Articles

Vendée Préfet. La liste des 7 lauréats sur le fonds Friches du Plan de Relance (Rédaction des Sables-d’Olonne)

 




 


Plan France Relance : signature des conventions du fonds friche de quatre opérations de recyclage foncier à La Roche-sur-Yon pour un montant de 1,74 M€ de subventions France Relance

La réutilisation de friches s’accompagne le plus souvent d’un surcoût financier, l’effort exceptionnel apporté par le plan de relance vise ainsi à permettre de développer des opérations sur ces friches.

Une enveloppe financière doublée
Dans le cadre du plan de relance, le Gouvernement a déployé un fonds de 300 millions d’euros pour le financement des opérations de recyclage des friches.
Devant le succès du dispositif, le Premier Ministre et la ministre du Logement ont annoncé le 17 mai 2021 la mobilisation d’une enveloppe complémentaire de 350 millions d’euros pour la reconversion des friches. L’enveloppe initiale a donc été plus que doublée.

La reconquête des friches constitue un enjeu majeur d’aménagement durable des territoires pour répondre aux objectifs croisés de maîtrise de l’étalement urbain, de revitalisation urbaine et de limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers.

En Vendée 7 projets pour 2,9 M €
En Vendée 7 projets ont été retenus au titre du fonds friches du plan de relance pour un montant total de près de 2,9 M € de subventions France Relance.

Les lauréats
Le 28 mai 2021, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement a annoncé la liste des lauréats, et le plan de relance fonds friches État va soutenir en Vendée les 7 opérations suivantes :

  • Commune de L’Herbergement: Requalification d’un ancien site industriel BUTAGAZ en Quartier d’Habitation des Bois de Ville pour une subvention maximum de 500 000 euros ;
  • Commune de Dompierre-sur-Yon: opération située place du Prieuré pour une subvention maximum de 289 000 euros;
  • Ville de La Roche-sur-Yon: opération du Pont Morineau pour une subvention maximum de 167 985 euros;
  • Foncière METROPOLYS ORON SAS: opération située au 8 rue Allende à la Roche sur Yon, pour une subvention maximum de 160 000 euros;
  • Commune de Chantonnay: opération située place de l’Hôtel de ville pour une subvention maximum de 340 000 euros;
  • Bailleur Social Vendée Logement: opération située Résidence Cœur Foch à la Roche-sur-Yon pour une subvention maximum de 480 268 euros;
  • SEM ORYON : opération située à l’îlot Bonaparte à la Roche-sur-Yon, pour une subvention maximum de 902 432 euros. Cette opération bénéficie également de l’aide de l’ADEME pour 825 000 euros.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




 

Les Sables-d’Olonne Vendée. INFLUENZA AVIAIRE hausse du risque: le Préfet annonce des mesures particulières en Vendée

 




 

 

Evolution européenne de l’influenza aviaire hautement pathogène :

La France relève le niveau de risque et renforce la mise en œuvre de mesures de prévention dans les élevages de volailles

L’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est une maladie animale infectieuse, virale, très contagieuse qui affecte les oiseaux.

Depuis le 1er août 2021, 25 cas d’IAHP de type H5N8 ont été détectés dans la faune sauvage et autres oiseaux captifs en Europe. Le 2 septembre, deux cas ont été déclarés en Belgique, l’un chez un négociant d’oiseaux d’ornement ; l’autre chez un particulier. Le Luxembourg a également déclaré un cas chez un particulier, en lien direct avec les ventes effectuées par le négociant belge précité.

Le virus en cause, H5N8, est le même que celui qui a entraîné l’épizootie de l’hiver dernier.

Tout récemment, le 9 septembre 2021, en France, un foyer d’IAHP H5N8 a été confirmé chez un particulier détenteur de volailles (canards, poules, oies, pigeons) dans le département des Ardennes. Tous les animaux ont été euthanasiés de manière anticipée le 8 septembre, pour éviter la diffusion du virus, et les zones de protection et de surveillance ont été immédiatement mises en place autour du foyer.

Ce cas, parce qu’il concerne un particulier, ne remet pas en cause le statut recouvré par la France le 2 septembre de « pays indemne d’influenza ».

Cependant, au vu de ces évolutions et compte tenu de la probable persistance du virus dans la faune sauvage (migratrice et résidentielle), le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a décidé d’élever le niveau de risque de « négligeable » à « modéré » sur l’ensemble du territoire métropolitain.

À compter du 10 septembre 2021, cette décision appelle pour tout le territoire de la Vendée :

– au respect et à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité (dont le nettoyage et la désinfection), en élevage et dans les transports ;

– à une surveillance accrue de la part des acteurs professionnels, des particuliers détenteurs d’oiseaux et des chasseurs et à la plus grande vigilance pour une détection la plus rapide possible des cas cliniques : *dans l’avifaune sauvage par le réseau SAGIR (Office français de la biodiversité et  fédération des chasseurs) ;
*dans les élevages, par les éleveurs, les techniciens de groupements et les vétérinaires ; dans les basses-cours par les propriétaires et les vétérinaires.

Il convient de surcroit de prendre les mesures complémentaires suivantes :
– surveillance clinique quotidienne dans les élevages commerciaux ;
– interdiction des compétitions de pigeons voyageurs ;
– vaccination obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.

Par ailleurs, pour les 126 communes vendéennes situées en zones à risque particulier (ZRP), c’est-à-dire abritant des zones humides fréquentées par les oiseaux migrateurs (cela correspond au marais breton, à la frange littorale et au marais poitevin – cf. carte), des mesures de prévention supplémentaires sont rendues obligatoires :
– claustration ou protection des élevages de volailles par un filet avec réduction des parcours extérieurs pour les animaux ;
– interdiction de rassemblement d’oiseaux (concours ou expositions) ;
– interdiction des transports et lâchers de gibiers à plumes ;
– interdiction d’utilisation d’appelants.

Environ 15 % des élevages professionnels vendéens sont concernés par ces mesures particulières.

La DDPP est en charge de vérifier l’application de ces mesures. Des dérogations seront envisagées avec les acteurs dans le respect des textes applicables.

 

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais