’Arundel et dans les douves, à l’emplacement où le premier abri du canot de sauvetage a vu le jour en 1867.
Ce site racontera l’histoire des marins qui ont fait l’histoire du port.


La Ville des Sables d’Olonne porte deux opérations distinctes :

• un dialogue compétitif pour définir la muséographie du site,
• un concours pour désigner le projet architectural répondant à l’exigence d’intégration dans le paysage urbain, de fonctionnalité des usages et de valorisation de l’identité sablaise.

Le projet architectural
L’objectif est de réaliser une architecture discrète, enterrée et intégrée au paysage des quais de la Chaume.
Le parcours sera déployé sur près de 1 500 m², dont 750 consacrés aux espaces d’expositions, avec un fil chronologique et spatial à travers une muséographie moderne, immersive et innovante.

Les structures du site
– Le site se déploiera sur la partie enherbée de la place Maraud où l’on trouvera les espaces d’accueil, de billetterie, un centre de recherches documentaires, les bureaux administratifs et une salle d’exposition temporaire qui pourra aussi accueillir des conférences ou des réunions d’associations patrimoniales.

– Le musée en tant que tel se déploiera dans les douves du château Saint-Clair et dans les deux salles dudit château.

– L’accès au sommet de la tour clôturera la visite avec une vue imprenable sur l’étendue de la ville.
Ce phare culturel fera ainsi « toute la lumière » sur l’histoire de la ville et du port.
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Musée Nacéo – Les Sables-d’Olonne Vendée

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Concours d’architecte
Un premier jury de concours d’architecte s’est réuni le 6 mai 2022 au cours duquel trois candidats ont été admis à concourir parmi 63 candidatures reçues, signe de l’attractivité du projet :
– l’atelier Novembre,
– K architectes
– Tétrarc.

Le 18 novembre 2022, après analyse des trois projets par l’assistant à maîtrise d’ouvrage IDA Concept, le jury de concours a émis un avis motivé et établi le classement de 3 cabinets appelés à exposer leur réponse aux contraintes strictes posées par la Ville.

Les critères prépondérants sur lesquels les dossiers des équipes ont été évalués étaient :
– la qualité de réponse au programme pour NACéO, le respect des surfaces, l’organisation fonctionnelle, la qualité d’usage, la qualité architecturale globale,
– la qualité de l’intégration des constructions dans le site de la tour d’Arundel, pièce maîtresse de l’ensemble et de la place Maraud ainsi que la qualité des aménagements extérieurs,
– la qualité environnementale et la compatibilité du projet avec les performances attendues en matière de démarche de développement durable,
– la compatibilité du projet avec les enveloppes financières prévisionnelles affectées aux travaux,
– la compatibilité du projet avec les délais de conception et réalisation prévus/pertinence du planning proposé.

Les projets des candidats Agence TETRARC et Atelier NOVEMBRE ont été désignés lauréats par arrêté en date du 14 décembre 2022, permettant à la maîtrise d’ouvrage d’engager une procédure de marché négocié avec chacun des deux candidats, afin de vérifier la parfaite adéquation entre leurs projets et la commande de la Ville.

Vue aérienne de Nacéo (projet)

Musée Nacéo – Les Sables-d’Olonne Vendée

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Projet retenu: TETRARC
À l’issue de la phase de négociation / procédure de marché négocié, il a été proposé la conclusion d’un marché négocié sans publicité ni mise en concurrence avec l’agence TETRARC.
Un projet s’appuyant sur une architecture célèbrant l’identité maritime des Sables d’Olonne et s’intègrant en parfaite harmonie avec les quais de La Chaume.


Les atouts
« Le projet offre une proposition architecturale en adéquation avec les attentes du projet, en termes d’identité patrimoniale et historique, de fonctionnalité des espaces d’accueil et d’exposition, et d’intégration du bâtiment dans le tissu urbain de la place Maraud.
« Le bâtiment signal qui s’efface au maximum dans le relief du site, évoque tout aussi bien l’abri du canot de sauvetage situé précédemment à cet endroit, que l’univers maritime des chantiers navals, d’une coque de bateau renversée ou des salorges, lieu de stockage du sel. Cette identité architecturale forte respecte l’identité urbaine du site actuel, tout en créant un marqueur esthétique prégnant donnant corps au projet NACéO.
« La distribution du projet permet une fonctionnalité optimisée des espaces, entre accueil des publics et gestion des flux, aménagement des espaces d’exposition permanente et temporaire, sans oublier les espaces techniques, garantissant la polyvalence du site.
« Le projet paysager situé au pourtour du site respecte l’unité architecturale du château Saint- Clair et de ses douves.
« Le stationnement sur la place Maraud est pensé et organisé de façon à assurer les usages aux abords de l’entrée de NACéO. »


Coûts

Le montant du projet de l’Agence TETRARC est estimé à 5 140 000 € HT (à la date d’octobre 2022) (bâtiment et aménagement paysager) pour une enveloppe prévisionnelle annoncée à 4 664 000 € HT (à la date de février 2022). La rémunération provisoire du maître d’œuvre serait arrêtée à 894 600 € après négociation.

 



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Les Sables-d’Olonne. NACÉO: à la découverte de l’aventure des Gens de Mer

Naissance à La Chaume de Nacéo qui retracera L’Aventure des Gens de Mer – Partie 1

Le Conseil municipal des Sables d’Olonne a validé le projet Nacéo, un lieu situé à la Tour d’Arundel à La Chaume destiné à conter L’Aventure des Gens de Mer.

© Le Reporter sablais – Espace Nacéo sur 1100m2 en souterrain

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Le lieu de la construction, en grande partie souterraine sur un niveau, sera situé à l’arrière de la Tour d’Arundel, dans cette zone gazonnée correspondant aux douves.

 

 

 

 

 

L’accès se fera depuis la Place Maraud, depuis l’espace où était autrefois situé le canot de sauvetage, à partir d’un tunnel rejoignant les douves. La poursuite de la visite se fera à l’intérieur de la Tour.

Quand la station de sauvetage est créée en 1863, il lui faut attendre 1867 pour qu’elle reçoive un premier canot qui sera remisé dans un abri au pied de la tour d’Arundel. Cet abri appelé « la pétrolière » resta en place jusqu’à sa démolition en 1996. Les Ponts et Chaussées y entreposaient par la suite du matériel à l’usage des phares. Sur la place Maraud, les femmes de marins faisaient sécher leurs filets de pêche (les rets) sur de grands pieux en châtaignier (les pous).
Les canotiers – sauveteurs – recrutés essentiellement à La Chaume du fait de la proximité avec l’abri tiraient l’embarcation dans le port grâce à une cale. Une voûte creusée sous le quai de la Chaume permettait l’accès au port. NACÉO sera aussi l’occasion de rendre hommage au courage des gens de mer qui n’hésitaient pas à affronter les éléments pour sauver leurs camarades en danger.

Ces marins ont été les acteurs de drames terribles comme le 24 avril 1868 où le canot de sauvetage sort pour secourir la chaloupe de pêche Cœur de Jésus et Marie. Si le canot arrive à atteindre la chaloupe en péril auprès des Barges et à recueillir son équipage, une lame monstrueuse s’abat sur l’esquif et le renverse. Cette terrible fortune de mer fit 14 victimes. Elles reposent au pied d’une stèle au vieux cimetière de La Chaume dans le « Carré des Héros ».
Anselme Maraud (1842-1910), le patron du canot, échappa à cette tragédie c’est la raison pour laquelle la place porte son nom.

 

Ce sont environ 1700 m2 qui seront destinés à l’exposition muséale; la partie existante sur environ 600m2 et la nouvelle partie sur un étage souterrain de 1100 m2 environ.

 

 

Le coût sera de 7, 9 millions d’€ HT.
La Ville sollicitera ses partenaires habituels, le département de la Vendée, la Région des Pays de la Loire et l’Etat.
Les études seront réalisées en 2022 et 2023 et les travaux en 2024 et 2025. Mise en service espérée à la fin de l’année 2025 pour ce qui sera un haut lieu de la culture et de l’identité sablaise.

Le projet n’est pas ficelé dans ses moindres détails. C’est un projet pour les Sablais d’hier, d’aujourd’hui et de demain, que l’on va essayer de partager avec les Chaumois et les Sablais.
On a donc programmer une réunion publique qui aura lieu le 11 février 2022 à 18h30 à la Salle des Fêtes de La Chaume.
Il y aura aussi, à titre d’information, une exposition sur panneaux autour d’Arundel visant à présenter les grandes lignes du projet, et cela du 31 janvier à la fin août 2022.

Lancement de Nacéo – Les Sables-d’Olonne Vendée

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Le nom choisi est Nacéo, une anagramme de Océan, cet océan nourricier qui a permis la création de la Ville des Sables d’Olonne. Dans Nacéo, il y a aussi l’image de la naissance. C’est un nom qui se veut moderne, qui doit piquer la curiosité des Sablais et des visteurs, qui doit devenir un nouveau lieu touristique mais aussi un site culturel.
L’objectif est d’attirer environ 75.000 visiteurs par an, ce qui devrait permettre l’autofinancement du fonctionnement, seul l’investissement restant alors à la charge de la Ville (avec ses partenaires financeurs).

Sur le quai de La Chaume se dessine progressivement le quai de la Culture des Sables d’Olonne avec Nacéo, la Villa Charlotte – villa Médicis de la Mer – le Prieuré Saint-Nicolas. On est sur un espace identitaire fort, culturel, l’avenir tel que nous le dessinons et tel que nous l’avons présenté lors des dernières élections municipales permettra aux Sables d’Olonne, à travers ce projet et d’autres, de devenir une ville de culture, d’art et d’histoire.



NACÉO: le site de la Tour d’Arundel était une évidence –
 Partie 2

Le projet sera décidé dans 10 jours par le Conseil municipal des Sables d’Olonne.
Mais, d’ores-et-déjà la commission ad-hoc a donné un avis positif.
« La majorité municipale est très motivée, nous précise le maire Yannick Moreau. Il y a un fort engagement de notre part, et le projet est bien accueilli. »
« C’est un honneur pour la Ville de mettre en place ce projet qui est attendu depuis longtemps, c’est un projet nécessaire pour fédérer et offrir davantage de culture aux Sablais et aux visiteurs », ajoute Yannick Moreau.

«Parce que l’océan, l’appel du large, l’esprit d’aventure… sont dans l’ADN des Sables d’Olonne ; depuis la Grande pêche à Terre-Neuve, jusqu’aux aventures du Vendée Globe.
Parce qu’il est essentiel de raconter cette histoire, de partager et de transmettre cette passion.
Nacéo verra le jour à La Chaume, berceau maritime de la cité, c’était une évidence pour nous», conclut Yannick Moreau.

 

© Le Reporter sablais – Espace Nacéo sur 1100m2 en souterrain

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POURQUOI LA TOUR D’ARUNDEL ?
Le site composé de la Tour d’Arundel et du château Saint-Clair a été retenu pour accueillir Nacéo.
Parce que, depuis plus d’un millénaire, ce phare éclaire la ville. Avec Nacéo il va continuer à éclairer l’avenir de la Cité.

Parce que cette tour est un symbole de l’histoire maritime des Sables d’Olonne.
Au pied de cette tour est né le port primitif de La Chaume (jadis appelée « Anse des fontaines »), et c’est là que se situait aussi le port-abri du canot de sauvetage au XIXe siècle.

Dès l’époque médiévale la Tour d’Arundel – et le feu (phare) qui se trouvait à son sommet – ont guidé les marins et navigateurs qui entraient ou sortaient du havre d’Olonne, port salicole d’importance sur la façade Atlantique.

La Tour d’Arundel – Les Sables d’Olonne Vendée

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Pourquoi ce nom ?
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, on ne parle jamais de la tour d’Arundel mais du feu ou du phare de La Chaume. Il est vraisemblable que lors de travaux de restauration (1854-1856) on ait repris le nom d’une ancienne tour qui existait à l’entrée directe du chenal. Cette tour s’appelait Arbondelle ou Arondel. D’Arbondelle à Arundel, il n’y a qu’un pas…

La tour fait partie du château-forteresse Gaultier, ancien siège du gouverneur des Sables. Il fut démantelé en 1689. Au début du XVIIIe siècle, le château est en ruines.

Le corps de logis, la tour, les remparts et les douves sont à l’abandon. Seule subsiste la tourelle servant de phare qui se dresse sur un éperon rocheux dominant le chenal et l’antique havre d’Olonne.

Dès le XIIe siècle, les princes de Talmont ont initié la construction d’une tour et d’une forteresse qui annonçait l’entrée du havre d’Olonne aux navires venus chercher du sel, du vin et du blé aux ports d’Olonne comme la Roulière et la Girvière.

Quand en 1218 le prince de Talmont, Savary de Mauléon, crée un village-neuf à La Chaume avant son départ en croisade, la tour existe déjà.

Au cours du Moyen-âge, le port des Sables supplante petit à petit celui de Talmont. En 1472 quand le roi Louis XI passe aux Sables, il mesure tout l’intérêt de bâtir un véritable port ouvert sur l’Atlantique entre Nantes et La Rochelle. La tour reste propriété seigneuriale jusqu’en 1792. Vendue comme Bien national, elle est rachetée par l’État en 1835.

Dès son origine, cette tour a servi de phare aux marins qui accédaient au havre d’Olonne. L’entrée du port était périlleuse en raison de la houle, de bancs de sable et de roches. Au début du XIXe siècle, on se plaint régulièrement de sa trop faible luminosité qui cause de nombreux naufrages.

Cette tour a subi deux grandes phases de travaux au cours du XIXe siècle. Une première entre 1813 et 1819 avec surélévation du feu grâce à une tourelle de 5,70 mètres.
Une seconde phase de travaux est menée entre 1854 et 1856. Cette re-construction a donné à la tour la physionomie qu’on lui connaît de nos jours.
Les deux salles du corps de logis abritent aujourd’hui le musée de la mer de l’association OCÉAM.

 

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Et puis parce que c’est un site idéal
Un site au cœur du berceau des Sables d’Olonne, au bord du chenal… quoi de mieux pour plonger dans l’expérience Nacéo. Un positionnement parfait qui permettra une bonne compréhension de l’espace portuaire et de l’organisation de la ville.

Le lieu de la construction, en grande partie souterraine sur un niveau, sera situé à l’arrière de la Tour d’Arundel, dans cette zone gazonnée correspondant aux douves.
L’accès se fera depuis la Place Maraud, depuis l’espace où était autrefois situé le canot de sauvetage, à partir d’un tunnel rejoignant les douves. La poursuite de la visite se fera à l’intérieur de la Tour.

Ce sont environ 1700 m2 qui seront destinés à l’exposition muséale; la partie existante sur environ 600m2 et la nouvelle partie sur un étage souterrain de 1100 m2 environ, en contrebas de la tour d’Arundel et du château Saint-Clair sur un terrain ayant autrefois fait office de douves.

 

 

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Architecture et conception

Nacéo sera enterré dans ces douves.
Le mot d’ordre pour ce projet qualitatif est d’être le plus discret possible afin de conserver l’image actuelle, afin de ne pas transgresser des principes séculaires dont celui de ne pas détériorer l’identité du quartier et de ses quais.
La tour d’Arundel restera le cap visuel attirant les regards et la place Maraud reflètera l’identité maritime du site.
Les visiteurs pourront, lors de la visite, monter au sommet de la Tour d’Arundel pour embrasser son panorama à 360°, après avoir fait une pause dans la cour du château qui sera réaménagée.

 


NACÉO: conter l’histoire des Gens de Mer – Partie 3

« Ce beau projet consiste à créer un espace culturel et mémoriel dédié à l’aventure des gens de mer, à l’incroyable histoire de ces femmes et de ces hommes qui ont forgé la réputation de notre ville » déclare le maire des Sables d’Olonne.

 

La particularité de Nacéo c’est qu’il sera axé sur les Gens de Mer, bien plus que sur les aspects techniques de la pêche ou les objets.
Ce sont les acteurs du monde maritime qui seront au coeur de ce projet, leur vie sera racontée.
D’ores et déjà, Hervé Retureau a commencé à filmer des témoins de cette aventure, a lancé un travail de collecte de la mémoire par le biais d’enregistrements vidéo. Et cet axe sera poursuivi intensément afin de récolter le maximum d’informations sur la vie de ceux qui ont fait et font Les Sables d’Olonne.

Bien sûr, il y aura aussi des documents et des objets. D’ailleurs des dons ont déjà été reçus – sabots, maquettes de bateau etc… – qui complètent les collections existantes.
« Mais, nous indique Jean-François Dejean, maire-adjoint chargé de la Culture, tout ne pourra être exposé mais il est prévu une salle d’exposition temporaire qui permettra de faire tourner les collections et de mettre en avant certains aspects de cette vie maritime. »

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On sait que des collections recèlent des objets du néolithique qui ont été découvert sur les plages des sables d’Olonne.
« On possède beaucoup de pièces datant d’après 1900, que ce soit des documents, des cartes postales etc… mais par exemple pour la période médiévale, c’est beaucoup plus compliqué…. Pour les présentations, il sera alors nécessaire de reconstituer les choses », 
nous précise Hervé Retureau.

L’ambition de ce projet
Nacéo racontera l’histoire de la Ville, de son port et des Gens de Mer, qu’ils furent pêcheurs de morue, sardiniers, armateurs, capitaines au long-cours, mousses ou ouvrières d’usine.
De nos sjours en France, aucun musée maritime ne place les Gens de Mer sur le devant de la scène.
Cet espace sera réalisé avant tout pour conter leur histoire, leur aventure, la vie de ces gens qui ont été à l’origine du développement des Sables d’Olonne.


Nacéo comprendra trois espaces :

1- L’espace accueil-boutique sur la zone actuellement non exploitée de la Place Maraud. Il devra évoquer la physionomie de l’ancien abri du canot de sauvetage qui s’y trouvait en lieu et place afin de rendre hommage au courage et à la bravoure des sauveteurs en mer.
Une salle d’exposition temporaire, un espace de documentation et des bureaux administratifs compléteront l’ensemble.

2- L’espace muséographique dans les douves. Aménagé par le biais d’une scénographie dynamique.

3- L’espace muséographique dans la tour et le château
La tour fera partie de la scénographie et son ascension sera facilitée par la construction d’un ascenseur interne. Des démarches ont été engagées auprès des Phares et Balises pour que la Ville puisse disposer, sur la longue durée, du monument (par le biais d’un bail emphytéotique) tout en laissant aux Phares et Balises une servitude d’accès à la lanterne.
Le château Saint-Clair intégrera une salle pédagogique et une salle d’exposition consacrée au sauvetage en mer.

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Calendrier prévisionnel :

– Février 2022 : Appel à projet et concours d’architecte Exposition et réunion publique
– 2022 – 2023 : Concours d’architecte Avant-Projet Sommaire puis Avant Projet Définitif
– 2024 – 2025 : Travaux
– Fin 2025 : Livraison du chantier.

Fréquentation prévisionnelle :
75 000 personnes/an (les coûts de fonctionnement et de personnel devront être couverts par les entrées).

Temps de visite : environ 1h30
Période d’ouverture : ouverture toute l’année en deux saisons (haute et basse) avec des horaires adaptés. Ouverture les week-ends et jours feriés.


NACÉO: le Parcours de la visite du musée – Partie 4

Il se décline en 8 pôles complémentaires de l’accueil à la sortie.
L’espace accueil-billetterie sera situé sur un espace actuellement inexploité de la place Maraud qui accueillait autrefois l’ancien canot de sauvetage. Un espace sera également dédié aux expositions temporaires et aux réunions d’associations. Enfin, un centre de documentation et de consultation (archives, bibliothèque, photothèque, vidéos) sera mis à la disposition du public, des chercheurs et des étudiants. Des ateliers mémoire et témoignages pourront aussi y avoir lieu.

 

 

NACÉO sera doté d’infrastructures innovantes faisant appel au visuel et au son pour recréer des ambiances propres aux ports de pêche. La mise en scène sera de rigueur avec des effets spéciaux, des supports multimédias et numériques. Un espace qui se voudra à la jonction entre les hommes et leur territoire. Des objets issus de collections des réserves du MASC, d’OLONA, de l’AVVAS et d’OCÉAM seront aussi présentés. Au cours de la visite s’entremêleront immersion, surprise, évolutivité et interactivité.

Depuis l’espace d’accueil, le public est invité à une « plongée » spatiale et temporelle vers la boîte noire située dans les douves du château.

Un « ruban bleu » longe le parcours : c’est l’océan. C’est vers lui que l’on se tourne lorsque l’on évoque la navigation, les techniques de pêche, les dangers de la mer… Mais de l’autre côté, un « ruban terrestre » évoque la vie à terre en l’absence des marins. C’est là que le public découvrira la vie quotidienne des femmes de marin, des charpentiers de navires et l’ambiance si singulière des quais. L’histoire conjointe du port et de la ville se déroule jusqu’au Vendée-Globe à travers des mutations structurelles comme le passage de la voile au moteur.

Scénographie

Le parcours muséographique est un récit. Tout au long du parcours des « portraits » de célébrités sablaises ou de « simples » témoins donnent vie à ce récit. Ce sont des rencontres. On y croise Collinet le célèbre armateur du XVIIIe siècle, Nau l’Olonnais le flibustier des Caraïbes, Paul-Emile Pajot dans son atelier… mais aussi une veuve d’armateur, un mousse, un sauveteur en mer, une ouvrière de conserverie…

On déambule aussi sur le remblai entre les casinos et les cris des enfants jouant sur le sable chaud. L’âme des Sables doit transpirer à travers la scénographie.

Interactivité et Evolutivité

Le parcours repose sur un jeu de questions-réponses qui doivent éveiller la curiosité du public sous la forme de jeux et de dispositifs numériques. Les enfants en sont plus particulièrement le public cible et notamment les scolaires. On peut s’imaginer être mousse ou femme de marin…

Le centre d’interprétation n’est pas figé, il a la capacité de se renouveler et de s’enrichir au fil des années.

De plus, ce futur centre assurera une cohérence culturelle et historique avec la Villa Charlotte toute proche. Le quai de La Chaume va ainsi devenir un emblème de la culture maritime. Entre le prieuré Saint-Nicolas, la jetée, l’entrée du port, le mémorial des péris en mer, la Villa Charlotte, son parc et le futur centre d’Interprétation des gens de mer NACÉO, le quai de La Chaume va devenir le quai de la mémoire et de l’ouverture maritime.


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Un Centre de référence

Un collectif d’associations et d’universitaires compose le comité scientifique au rang desquelles les associations OLONA, AVVAS et OCÉAM.
La vocation de ce centre d’interprétation se veut résolument tournée vers la recherche scientifique et l’ouverture vers le milieu universitaire (Nantes, Lorient, La Rochelle et Poitiers). Plusieurs professeurs font partie du comité scientifique et l’on envisage l’organisation de colloques ou journées d’études d’autant que les infrastructures d’accueil seront présentes à proximité immédiate (villa Charlotte). Par ailleurs, le futur musée accueillera un centre de recherches composé d’une bibliothèque d’histoire maritime locale et nationale, des collections et des archives. La Ville des Sables pourra dès lors s’afficher comme un port de recherche résolument tourné vers la mer.

 

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Lancement de la campagne de donation 2022 pour « Le Reporter sablais »
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Vendée Les Sables-d’Olonne. NACÉO: après concours l’architecte lauréat est désormais connu

 

Mise à Jour du 30 janvier 2023

Choix de l’architecte
Signature du marché de maîtrise d’oeuvre de Nacéo

NACéO, un espace valorisant les gens de mer sur les lieux mêmes de leur histoire toujours vivante

NACéO, dédié à l’aventure des gens de mer, a vocation à incarner l’identité maritime sablaise, grâce à un parcours scénographique immersif et innovant créé au sein d’un lieu qui valorise sans le dénaturer le port historique de La Chaume.

L’histoire des gens de mer, des marins qui ont fait l’histoire du port
Ce site culturel et muséographique sera situé sur le site emblématique de la Tour d’Arundel et dans les douves, à l’emplacement où le premier abri du canot de sauvetage a vu le jour en 1867.
Ce site racontera l’histoire des marins qui ont fait l’histoire du port.


La Ville des Sables d’Olonne porte deux opérations distinctes :

• un dialogue compétitif pour définir la muséographie du site,
• un concours pour désigner le projet architectural répondant à l’exigence d’intégration dans le paysage urbain, de fonctionnalité des usages et de valorisation de l’identité sablaise.

Le projet architectural
L’objectif est de réaliser une architecture discrète, enterrée et intégrée au paysage des quais de la Chaume.
Le parcours sera déployé sur près de 1 500 m², dont 750 consacrés aux espaces d’expositions, avec un fil chronologique et spatial à travers une muséographie moderne, immersive et innovante.

Les structures du site
– Le site se déploiera sur la partie enherbée de la place Maraud où l’on trouvera les espaces d’accueil, de billetterie, un centre de recherches documentaires, les bureaux administratifs et une salle d’exposition temporaire qui pourra aussi accueillir des conférences ou des réunions d’associations patrimoniales.

– Le musée en tant que tel se déploiera dans les douves du château Saint-Clair et dans les deux salles dudit château.

– L’accès au sommet de la tour clôturera la visite avec une vue imprenable sur l’étendue de la ville.
Ce phare culturel fera ainsi « toute la lumière » sur l’histoire de la ville et du port.
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Musée Nacéo – Les Sables-d’Olonne Vendée

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Concours d’architecte
Un premier jury de concours d’architecte s’est réuni le 6 mai 2022 au cours duquel trois candidats ont été admis à concourir parmi 63 candidatures reçues, signe de l’attractivité du projet :
– l’atelier Novembre,
– K architectes
– Tétrarc.

Le 18 novembre 2022, après analyse des trois projets par l’assistant à maîtrise d’ouvrage IDA Concept, le jury de concours a émis un avis motivé et établi le classement de 3 cabinets appelés à exposer leur réponse aux contraintes strictes posées par la Ville.

Les critères prépondérants sur lesquels les dossiers des équipes ont été évalués étaient :
– la qualité de réponse au programme pour NACéO, le respect des surfaces, l’organisation fonctionnelle, la qualité d’usage, la qualité architecturale globale,
– la qualité de l’intégration des constructions dans le site de la tour d’Arundel, pièce maîtresse de l’ensemble et de la place Maraud ainsi que la qualité des aménagements extérieurs,
– la qualité environnementale et la compatibilité du projet avec les performances attendues en matière de démarche de développement durable,
– la compatibilité du projet avec les enveloppes financières prévisionnelles affectées aux travaux,
– la compatibilité du projet avec les délais de conception et réalisation prévus/pertinence du planning proposé.

Les projets des candidats Agence TETRARC et Atelier NOVEMBRE ont été désignés lauréats par arrêté en date du 14 décembre 2022, permettant à la maîtrise d’ouvrage d’engager une procédure de marché négocié avec chacun des deux candidats, afin de vérifier la parfaite adéquation entre leurs projets et la commande de la Ville.

Vue aérienne de Nacéo (projet)

Musée Nacéo – Les Sables-d’Olonne Vendée

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Projet retenu: TETRARC
À l’issue de la phase de négociation / procédure de marché négocié, il a été proposé la conclusion d’un marché négocié sans publicité ni mise en concurrence avec l’agence TETRARC.
Un projet s’appuyant sur une architecture célèbrant l’identité maritime des Sables d’Olonne et s’intègrant en parfaite harmonie avec les quais de La Chaume.


Les atouts
« Le projet offre une proposition architecturale en adéquation avec les attentes du projet, en termes d’identité patrimoniale et historique, de fonctionnalité des espaces d’accueil et d’exposition, et d’intégration du bâtiment dans le tissu urbain de la place Maraud.
« Le bâtiment signal qui s’efface au maximum dans le relief du site, évoque tout aussi bien l’abri du canot de sauvetage situé précédemment à cet endroit, que l’univers maritime des chantiers navals, d’une coque de bateau renversée ou des salorges, lieu de stockage du sel. Cette identité architecturale forte respecte l’identité urbaine du site actuel, tout en créant un marqueur esthétique prégnant donnant corps au projet NACéO.
« La distribution du projet permet une fonctionnalité optimisée des espaces, entre accueil des publics et gestion des flux, aménagement des espaces d’exposition permanente et temporaire, sans oublier les espaces techniques, garantissant la polyvalence du site.
« Le projet paysager situé au pourtour du site respecte l’unité architecturale du château Saint- Clair et de ses douves.
« Le stationnement sur la place Maraud est pensé et organisé de façon à assurer les usages aux abords de l’entrée de NACéO. »


Coûts

Le montant du projet de l’Agence TETRARC est estimé à 5 140 000 € HT (à la date d’octobre 2022) (bâtiment et aménagement paysager) pour une enveloppe prévisionnelle annoncée à 4 664 000 € HT (à la date de février 2022). La rémunération provisoire du maître d’œuvre serait arrêtée à 894 600 € après négociation.

 



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Les Sables-d’Olonne. NACÉO: à la découverte de l’aventure des Gens de Mer

Naissance à La Chaume de Nacéo qui retracera L’Aventure des Gens de Mer – Partie 1

Le Conseil municipal des Sables d’Olonne a validé le projet Nacéo, un lieu situé à la Tour d’Arundel à La Chaume destiné à conter L’Aventure des Gens de Mer.

© Le Reporter sablais – Espace Nacéo sur 1100m2 en souterrain

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Le lieu de la construction, en grande partie souterraine sur un niveau, sera situé à l’arrière de la Tour d’Arundel, dans cette zone gazonnée correspondant aux douves.

 

 

 

 

 

L’accès se fera depuis la Place Maraud, depuis l’espace où était autrefois situé le canot de sauvetage, à partir d’un tunnel rejoignant les douves. La poursuite de la visite se fera à l’intérieur de la Tour.

Quand la station de sauvetage est créée en 1863, il lui faut attendre 1867 pour qu’elle reçoive un premier canot qui sera remisé dans un abri au pied de la tour d’Arundel. Cet abri appelé « la pétrolière » resta en place jusqu’à sa démolition en 1996. Les Ponts et Chaussées y entreposaient par la suite du matériel à l’usage des phares. Sur la place Maraud, les femmes de marins faisaient sécher leurs filets de pêche (les rets) sur de grands pieux en châtaignier (les pous).
Les canotiers – sauveteurs – recrutés essentiellement à La Chaume du fait de la proximité avec l’abri tiraient l’embarcation dans le port grâce à une cale. Une voûte creusée sous le quai de la Chaume permettait l’accès au port. NACÉO sera aussi l’occasion de rendre hommage au courage des gens de mer qui n’hésitaient pas à affronter les éléments pour sauver leurs camarades en danger.

Ces marins ont été les acteurs de drames terribles comme le 24 avril 1868 où le canot de sauvetage sort pour secourir la chaloupe de pêche Cœur de Jésus et Marie. Si le canot arrive à atteindre la chaloupe en péril auprès des Barges et à recueillir son équipage, une lame monstrueuse s’abat sur l’esquif et le renverse. Cette terrible fortune de mer fit 14 victimes. Elles reposent au pied d’une stèle au vieux cimetière de La Chaume dans le « Carré des Héros ».
Anselme Maraud (1842-1910), le patron du canot, échappa à cette tragédie c’est la raison pour laquelle la place porte son nom.

 

Ce sont environ 1700 m2 qui seront destinés à l’exposition muséale; la partie existante sur environ 600m2 et la nouvelle partie sur un étage souterrain de 1100 m2 environ.

 

 

Le coût sera de 7, 9 millions d’€ HT.
La Ville sollicitera ses partenaires habituels, le département de la Vendée, la Région des Pays de la Loire et l’Etat.
Les études seront réalisées en 2022 et 2023 et les travaux en 2024 et 2025. Mise en service espérée à la fin de l’année 2025 pour ce qui sera un haut lieu de la culture et de l’identité sablaise.

Le projet n’est pas ficelé dans ses moindres détails. C’est un projet pour les Sablais d’hier, d’aujourd’hui et de demain, que l’on va essayer de partager avec les Chaumois et les Sablais.
On a donc programmer une réunion publique qui aura lieu le 11 février 2022 à 18h30 à la Salle des Fêtes de La Chaume.
Il y aura aussi, à titre d’information, une exposition sur panneaux autour d’Arundel visant à présenter les grandes lignes du projet, et cela du 31 janvier à la fin août 2022.

Lancement de Nacéo – Les Sables-d’Olonne Vendée

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Le nom choisi est Nacéo, une anagramme de Océan, cet océan nourricier qui a permis la création de la Ville des Sables d’Olonne. Dans Nacéo, il y a aussi l’image de la naissance. C’est un nom qui se veut moderne, qui doit piquer la curiosité des Sablais et des visteurs, qui doit devenir un nouveau lieu touristique mais aussi un site culturel.
L’objectif est d’attirer environ 75.000 visiteurs par an, ce qui devrait permettre l’autofinancement du fonctionnement, seul l’investissement restant alors à la charge de la Ville (avec ses partenaires financeurs).

Sur le quai de La Chaume se dessine progressivement le quai de la Culture des Sables d’Olonne avec Nacéo, la Villa Charlotte – villa Médicis de la Mer – le Prieuré Saint-Nicolas. On est sur un espace identitaire fort, culturel, l’avenir tel que nous le dessinons et tel que nous l’avons présenté lors des dernières élections municipales permettra aux Sables d’Olonne, à travers ce projet et d’autres, de devenir une ville de culture, d’art et d’histoire.



NACÉO: le site de la Tour d’Arundel était une évidence –
 Partie 2

Le projet sera décidé dans 10 jours par le Conseil municipal des Sables d’Olonne.
Mais, d’ores-et-déjà la commission ad-hoc a donné un avis positif.
« La majorité municipale est très motivée, nous précise le maire Yannick Moreau. Il y a un fort engagement de notre part, et le projet est bien accueilli. »
« C’est un honneur pour la Ville de mettre en place ce projet qui est attendu depuis longtemps, c’est un projet nécessaire pour fédérer et offrir davantage de culture aux Sablais et aux visiteurs », ajoute Yannick Moreau.

«Parce que l’océan, l’appel du large, l’esprit d’aventure… sont dans l’ADN des Sables d’Olonne ; depuis la Grande pêche à Terre-Neuve, jusqu’aux aventures du Vendée Globe.
Parce qu’il est essentiel de raconter cette histoire, de partager et de transmettre cette passion.
Nacéo verra le jour à La Chaume, berceau maritime de la cité, c’était une évidence pour nous», conclut Yannick Moreau.

 

© Le Reporter sablais – Espace Nacéo sur 1100m2 en souterrain

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POURQUOI LA TOUR D’ARUNDEL ?
Le site composé de la Tour d’Arundel et du château Saint-Clair a été retenu pour accueillir Nacéo.
Parce que, depuis plus d’un millénaire, ce phare éclaire la ville. Avec Nacéo il va continuer à éclairer l’avenir de la Cité.

Parce que cette tour est un symbole de l’histoire maritime des Sables d’Olonne.
Au pied de cette tour est né le port primitif de La Chaume (jadis appelée « Anse des fontaines »), et c’est là que se situait aussi le port-abri du canot de sauvetage au XIXe siècle.

Dès l’époque médiévale la Tour d’Arundel – et le feu (phare) qui se trouvait à son sommet – ont guidé les marins et navigateurs qui entraient ou sortaient du havre d’Olonne, port salicole d’importance sur la façade Atlantique.

La Tour d’Arundel – Les Sables d’Olonne Vendée

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Pourquoi ce nom ?
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, on ne parle jamais de la tour d’Arundel mais du feu ou du phare de La Chaume. Il est vraisemblable que lors de travaux de restauration (1854-1856) on ait repris le nom d’une ancienne tour qui existait à l’entrée directe du chenal. Cette tour s’appelait Arbondelle ou Arondel. D’Arbondelle à Arundel, il n’y a qu’un pas…

La tour fait partie du château-forteresse Gaultier, ancien siège du gouverneur des Sables. Il fut démantelé en 1689. Au début du XVIIIe siècle, le château est en ruines.

Le corps de logis, la tour, les remparts et les douves sont à l’abandon. Seule subsiste la tourelle servant de phare qui se dresse sur un éperon rocheux dominant le chenal et l’antique havre d’Olonne.

Dès le XIIe siècle, les princes de Talmont ont initié la construction d’une tour et d’une forteresse qui annonçait l’entrée du havre d’Olonne aux navires venus chercher du sel, du vin et du blé aux ports d’Olonne comme la Roulière et la Girvière.

Quand en 1218 le prince de Talmont, Savary de Mauléon, crée un village-neuf à La Chaume avant son départ en croisade, la tour existe déjà.

Au cours du Moyen-âge, le port des Sables supplante petit à petit celui de Talmont. En 1472 quand le roi Louis XI passe aux Sables, il mesure tout l’intérêt de bâtir un véritable port ouvert sur l’Atlantique entre Nantes et La Rochelle. La tour reste propriété seigneuriale jusqu’en 1792. Vendue comme Bien national, elle est rachetée par l’État en 1835.

Dès son origine, cette tour a servi de phare aux marins qui accédaient au havre d’Olonne. L’entrée du port était périlleuse en raison de la houle, de bancs de sable et de roches. Au début du XIXe siècle, on se plaint régulièrement de sa trop faible luminosité qui cause de nombreux naufrages.

Cette tour a subi deux grandes phases de travaux au cours du XIXe siècle. Une première entre 1813 et 1819 avec surélévation du feu grâce à une tourelle de 5,70 mètres.
Une seconde phase de travaux est menée entre 1854 et 1856. Cette re-construction a donné à la tour la physionomie qu’on lui connaît de nos jours.
Les deux salles du corps de logis abritent aujourd’hui le musée de la mer de l’association OCÉAM.

 

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Et puis parce que c’est un site idéal
Un site au cœur du berceau des Sables d’Olonne, au bord du chenal… quoi de mieux pour plonger dans l’expérience Nacéo. Un positionnement parfait qui permettra une bonne compréhension de l’espace portuaire et de l’organisation de la ville.

Le lieu de la construction, en grande partie souterraine sur un niveau, sera situé à l’arrière de la Tour d’Arundel, dans cette zone gazonnée correspondant aux douves.
L’accès se fera depuis la Place Maraud, depuis l’espace où était autrefois situé le canot de sauvetage, à partir d’un tunnel rejoignant les douves. La poursuite de la visite se fera à l’intérieur de la Tour.

Ce sont environ 1700 m2 qui seront destinés à l’exposition muséale; la partie existante sur environ 600m2 et la nouvelle partie sur un étage souterrain de 1100 m2 environ, en contrebas de la tour d’Arundel et du château Saint-Clair sur un terrain ayant autrefois fait office de douves.

 

 

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Architecture et conception

Nacéo sera enterré dans ces douves.
Le mot d’ordre pour ce projet qualitatif est d’être le plus discret possible afin de conserver l’image actuelle, afin de ne pas transgresser des principes séculaires dont celui de ne pas détériorer l’identité du quartier et de ses quais.
La tour d’Arundel restera le cap visuel attirant les regards et la place Maraud reflètera l’identité maritime du site.
Les visiteurs pourront, lors de la visite, monter au sommet de la Tour d’Arundel pour embrasser son panorama à 360°, après avoir fait une pause dans la cour du château qui sera réaménagée.

 


NACÉO: conter l’histoire des Gens de Mer – Partie 3

« Ce beau projet consiste à créer un espace culturel et mémoriel dédié à l’aventure des gens de mer, à l’incroyable histoire de ces femmes et de ces hommes qui ont forgé la réputation de notre ville » déclare le maire des Sables d’Olonne.

 

La particularité de Nacéo c’est qu’il sera axé sur les Gens de Mer, bien plus que sur les aspects techniques de la pêche ou les objets.
Ce sont les acteurs du monde maritime qui seront au coeur de ce projet, leur vie sera racontée.
D’ores et déjà, Hervé Retureau a commencé à filmer des témoins de cette aventure, a lancé un travail de collecte de la mémoire par le biais d’enregistrements vidéo. Et cet axe sera poursuivi intensément afin de récolter le maximum d’informations sur la vie de ceux qui ont fait et font Les Sables d’Olonne.

Bien sûr, il y aura aussi des documents et des objets. D’ailleurs des dons ont déjà été reçus – sabots, maquettes de bateau etc… – qui complètent les collections existantes.
« Mais, nous indique Jean-François Dejean, maire-adjoint chargé de la Culture, tout ne pourra être exposé mais il est prévu une salle d’exposition temporaire qui permettra de faire tourner les collections et de mettre en avant certains aspects de cette vie maritime. »

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On sait que des collections recèlent des objets du néolithique qui ont été découvert sur les plages des sables d’Olonne.
« On possède beaucoup de pièces datant d’après 1900, que ce soit des documents, des cartes postales etc… mais par exemple pour la période médiévale, c’est beaucoup plus compliqué…. Pour les présentations, il sera alors nécessaire de reconstituer les choses », 
nous précise Hervé Retureau.

L’ambition de ce projet
Nacéo racontera l’histoire de la Ville, de son port et des Gens de Mer, qu’ils furent pêcheurs de morue, sardiniers, armateurs, capitaines au long-cours, mousses ou ouvrières d’usine.
De nos sjours en France, aucun musée maritime ne place les Gens de Mer sur le devant de la scène.
Cet espace sera réalisé avant tout pour conter leur histoire, leur aventure, la vie de ces gens qui ont été à l’origine du développement des Sables d’Olonne.


Nacéo comprendra trois espaces :

1- L’espace accueil-boutique sur la zone actuellement non exploitée de la Place Maraud. Il devra évoquer la physionomie de l’ancien abri du canot de sauvetage qui s’y trouvait en lieu et place afin de rendre hommage au courage et à la bravoure des sauveteurs en mer.
Une salle d’exposition temporaire, un espace de documentation et des bureaux administratifs compléteront l’ensemble.

2- L’espace muséographique dans les douves. Aménagé par le biais d’une scénographie dynamique.

3- L’espace muséographique dans la tour et le château
La tour fera partie de la scénographie et son ascension sera facilitée par la construction d’un ascenseur interne. Des démarches ont été engagées auprès des Phares et Balises pour que la Ville puisse disposer, sur la longue durée, du monument (par le biais d’un bail emphytéotique) tout en laissant aux Phares et Balises une servitude d’accès à la lanterne.
Le château Saint-Clair intégrera une salle pédagogique et une salle d’exposition consacrée au sauvetage en mer.

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Calendrier prévisionnel :

– Février 2022 : Appel à projet et concours d’architecte Exposition et réunion publique
– 2022 – 2023 : Concours d’architecte Avant-Projet Sommaire puis Avant Projet Définitif
– 2024 – 2025 : Travaux
– Fin 2025 : Livraison du chantier.

Fréquentation prévisionnelle :
75 000 personnes/an (les coûts de fonctionnement et de personnel devront être couverts par les entrées).

Temps de visite : environ 1h30
Période d’ouverture : ouverture toute l’année en deux saisons (haute et basse) avec des horaires adaptés. Ouverture les week-ends et jours feriés.


NACÉO: le Parcours de la visite du musée – Partie 4

Il se décline en 8 pôles complémentaires de l’accueil à la sortie.
L’espace accueil-billetterie sera situé sur un espace actuellement inexploité de la place Maraud qui accueillait autrefois l’ancien canot de sauvetage. Un espace sera également dédié aux expositions temporaires et aux réunions d’associations. Enfin, un centre de documentation et de consultation (archives, bibliothèque, photothèque, vidéos) sera mis à la disposition du public, des chercheurs et des étudiants. Des ateliers mémoire et témoignages pourront aussi y avoir lieu.

 

 

NACÉO sera doté d’infrastructures innovantes faisant appel au visuel et au son pour recréer des ambiances propres aux ports de pêche. La mise en scène sera de rigueur avec des effets spéciaux, des supports multimédias et numériques. Un espace qui se voudra à la jonction entre les hommes et leur territoire. Des objets issus de collections des réserves du MASC, d’OLONA, de l’AVVAS et d’OCÉAM seront aussi présentés. Au cours de la visite s’entremêleront immersion, surprise, évolutivité et interactivité.

Depuis l’espace d’accueil, le public est invité à une « plongée » spatiale et temporelle vers la boîte noire située dans les douves du château.

Un « ruban bleu » longe le parcours : c’est l’océan. C’est vers lui que l’on se tourne lorsque l’on évoque la navigation, les techniques de pêche, les dangers de la mer… Mais de l’autre côté, un « ruban terrestre » évoque la vie à terre en l’absence des marins. C’est là que le public découvrira la vie quotidienne des femmes de marin, des charpentiers de navires et l’ambiance si singulière des quais. L’histoire conjointe du port et de la ville se déroule jusqu’au Vendée-Globe à travers des mutations structurelles comme le passage de la voile au moteur.

Scénographie

Le parcours muséographique est un récit. Tout au long du parcours des « portraits » de célébrités sablaises ou de « simples » témoins donnent vie à ce récit. Ce sont des rencontres. On y croise Collinet le célèbre armateur du XVIIIe siècle, Nau l’Olonnais le flibustier des Caraïbes, Paul-Emile Pajot dans son atelier… mais aussi une veuve d’armateur, un mousse, un sauveteur en mer, une ouvrière de conserverie…

On déambule aussi sur le remblai entre les casinos et les cris des enfants jouant sur le sable chaud. L’âme des Sables doit transpirer à travers la scénographie.

Interactivité et Evolutivité

Le parcours repose sur un jeu de questions-réponses qui doivent éveiller la curiosité du public sous la forme de jeux et de dispositifs numériques. Les enfants en sont plus particulièrement le public cible et notamment les scolaires. On peut s’imaginer être mousse ou femme de marin…

Le centre d’interprétation n’est pas figé, il a la capacité de se renouveler et de s’enrichir au fil des années.

De plus, ce futur centre assurera une cohérence culturelle et historique avec la Villa Charlotte toute proche. Le quai de La Chaume va ainsi devenir un emblème de la culture maritime. Entre le prieuré Saint-Nicolas, la jetée, l’entrée du port, le mémorial des péris en mer, la Villa Charlotte, son parc et le futur centre d’Interprétation des gens de mer NACÉO, le quai de La Chaume va devenir le quai de la mémoire et de l’ouverture maritime.


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Un Centre de référence

Un collectif d’associations et d’universitaires compose le comité scientifique au rang desquelles les associations OLONA, AVVAS et OCÉAM.
La vocation de ce centre d’interprétation se veut résolument tournée vers la recherche scientifique et l’ouverture vers le milieu universitaire (Nantes, Lorient, La Rochelle et Poitiers). Plusieurs professeurs font partie du comité scientifique et l’on envisage l’organisation de colloques ou journées d’études d’autant que les infrastructures d’accueil seront présentes à proximité immédiate (villa Charlotte). Par ailleurs, le futur musée accueillera un centre de recherches composé d’une bibliothèque d’histoire maritime locale et nationale, des collections et des archives. La Ville des Sables pourra dès lors s’afficher comme un port de recherche résolument tourné vers la mer.

 

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Lancement de la campagne de donation 2022 pour « Le Reporter sablais »
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Les Sables-d’Olonne Vendée. Le Bowling transformé dans l’attente des agrandissements de Port-Olona

 

Le Bowling transformé dans l’attente des agrandissements de Port-Olona

La transformation de l’ancien Bowling « Le Regency » (Sarl Bowling des Sauniers) en une salle de danse est bien réelle.
Mais elle n’a pas vocation à perdurer.

Il s’agit d’une solution provisoire mais intéressante dans la mesure où elle permettra de proposer une très belle salle aux nombreuses personnes désireuses de danser dans un équipement de qualité.
Les salles de danse manquent terriblement aux Sables d’Olonne et la demande est forte notamment pour les thés dansants.
La piste – de 503 m2 sur un total de 1820 m2 – devrait être splendide une fois aménagée. Pour l’instant les équipements de bowling ont été retirés et vendus.

La deuxième vocation à venir de cet équipement sera la location: pour des AG, des pots de l’amitié, pour des réunions d’associations etc…
Elle est totalement adaptée avec de grands espaces, des accès faciles, des parkings, un très long bar pouvant faciliter des buffets associatifs ou de particuliers, des salles et salons.
Le service de la Vie associative de la Ville gérera cet espace comme il le fait déjà pour d’autres lieux.

Rappelons que la Ville cherche à étendre les surfaces pour l’agrandissement et l’aménagement progressif et maîtrisé de Port-Olona. De l’autre côté de la voie routière sont donc rachetés prograssivement les bâtiments et places de parking disponibles.
Le Bowling avait fait l’objet d’une délibération le 13 décembre 2021 en vue de sa reprise.

L’aménagament de Port-Olona ne se fera qu’à long terme et donc, plutôt que de laisser cet équipement à l’abandon, il sera utilisé de manière efficiente.

Les strike seront remplacés par des pas de danse à l’horizon du début de 2024 après des travaux durant l’année à venir.

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Les Sables-d’Olonne Vendée. Après plus de 50 ans, ce week-end la der des der des Veillées chaumoises

 

 

Ce week-en, ce sera la der des der pour Les Veillées Chaumoises après 51 ans !
L’occasion d’avoir une pensée pour Jean Huguet qui en fut la cheville ouvrière.

Les 2 dernières veillées des Veillées Chaumoises auront pour thème la liturgie des saisons :
le Printemps, la St-Jean, l’Automne et Noël.

A la fin de chaque séquence sera diffusée une vidéo souvenir permettant de rappeler les moments incontournables de décennies de Veillées chaumoises.

Dates:
– samedi 10 décembre 2022 à 20h30
– dimanche 11 décembre 2022 à 15h30.
Tarif : 10€,
5€ pour les 10-14 ans, gratuit pour les enfants de – de 10 ans.

Réservations:
Tél. 06 68 25 02 11 et 06 60 04 13 31
ou
Salle des fêtes de la Chaume, réservations les vendredi 9 et samedi 10 décembre, de 10h à 12h.

 

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Vendée Les Sables-d’Olonne. NACÉO Les fouilles archéologiques en reportage photos

 

Vendée Les Sables-d’Olonne. NACÉO Les fouilles archéologiques en reportage photos

Le projet Nacéo, un lieu situé à la Tour d’Arundel à La Chaume, est destiné à conter L’Aventure des Gens de Mer. Avant sa réalisation, des fouilles archéologiques sont légalement obligatoires.

Nacéo, Tour d’Arundel – Les Sables-d’Olonne Vendée

Trois étapes prévues
– Des fouilles dites de diagnostic: celles-ci ont commencé la semaine dernière et se poursuivront durant quelques semaines; du 19 septembre au 7 novembre 2022.
– La réalisation et la diffusion d’un « Rapport de fouilles » qui servira de base stratégique;
– Puis, sur la base des recherches effectuées durant les fouilles dites de diagnostic, des fouilles bien plus importantes seront effectuées sur toute la zone, entre mars et juin 2022.

1ère Etape en cours
Les premières fouilles ont donc été effectuées dans cette partie, les douves. C’est là que des traces intéressantes ont été trouvées comme, par exemple, des morceaux de tuiles romaines, et des pierres de l’ancien Château de La Chaume (dans une sorte de remblai constitué par un mélange de sédiments et de pierres qui ont versé – ou ont été versées lors de la destruction sur ordre de Louvois – dans les douves).
Les pierres sont d’une taille assez importantes.
Les trous d’une profondeur d’environ 2m50 ont été rebouchés. De très nombreuses photos ont été prises: elles seront divulguées lorsque le service réalisant ces fouilles diffusera son Rapport de fouilles.

Photos: zone concernée des douves où ont eu lieu les premières recherches

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1ère Etape, 2ème phase
On est actuellement dans la deuxième phase où deux fouilles de diagnostic sont réalisées.
La première est bien avancée (photo ci-dessous).

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On peut apercevoir de la roche et, par dessus, deux couches différentes et superposées (flèches rouges), sensiblement compactées. Ce qui laisse à penser qu’il s’agirait d’un cheminement vers le château.
Ont été trouvées quelques pièces de « mobilier » intéressantes, comme des morceaux de céramique.
Les scientifiques procéderont plus tard aux datations. L’époque médiévale fut longue, plus de 1000 ans, du baptême de Clovis en 496 au 16ème siècle.

La deuxième zone de fouille de diagnostic se situe Place Maraud (photo ci-dessous). Elle a commencé aujourd’hui même.

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Et la troisième s’effectuera très prochainement dans cette troisième zone, près du pin parasol, entre les deux références rouges (ci-dessous).

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Nous le rappelons, il s’agit de fouilles de diagnostics pour un éclairage, avant d’effectuer des fouilles bien plus importantes, bien plus profondes, entre février et juin 2023.

Pour l’instant, aucune pièce en or n’a été découverte et il est peu probable que l’on trouve un trésor.
La seule richesse que l’on obtiendra sera culturelle, historique, patrimoniale.
Et totalement en phase avec le projet à venir, qui sera achevé fin 2025, d’un Musée des Gens de mer situé dans l’enceinte de la Tour d’Arundel.



Rappel de notre article précédent

Cette tour est un symbole de l’histoire maritime des Sables d’Olonne
Dès l’époque médiévale la Tour d’Arundel – et le feu (phare) qui se trouvait à son sommet – ont guidé les marins et navigateurs qui entraient ou sortaient du havre d’Olonne, port salicole d’importance sur la façade Atlantique.
Le château-forteresse Gaultier avait été construit entre le 12ème et le 15ème siècle. La tour en faisait partie  et fut aussi un ancien siège du Gouverneur des Sables d’Olonne.
Il subira les vicissitudes liées aux guerres entre catholiques et huguenots. Ce qui fait qu’en 1689, l’enceinte et les murs du château furent arasés
Le feu (phare marin), positionné sur la Tour, fut restauré entre 1854 et 56.

La Tour d’Arundel – Les Sables d’Olonne Vendée

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Histoire

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, on ne parle jamais de la tour d’Arundel mais du feu ou du phare de La Chaume. Il est vraisemblable que lors de travaux de restauration (1854-1856) on ait repris le nom d’une ancienne tour qui existait à l’entrée directe du chenal. Cette tour s’appelait Arbondelle ou Arondel. D’Arbondelle à Arundel, il n’y a qu’un pas…

La tour fait partie du château-forteresse Gaultier, ancien siège du gouverneur des Sables. Il fut démantelé en 1689. Au début du XVIIIe siècle, le château est en ruines.

Le corps de logis, la tour, les remparts et les douves sont à l’abandon. Seule subsiste la tourelle servant de phare qui se dresse sur un éperon rocheux dominant le chenal et l’antique havre d’Olonne.

Dès le XIIe siècle, les princes de Talmont ont initié la construction d’une tour et d’une forteresse qui annonçait l’entrée du havre d’Olonne aux navires venus chercher du sel, du vin et du blé aux ports d’Olonne comme la Roulière et la Girvière.

Quand en 1218 le prince de Talmont, Savary de Mauléon, crée un village-neuf à La Chaume avant son départ en croisade, la tour existe déjà.

Au cours du Moyen-âge, le port des Sables supplante petit à petit celui de Talmont. En 1472 quand le roi Louis XI passe aux Sables, il mesure tout l’intérêt de bâtir un véritable port ouvert sur l’Atlantique entre Nantes et La Rochelle. La tour reste propriété seigneuriale jusqu’en 1792. Vendue comme Bien national, elle est rachetée par l’État en 1835.

Dès son origine, cette tour a servi de phare aux marins qui accédaient au havre d’Olonne. L’entrée du port était périlleuse en raison de la houle, de bancs de sable et de roches. Au début du XIXe siècle, on se plaint régulièrement de sa trop faible luminosité qui cause de nombreux naufrages.

Cette tour a subi deux grandes phases de travaux au cours du XIXe siècle. Une première entre 1813 et 1819 avec surélévation du feu grâce à une tourelle de 5,70 mètres.
Une seconde phase de travaux est menée entre 1854 et 1856. Cette re-construction a donné à la tour la physionomie qu’on lui connaît de nos jours.

(Partie histoire: Sources Nacéo – Ville des Sables-d’Olonne)

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Vendée Les Sables-d’Olonne. NACÉO Les fouilles archéologiques commencées: des traces intéressantes

 

NACÉO Les fouilles archéologiques commencées: des traces intéressantes

Le projet Nacéo, un lieu situé à la Tour d’Arundel à La Chaume destiné à conter L’Aventure des Gens de Mer
nécessite légalement des fouilles archéologiques.
Celles-ci ont commencé la semaine dernière et se poursuivront durant environ trois semaines.

© Le Reporter sablais – Espace Nacéo sur 1100m2 en souterrain

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Le lieu de la construction, en grande partie souterraine sur un niveau, sera situé à l’arrière de la Tour d’Arundel, dans cette zone gazonnée correspondant aux douves.

Des pierres de l’ancien Château de La Chaume
Les résultats des premières fouilles ont permis de découvrir quelques traces intéressantes comme, par exemple, des morceaux de tuiles romaines, et des pierres de l’ancien Château de La Chaume (dans une sorte de remblai, un mélange de sédiments et de pierres qui ont versé – ou ont été versées lors de la destruction – dans les douves).

Le château-forteresse Gaultier avait été construit entre le 12ème et le 15ème siècle. La tour en faisait partie  et fut aussi un ancien siège du Gouverneur des Sables d’Olonne.
Il subira les vicissitudes liées aux guerres entre catholiques et huguenots. Ce qui fait qu’en 1689, l’enceinte et les murs du château furent arasés
Le feu (phare marin), positionné sur la Tour, fut restauré entre 1854 et 56.

Les pierres trouvées lors des fouilles de la semaine dernière proviennent de cet ancien château détruit sur ordre de Louvois. Les fouilles ont été réalisées sur cette partie juqu’à 2m50 de profondeur, jusqu’à la roche chaumoise, support de la Tour; donc impossible d’aller plus profondément.
Les fouilles vont se poursuivre sur certaines zones de la Place Maraud.
Elles devraient être achevées en novembre; s’ensuivra un « Rapport de fouilles ».

Cette tour est un symbole de l’histoire maritime des Sables d’Olonne
Dès l’époque médiévale la Tour d’Arundel – et le feu (phare) qui se trouvait à son sommet – ont guidé les marins et navigateurs qui entraient ou sortaient du havre d’Olonne, port salicole d’importance sur la façade Atlantique.

La Tour d’Arundel – Les Sables d’Olonne Vendée

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Histoire

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, on ne parle jamais de la tour d’Arundel mais du feu ou du phare de La Chaume. Il est vraisemblable que lors de travaux de restauration (1854-1856) on ait repris le nom d’une ancienne tour qui existait à l’entrée directe du chenal. Cette tour s’appelait Arbondelle ou Arondel. D’Arbondelle à Arundel, il n’y a qu’un pas…

La tour fait partie du château-forteresse Gaultier, ancien siège du gouverneur des Sables. Il fut démantelé en 1689. Au début du XVIIIe siècle, le château est en ruines.

Le corps de logis, la tour, les remparts et les douves sont à l’abandon. Seule subsiste la tourelle servant de phare qui se dresse sur un éperon rocheux dominant le chenal et l’antique havre d’Olonne.

Dès le XIIe siècle, les princes de Talmont ont initié la construction d’une tour et d’une forteresse qui annonçait l’entrée du havre d’Olonne aux navires venus chercher du sel, du vin et du blé aux ports d’Olonne comme la Roulière et la Girvière.

Quand en 1218 le prince de Talmont, Savary de Mauléon, crée un village-neuf à La Chaume avant son départ en croisade, la tour existe déjà.

Au cours du Moyen-âge, le port des Sables supplante petit à petit celui de Talmont. En 1472 quand le roi Louis XI passe aux Sables, il mesure tout l’intérêt de bâtir un véritable port ouvert sur l’Atlantique entre Nantes et La Rochelle. La tour reste propriété seigneuriale jusqu’en 1792. Vendue comme Bien national, elle est rachetée par l’État en 1835.

Dès son origine, cette tour a servi de phare aux marins qui accédaient au havre d’Olonne. L’entrée du port était périlleuse en raison de la houle, de bancs de sable et de roches. Au début du XIXe siècle, on se plaint régulièrement de sa trop faible luminosité qui cause de nombreux naufrages.

Cette tour a subi deux grandes phases de travaux au cours du XIXe siècle. Une première entre 1813 et 1819 avec surélévation du feu grâce à une tourelle de 5,70 mètres.
Une seconde phase de travaux est menée entre 1854 et 1856. Cette re-construction a donné à la tour la physionomie qu’on lui connaît de nos jours.

(Partie histoire: Sources Nacéo – Ville des Sables-d’Olonne)

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CASTING DE FIGURANTS Vendée. Téléfilm Clemenceau et Marguerite (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 

CASTING DE FIGURANTS Vendée. Téléfilm Clemenceau et Marguerite

Pour le téléfilm CLEMENCEAU ET MARGUERITE, réalisé par Lorraine Lévy, la production recherche des figurants femmes et hommes de 18 à 80 ans sur le secteur de Saint-Vincent-sur-Jard en Vendée pour interpréter :
– des marchands de poissons,
– des femmes de pêcheurs,
– des passants hommes et femmes, de tous âges (minimum 18 ans).

Pour une scène de marché aux poissons des années 1920.

Attention, le film se déroulant dans les années 1920, il est nécessaire :
* Pour les hommes : de porter de préférence la moustache, la barbe ou le bouc. Pas de coupe de cheveux moderne.
* Pour les femmes : d’avoir des cheveux de couleur naturelle, mi-longs maximum (pas de mèches).


Synopsis :
Lorsque le 2 mai 1923, Clemenceau rencontre Marguerite Baldensperger, il a 82 ans, elle en a 41. Elle vient lui réclamer un livre destiné à une collection d’ouvrages historiques qu’elle dirige chez Plon. Le Tigre, qui n’a rien perdu de sa superbe, est un homme blessé depuis que la République l’a injustement remercié. Marguerite est une femme broyée par le suicide de sa fille de 17 ans. Entre eux, l’alchimie est immédiate. Et Clemenceau propose à Marguerite ce pacte faustien : « Je vous aiderai à vivre, vous m’aiderez à mourir ». En seulement six années, ce ne sont pas moins de 668 lettres sublimes, drôles et enflammées que Clemenceau écrira à une Marguerite conquise.

Lieu : secteur de Saint-Vincent-sur-Jard en Vendée
Période de tournage : une journée la dernière semaine de septembre 2022
Rémunéré au tarif conventionnel en vigueur.
Ce film est accompagné par le Bureau d’Accueil des Tournages des Pays de la Loire.


Merci d’envoyer très rapidement votre candidature à clemenceaumargueritecast@gmail.com,
en précisant VENDEE dans l’objet et en joignant :

  • Une photo en portrait et en pied – habillé de façon classique, (robe longue, jupe longue pour les femmes, chemise et pantalon classique pour les hommes).
    Pas de maquillage, pas de photo type selfie, ni de filtre. Pas de lunettes de vue sur les photos.
  • Votre âge et vos coordonnées (adresse postale et numéro de téléphone)
  • Votre taille

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Challans Vendée. Magnifique Patrimoine audiovisuel et historique à découvrir: Fresque n°4

Vendée – Patrimoine audiovisuel: Michel Drucker inaugure à Olonne-sur-Mer des fresques vidéo de l’INA

C’était en avril 2018, il y a presque 3 ans.
Michel Drucker avait inauguré devant les caméras du Reporter sablais, les fresques de l’INA dédiées à l’histoire au Pays des Olonnes.
C’est que la médiathèque d’Olonne s’était orientée vers l’image et entendait trouver des moteurs dynamiques pour mettre en avant cette spécificité.
L’INA connu pour son exceptionnel catalogue d’images, notamment télévisées depuis les années 50, était le partenaire idéal pour apporter la touche nécessaire en matière d’histoire et de patrimoine.
Il est vrai que l’INA est incomparable (14 000 000 heures de documents radio et télévision >> 120 chaînes de radio et de télévision captées 24h/24 au titre du dépôt légal >> 14 000 sites web média >> 34 000 titres de cinéma), tant pour ses images que pour ses tarifs…
Il aura quand même fallu débourser 140.000 € popur ce partenariat comprenant la réalisation de fresques avec 300 films sur la Vendée et leur diffusion dans la médiathèque.
Les films sont accompagnés de descriptifs détaillés, très enrichissants sur le plan de la connaissance, avec grand intérêt historique et sociologique.
Ces films sont regroupés sous le nom de « Regard sur la Vendée ».

Nous profitons de cet article pour regretter que les fonds numérisés du Centre national du Cinéma (CNC) ne soient pas visibles sur un poste de consultation multimédia dans la médiathèque d’Olonne pour les chercheurs, étudiants et professionnels.
Cela permettrait de visualiser une collection de 7000 références numérisées rassemblant des courts et long métrages français et étrangers exceptionnels dont les 1433 films des Frères Lumière (entre 1895 et 1905) et ouvrirait une nouvelle thématique sur une ville très (trop?) orientée sur la tourisme et le nautisme.
A ce jour, il y a 7 centres de consultation INA, et 40 postes de consultation dans des médiathèques: http://www.inatheque.fr/consultation/services-de-consultation.html

Lors de cette présentation du partenariat avec l’INA, Michel Drucker – parrain de la Médiathèque – en profita pour rappeler les liens qu’il avait avec Les Sables d’Olonne et la Vendée.

Vous trouverez ci-dessous:
– une vidéo fresque de Vendée, spécialement choisie par les spécialistes du patrimoine du Reporter sablais (une cinquantaine parmi les 300 seront proposés à nos lecteurs: suivez nos titres d’articles: Fresque 1, Fresque 2 etc…);
– la vidéo dans laquelle Michel Drucker rappelle ses liens avec Les Sables d’Olonne et la Vendée.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

18 juillet 1962 – La vendéenne Jacqueline Auriol (née à Challans)
Au dessus d’Istres, dans un Mirage III C, pour battre le record féminin de vitesse en circuit fermé

 

 

 

 

Vendée Les Sables-d’Olonne. NACÉO: à la découverte de l’aventure des Gens de Mer

 

Les Sables-d’Olonne. NACÉO: à la découverte de l’aventure des Gens de Mer

 

Naissance à La Chaume de Nacéo qui retracera L’Aventure des Gens de Mer – Partie 1

Le Conseil municipal des Sables d’Olonne a validé le projet Nacéo, un lieu situé à la Tour d’Arundel à La Chaume destiné à conter L’Aventure des Gens de Mer.

© Le Reporter sablais – Espace Nacéo sur 1100m2 en souterrain

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Le lieu de la construction, en grande partie souterraine sur un niveau, sera situé à l’arrière de la Tour d’Arundel, dans cette zone gazonnée correspondant aux douves.

 

 

 

 

 

L’accès se fera depuis la Place Maraud, depuis l’espace où était autrefois situé le canot de sauvetage, à partir d’un tunnel rejoignant les douves. La poursuite de la visite se fera à l’intérieur de la Tour.

Quand la station de sauvetage est créée en 1863, il lui faut attendre 1867 pour qu’elle reçoive un premier canot qui sera remisé dans un abri au pied de la tour d’Arundel. Cet abri appelé « la pétrolière » resta en place jusqu’à sa démolition en 1996. Les Ponts et Chaussées y entreposaient par la suite du matériel à l’usage des phares. Sur la place Maraud, les femmes de marins faisaient sécher leurs filets de pêche (les rets) sur de grands pieux en châtaignier (les pous).
Les canotiers – sauveteurs – recrutés essentiellement à La Chaume du fait de la proximité avec l’abri tiraient l’embarcation dans le port grâce à une cale. Une voûte creusée sous le quai de la Chaume permettait l’accès au port. NACÉO sera aussi l’occasion de rendre hommage au courage des gens de mer qui n’hésitaient pas à affronter les éléments pour sauver leurs camarades en danger.

Ces marins ont été les acteurs de drames terribles comme le 24 avril 1868 où le canot de sauvetage sort pour secourir la chaloupe de pêche Cœur de Jésus et Marie. Si le canot arrive à atteindre la chaloupe en péril auprès des Barges et à recueillir son équipage, une lame monstrueuse s’abat sur l’esquif et le renverse. Cette terrible fortune de mer fit 14 victimes. Elles reposent au pied d’une stèle au vieux cimetière de La Chaume dans le « Carré des Héros ».
Anselme Maraud (1842-1910), le patron du canot, échappa à cette tragédie c’est la raison pour laquelle la place porte son nom.

 

Ce sont environ 1700 m2 qui seront destinés à l’exposition muséale; la partie existante sur environ 600m2 et la nouvelle partie sur un étage souterrain de 1100 m2 environ.

 

 

Le coût sera de 7, 9 millions d’€ HT.
La Ville sollicitera ses partenaires habituels, le département de la Vendée, la Région des Pays de la Loire et l’Etat.
Les études seront réalisées en 2022 et 2023 et les travaux en 2024 et 2025. Mise en service espérée à la fin de l’année 2025 pour ce qui sera un haut lieu de la culture et de l’identité sablaise.

Le projet n’est pas ficelé dans ses moindres détails. C’est un projet pour les Sablais d’hier, d’aujourd’hui et de demain, que l’on va essayer de partager avec les Chaumois et les Sablais.
On a donc programmer une réunion publique qui aura lieu le 11 février 2022 à 18h30 à la Salle des Fêtes de La Chaume.
Il y aura aussi, à titre d’information, une exposition sur panneaux autour d’Arundel visant à présenter les grandes lignes du projet, et cela du 31 janvier à la fin août 2022.

Lancement de Nacéo – Les Sables-d’Olonne Vendée

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Le nom choisi est Nacéo, une anagramme de Océan, cet océan nourricier qui a permis la création de la Ville des Sables d’Olonne. Dans Nacéo, il y a aussi l’image de la naissance. C’est un nom qui se veut moderne, qui doit piquer la curiosité des Sablais et des visteurs, qui doit devenir un nouveau lieu touristique mais aussi un site culturel.
L’objectif est d’attirer environ 75.000 visiteurs par an, ce qui devrait permettre l’autofinancement du fonctionnement, seul l’investissement restant alors à la charge de la Ville (avec ses partenaires financeurs).

Sur le quai de La Chaume se dessine progressivement le quai de la Culture des Sables d’Olonne avec Nacéo, la Villa Charlotte – villa Médicis de la Mer – le Prieuré Saint-Nicolas. On est sur un espace identitaire fort, culturel, l’avenir tel que nous le dessinons et tel que nous l’avons présenté lors des dernières élections municipales permettra aux Sables d’Olonne, à travers ce projet et d’autres, de devenir une ville de culture, d’art et d’histoire.



NACÉO: le site de la Tour d’Arundel était une évidence –
 Partie 2

Le projet sera décidé dans 10 jours par le Conseil municipal des Sables d’Olonne.
Mais, d’ores-et-déjà la commission ad-hoc a donné un avis positif.
« La majorité municipale est très motivée, nous précise le maire Yannick Moreau. Il y a un fort engagement de notre part, et le projet est bien accueilli. »
« C’est un honneur pour la Ville de mettre en place ce projet qui est attendu depuis longtemps, c’est un projet nécessaire pour fédérer et offrir davantage de culture aux Sablais et aux visiteurs », ajoute Yannick Moreau.

«Parce que l’océan, l’appel du large, l’esprit d’aventure… sont dans l’ADN des Sables d’Olonne ; depuis la Grande pêche à Terre-Neuve, jusqu’aux aventures du Vendée Globe.
Parce qu’il est essentiel de raconter cette histoire, de partager et de transmettre cette passion.
Nacéo verra le jour à La Chaume, berceau maritime de la cité, c’était une évidence pour nous», conclut Yannick Moreau.

 

© Le Reporter sablais – Espace Nacéo sur 1100m2 en souterrain

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POURQUOI LA TOUR D’ARUNDEL ?
Le site composé de la Tour d’Arundel et du château Saint-Clair a été retenu pour accueillir Nacéo.
Parce que, depuis plus d’un millénaire, ce phare éclaire la ville. Avec Nacéo il va continuer à éclairer l’avenir de la Cité.

Parce que cette tour est un symbole de l’histoire maritime des Sables d’Olonne.
Au pied de cette tour est né le port primitif de La Chaume (jadis appelée « Anse des fontaines »), et c’est là que se situait aussi le port-abri du canot de sauvetage au XIXe siècle.

Dès l’époque médiévale la Tour d’Arundel – et le feu (phare) qui se trouvait à son sommet – ont guidé les marins et navigateurs qui entraient ou sortaient du havre d’Olonne, port salicole d’importance sur la façade Atlantique.

La Tour d’Arundel – Les Sables d’Olonne Vendée

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Pourquoi ce nom ?
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, on ne parle jamais de la tour d’Arundel mais du feu ou du phare de La Chaume. Il est vraisemblable que lors de travaux de restauration (1854-1856) on ait repris le nom d’une ancienne tour qui existait à l’entrée directe du chenal. Cette tour s’appelait Arbondelle ou Arondel. D’Arbondelle à Arundel, il n’y a qu’un pas…

La tour fait partie du château-forteresse Gaultier, ancien siège du gouverneur des Sables. Il fut démantelé en 1689. Au début du XVIIIe siècle, le château est en ruines.

Le corps de logis, la tour, les remparts et les douves sont à l’abandon. Seule subsiste la tourelle servant de phare qui se dresse sur un éperon rocheux dominant le chenal et l’antique havre d’Olonne.

Dès le XIIe siècle, les princes de Talmont ont initié la construction d’une tour et d’une forteresse qui annonçait l’entrée du havre d’Olonne aux navires venus chercher du sel, du vin et du blé aux ports d’Olonne comme la Roulière et la Girvière.

Quand en 1218 le prince de Talmont, Savary de Mauléon, crée un village-neuf à La Chaume avant son départ en croisade, la tour existe déjà.

Au cours du Moyen-âge, le port des Sables supplante petit à petit celui de Talmont. En 1472 quand le roi Louis XI passe aux Sables, il mesure tout l’intérêt de bâtir un véritable port ouvert sur l’Atlantique entre Nantes et La Rochelle. La tour reste propriété seigneuriale jusqu’en 1792. Vendue comme Bien national, elle est rachetée par l’État en 1835.

Dès son origine, cette tour a servi de phare aux marins qui accédaient au havre d’Olonne. L’entrée du port était périlleuse en raison de la houle, de bancs de sable et de roches. Au début du XIXe siècle, on se plaint régulièrement de sa trop faible luminosité qui cause de nombreux naufrages.

Cette tour a subi deux grandes phases de travaux au cours du XIXe siècle. Une première entre 1813 et 1819 avec surélévation du feu grâce à une tourelle de 5,70 mètres.
Une seconde phase de travaux est menée entre 1854 et 1856. Cette re-construction a donné à la tour la physionomie qu’on lui connaît de nos jours.
Les deux salles du corps de logis abritent aujourd’hui le musée de la mer de l’association OCÉAM.

 

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Et puis parce que c’est un site idéal
Un site au cœur du berceau des Sables d’Olonne, au bord du chenal… quoi de mieux pour plonger dans l’expérience Nacéo. Un positionnement parfait qui permettra une bonne compréhension de l’espace portuaire et de l’organisation de la ville.

Le lieu de la construction, en grande partie souterraine sur un niveau, sera situé à l’arrière de la Tour d’Arundel, dans cette zone gazonnée correspondant aux douves.
L’accès se fera depuis la Place Maraud, depuis l’espace où était autrefois situé le canot de sauvetage, à partir d’un tunnel rejoignant les douves. La poursuite de la visite se fera à l’intérieur de la Tour.

Ce sont environ 1700 m2 qui seront destinés à l’exposition muséale; la partie existante sur environ 600m2 et la nouvelle partie sur un étage souterrain de 1100 m2 environ, en contrebas de la tour d’Arundel et du château Saint-Clair sur un terrain ayant autrefois fait office de douves.

 

 

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Architecture et conception

Nacéo sera enterré dans ces douves.
Le mot d’ordre pour ce projet qualitatif est d’être le plus discret possible afin de conserver l’image actuelle, afin de ne pas transgresser des principes séculaires dont celui de ne pas détériorer l’identité du quartier et de ses quais.
La tour d’Arundel restera le cap visuel attirant les regards et la place Maraud reflètera l’identité maritime du site.
Les visiteurs pourront, lors de la visite, monter au sommet de la Tour d’Arundel pour embrasser son panorama à 360°, après avoir fait une pause dans la cour du château qui sera réaménagée.

 


NACÉO: conter l’histoire des Gens de Mer – Partie 3

« Ce beau projet consiste à créer un espace culturel et mémoriel dédié à l’aventure des gens de mer, à l’incroyable histoire de ces femmes et de ces hommes qui ont forgé la réputation de notre ville » déclare le maire des Sables d’Olonne.

 

La particularité de Nacéo c’est qu’il sera axé sur les Gens de Mer, bien plus que sur les aspects techniques de la pêche ou les objets.
Ce sont les acteurs du monde maritime qui seront au coeur de ce projet, leur vie sera racontée.
D’ores et déjà, Hervé Retureau a commencé à filmer des témoins de cette aventure, a lancé un travail de collecte de la mémoire par le biais d’enregistrements vidéo. Et cet axe sera poursuivi intensément afin de récolter le maximum d’informations sur la vie de ceux qui ont fait et font Les Sables d’Olonne.

Bien sûr, il y aura aussi des documents et des objets. D’ailleurs des dons ont déjà été reçus – sabots, maquettes de bateau etc… – qui complètent les collections existantes.
« Mais, nous indique Jean-François Dejean, maire-adjoint chargé de la Culture, tout ne pourra être exposé mais il est prévu une salle d’exposition temporaire qui permettra de faire tourner les collections et de mettre en avant certains aspects de cette vie maritime. »

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On sait que des collections recèlent des objets du néolithique qui ont été découvert sur les plages des sables d’Olonne.
« On possède beaucoup de pièces datant d’après 1900, que ce soit des documents, des cartes postales etc… mais par exemple pour la période médiévale, c’est beaucoup plus compliqué…. Pour les présentations, il sera alors nécessaire de reconstituer les choses », 
nous précise Hervé Retureau.

L’ambition de ce projet
Nacéo racontera l’histoire de la Ville, de son port et des Gens de Mer, qu’ils furent pêcheurs de morue, sardiniers, armateurs, capitaines au long-cours, mousses ou ouvrières d’usine.
De nos sjours en France, aucun musée maritime ne place les Gens de Mer sur le devant de la scène.
Cet espace sera réalisé avant tout pour conter leur histoire, leur aventure, la vie de ces gens qui ont été à l’origine du développement des Sables d’Olonne.


Nacéo comprendra trois espaces :

1- L’espace accueil-boutique sur la zone actuellement non exploitée de la Place Maraud. Il devra évoquer la physionomie de l’ancien abri du canot de sauvetage qui s’y trouvait en lieu et place afin de rendre hommage au courage et à la bravoure des sauveteurs en mer.
Une salle d’exposition temporaire, un espace de documentation et des bureaux administratifs compléteront l’ensemble.

2- L’espace muséographique dans les douves. Aménagé par le biais d’une scénographie dynamique.

3- L’espace muséographique dans la tour et le château
La tour fera partie de la scénographie et son ascension sera facilitée par la construction d’un ascenseur interne. Des démarches ont été engagées auprès des Phares et Balises pour que la Ville puisse disposer, sur la longue durée, du monument (par le biais d’un bail emphytéotique) tout en laissant aux Phares et Balises une servitude d’accès à la lanterne.
Le château Saint-Clair intégrera une salle pédagogique et une salle d’exposition consacrée au sauvetage en mer.

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Calendrier prévisionnel :

– Février 2022 : Appel à projet et concours d’architecte Exposition et réunion publique
– 2022 – 2023 : Concours d’architecte Avant-Projet Sommaire puis Avant Projet Définitif
– 2024 – 2025 : Travaux
– Fin 2025 : Livraison du chantier.

Fréquentation prévisionnelle :
75 000 personnes/an (les coûts de fonctionnement et de personnel devront être couverts par les entrées).

Temps de visite : environ 1h30
Période d’ouverture : ouverture toute l’année en deux saisons (haute et basse) avec des horaires adaptés. Ouverture les week-ends et jours feriés.


NACÉO: le Parcours de la visite du musée – Partie 4

Il se décline en 8 pôles complémentaires de l’accueil à la sortie.
L’espace accueil-billetterie sera situé sur un espace actuellement inexploité de la place Maraud qui accueillait autrefois l’ancien canot de sauvetage. Un espace sera également dédié aux expositions temporaires et aux réunions d’associations. Enfin, un centre de documentation et de consultation (archives, bibliothèque, photothèque, vidéos) sera mis à la disposition du public, des chercheurs et des étudiants. Des ateliers mémoire et témoignages pourront aussi y avoir lieu.

 

 

NACÉO sera doté d’infrastructures innovantes faisant appel au visuel et au son pour recréer des ambiances propres aux ports de pêche. La mise en scène sera de rigueur avec des effets spéciaux, des supports multimédias et numériques. Un espace qui se voudra à la jonction entre les hommes et leur territoire. Des objets issus de collections des réserves du MASC, d’OLONA, de l’AVVAS et d’OCÉAM seront aussi présentés. Au cours de la visite s’entremêleront immersion, surprise, évolutivité et interactivité.

Depuis l’espace d’accueil, le public est invité à une « plongée » spatiale et temporelle vers la boîte noire située dans les douves du château.

Un « ruban bleu » longe le parcours : c’est l’océan. C’est vers lui que l’on se tourne lorsque l’on évoque la navigation, les techniques de pêche, les dangers de la mer… Mais de l’autre côté, un « ruban terrestre » évoque la vie à terre en l’absence des marins. C’est là que le public découvrira la vie quotidienne des femmes de marin, des charpentiers de navires et l’ambiance si singulière des quais. L’histoire conjointe du port et de la ville se déroule jusqu’au Vendée-Globe à travers des mutations structurelles comme le passage de la voile au moteur.

Scénographie

Le parcours muséographique est un récit. Tout au long du parcours des « portraits » de célébrités sablaises ou de « simples » témoins donnent vie à ce récit. Ce sont des rencontres. On y croise Collinet le célèbre armateur du XVIIIe siècle, Nau l’Olonnais le flibustier des Caraïbes, Paul-Emile Pajot dans son atelier… mais aussi une veuve d’armateur, un mousse, un sauveteur en mer, une ouvrière de conserverie…

On déambule aussi sur le remblai entre les casinos et les cris des enfants jouant sur le sable chaud. L’âme des Sables doit transpirer à travers la scénographie.

Interactivité et Evolutivité

Le parcours repose sur un jeu de questions-réponses qui doivent éveiller la curiosité du public sous la forme de jeux et de dispositifs numériques. Les enfants en sont plus particulièrement le public cible et notamment les scolaires. On peut s’imaginer être mousse ou femme de marin…

Le centre d’interprétation n’est pas figé, il a la capacité de se renouveler et de s’enrichir au fil des années.

De plus, ce futur centre assurera une cohérence culturelle et historique avec la Villa Charlotte toute proche. Le quai de La Chaume va ainsi devenir un emblème de la culture maritime. Entre le prieuré Saint-Nicolas, la jetée, l’entrée du port, le mémorial des péris en mer, la Villa Charlotte, son parc et le futur centre d’Interprétation des gens de mer NACÉO, le quai de La Chaume va devenir le quai de la mémoire et de l’ouverture maritime.


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Un Centre de référence

Un collectif d’associations et d’universitaires compose le comité scientifique au rang desquelles les associations OLONA, AVVAS et OCÉAM.
La vocation de ce centre d’interprétation se veut résolument tournée vers la recherche scientifique et l’ouverture vers le milieu universitaire (Nantes, Lorient, La Rochelle et Poitiers). Plusieurs professeurs font partie du comité scientifique et l’on envisage l’organisation de colloques ou journées d’études d’autant que les infrastructures d’accueil seront présentes à proximité immédiate (villa Charlotte). Par ailleurs, le futur musée accueillera un centre de recherches composé d’une bibliothèque d’histoire maritime locale et nationale, des collections et des archives. La Ville des Sables pourra dès lors s’afficher comme un port de recherche résolument tourné vers la mer.

 

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Lancement de la campagne de donation 2022 pour « Le Reporter sablais »
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Vendée Les Sables-d’Olonne. 400ème anniversaire 1622-2022 du sac de la Ville : réédition de La Belle Olonnaise

 




 

Vendée Les Sables-d’Olonne. 400ème anniversaire 1622-2022 du sac de la Ville : réédition de La Belle Olonnaise

La Belle olonnaise est un ouvrage rédigé par Lucien Darville et paru en 1888*. Il fut réédité en 1893 et en 1896.

* Note de Le Reporter sablais:
Une référence mentionne une édition en 1888 chez l’éditeur H. Gautier. Et le livre Un monde nouveau par le même auteur, Lucien Darville, paru en 1889, indique dans la liste de ses précédentes parutions La Belle Olonnaise.
De plus, l’histoire est sorti en feuilleton dans un journal nantais en 1888, ce qui confirme bien sa parution la même année, la promotion de livres se faisant souvent par le biais de feuilleton dans la presse.

Il s’agit d’un roman historique qui plonge le lecteur dans Les Sables d’Olonne de l’époque de Louis XIII.

La belle Olonnaise – Les Sables d’Olonne Vendée

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Il y est question notamment du sac de la Ville en février 1622.

Le Sablais Jean-Michel Joncheray a décidé, à l’occasion du prochain 400ème anniversaire de ce sac, de rééditer ce roman historique tout en y apportant sa patte personnelle par l’ajout de notes et de commentaires aux fins d’éclairer le lecteur du 21ème siècle.

Il considère que La Belle olonnaise – dont le coeur de l’histoire se déroule aux Sables d’Olonne – « est un monument de notre patrimoine et de notre culture ; chacun au pays des Olonnes devrait l’avoir lu. »
« En pleine guerre de religion, écrit à la façon des romans de cape et d’épée, tous les ingrédiens sont réunis pour captiver le lecteur, avec des héros chevaleresques, transcendés par leur sens de l’honneur et du devoir.  Quant aux héroïnes, leur charme ne peut être qu’envoûtant…

L’auteur
L’auteur, Lucien Darville – de son vrai nom Lucien Pucel – était magistrat. Décédé en 1917.
Il démissionna de sa fonction pour, dit-il, « sauvegarder l’indépendance de sa conscience », et poursuivit par une carrière dans les Lettres.
Il est l’auteur de nombreuses œuvres dont deux romans historiques « La Belle Olonnaise » et « Les Trois loups de mer ».

L’Histoire
« L’action est engagée entre le duc de Rohan, traître à son Dieu et à son roi, et la belle Adrienne, femme du syndic des Sables d’Olonne, qui se fait sa conseillère. Celle-ci veut se venger des dédains de Louis de Vaugiraud, et elle arme son mari et le duc pour assouvir sa haine. La lutte dramatique, sanglante, décime protestants et catholiques. Toutefois le roi reste vainqueur, et Adrienne, abandonnée par le sort des armes, atteinte dans sa beauté, meurt repentante. » (A. Lefèvre)

Réédition Jean-Michel Joncheray 2021-22 Les Sables d’Olonne, en vente dans les librairies des Sables d’Olonne ou directement chez l’éditeur en adressant un courriel à jmjlsjmjsa@orange.fr
Prix: 19.50 €

 



Pour aller plus loin

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Réédition

L’ouvrage fut déjà réédité en 1982 par Jean Huguet, fondateur de la maison d’édition Le Cercle d’Or, alors située au Poiré-sur-Vie, 237 pages, fac similé de l’édition de Tours chez Alfred Mame 1896.

4ème de couverture: « La Belle Olonnaise, quand l’histoire revêt les traits d’une femme – Heureuses et rares sont les villes qui peuvent se vanter d’avoir inspiré un récit historique, illustration d’un riche, authentique et tumultueux passé.
C’est en 1896 que parut aux éditions Alfred Mame le remarquable récit de Lucien Darville, « La Belle Olonnaise », faisant revivre avec le sérieux de l’historien et les dons du romancier un des épisodes les plus dramatiques de l’histoire du pays des Sables d’Olonne: le sac de La Chaume, de son prieuré et de sa citadelle (le château d’Arundel), par les protestants de Soubise, en 1622.
Rien ne manque à ce livre qui aura séduit de nombreux lecteurs, de toutes conditions et de tous âges, sur plusieurs générations; on y trouve des aventures, l’amour, des figures de proue de l’histoire, la mer et ses vaisseaux, la drôlerie de certaines scènes allégeant le tragique d’autres péripéties, celles-là hélas scrupuleusement historiques.
Lucien Darville, l’auteur, nous est à peu près inconnu. A peine croit-on savoir qu’il était le précepteur des enfants de Vaugiraud et qu’il puisa dans les archives de cette grande famille – dont l’histoire est inséparable de celle du Pays d’Olonne – pour composer ce récit, manière fort plaisante d’enseigner à ses élèves l’histoire de leur famille en même temps que celle de leur pays. »

 

Edition de 1896
parue chez Alfred Mame et Fils- Editeurs à Tours.
Edition à la présentation pittoresques avec des gravures de Pichon.


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Passage de l’ouvrage L’Enfant de la Mer de Jean Huguet (1988)

« (…) Il y eut surtout « La Belle Olonnaise ». Je m’attendais si peu à vivre « mon histoire » que j’en fus ébloui. Imaginez un pastiche des « Trois Mousquetaires » où les héros du grand Dumas auraient été remplacés par des « loups de mer » des Sables et de La Chaume. Le roman, publié à la fin du XIX° siècle, était, je le sus vingt ans plus tard, d’une indigence historique rare, d’un dictatisme primaire, d’un manichéisme caricatural, l’auteur pourfendant le huguenot avec le zèle d’un ligueur attardé, mais… il évoquait dans une langue qui savait être vive aux scènes de cape et d’épée, les événements qui s’étaient déroulés en 622 lors de la ruine de notre cité par l’armée protestante de Soubise.
Peu importe qu’il transportât aux Sables les faits qui s’étaient déroulés à La Chaume – le sac du prieuré, la prise sanglante du château d’Arundel -, en mots, en bois gravés, mon cadre de vie entrait dans un livre (…).
(Note de la Revue: le sentiment ici exposé par Jean Huguet est nettement plus critique envers Lucien Darville que sur la 4ème de couverture du fac similé de La belle Olonnaise qu’il a édité en 1982 où il parle du « sérieux de l’historien »…).

Enfin, nos recherches nous ont permis de découvrir que La Belle Olonnaise était paru en 1888 dans un quotidien, « Le Petit Nantais », sous forme de feuilleton, un procédé habituel à l’époque pour faire la promotion d’un livre.
« Le Petit Nantais » est paru de 1877 à 1891. En fait, il a changé de nom pour devenir Le Petit Nantais à partir de la 5ème année.
(L’Indépendance de l’Ouest à partir du 15 mars 1873 puis L’Espérance du Peuple à partir du 2 août 1874, et Le Petit Nantais à partir du 6 avril 1877 – On peut le trouver à la BNF Site François-Mitterrand, Bibliothèque de recherche en version papier 1877-1891, cote : JO-3301).

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[author title= »Philippe Brossard-Lotz » image= »https://www.lereportersablais.com/wp-content/uploads/2018/09/Logo_LRS2.png »]Le Reporter sablais[/author]