Vendée Préfet. COVID Masques élèves ados: les précisions du Préfet de la Vendée (Rédaction des Sables-d’Olonne)

 

Covid-19 – Levée de l’obligation du port du masque en extérieur à compter du 30 septembre 2021 sur l’ensemble du département de la Vendée

En raison de l’amélioration de la situation sanitaire dans le département, l’obligation du port du masque en extérieur est levée sur l’ensemble du département de la Vendée.

La tendance baissière des indicateurs de la pandémie observée depuis la fin du mois d’août 2021 se confirme durant ces 7 derniers jours. Le taux d’incidence est de 22,5 cas pour 100 000 habitants et le taux de positivité de 0,7% en Vendée.

S’agissant de la couverture vaccinale, 81,6 % de la population totale présentent un schéma vaccinal complet en Vendée et 83,5 % ont reçu une première injection.

Selon les dispositions du décret du 1er juin 2021, le port du masque reste toutefois obligatoire pour toute personne de onze ans ou plus :
– dans tous les établissements recevant du public où le passe sanitaire n’est pas demandé (magasins et centres commerciaux, marchés couverts, accueil des services administratifs, offices religieux, …) ;
– dans les établissements et pour les événements soumis au passe sanitaire, si l’exploitant ou l’organisateur le rend obligatoire ;
– dans les transports en commun de voyageurs, les gares et arrêts de bus, les gares maritimes et aérogares.

Education nationale
Au titre du protocole mis en place par l’Éducation nationale, le port du masque est également obligatoire pour toute personne de 6 ans et plus dans les lieux clos des établissements scolaires.

Alcool et musique amplifiée sur les plages
Par ailleurs, les interdictions de consommation d’alcool sur la voie publique, la vente et la consommation de protoxyde d’azote « gaz hilarant » dans l’espace public, la diffusion de musique amplifiée sur les plages sont également levées à compter du 30 septembre 2021 en Vendée.

Gestes barrières
Le préfet en appelle à la responsabilité de tous pour que les gestes barrières continuent d’être respectés afin de protéger les personnes les plus vulnérables. Si la situation sanitaire venait à se dégrader, de nouvelles mesures destinées à limiter la propagation du virus et de ses variants seraient prises en Vendée.

COMPLÉMENT:
Le décret du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire a été modifié par un décret du 29 septembre 2021 publié au journal officiel du 30/09/2021.
Pour la Vendée, les modifications apportées impliquent notamment que le port du masque pour les élèves des écoles élémentaires n’est plus obligatoire dans les espaces clos des établissements d’enseignement.

Pass sanitaire pour les 12 ans et deux mois et +
Par ailleurs, la modification du décret prévoit l’extension de l’application du passe sanitaire à compter de ce jour pour les personnes mineures âgées d’au moins douze ans et deux mois pour l’accès aux établissements, lieux, services et évènements soumis au passe sanitaire, au même titre que les personnes majeures.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




 

Vendée Préfet. COVID Masques élèves ados: les précisions du Préfet de la Vendée (Rédaction des Sables-d’Olonne)

 

Covid-19 – Levée de l’obligation du port du masque en extérieur à compter du 30 septembre 2021 sur l’ensemble du département de la Vendée

En raison de l’amélioration de la situation sanitaire dans le département, l’obligation du port du masque en extérieur est levée sur l’ensemble du département de la Vendée.

La tendance baissière des indicateurs de la pandémie observée depuis la fin du mois d’août 2021 se confirme durant ces 7 derniers jours. Le taux d’incidence est de 22,5 cas pour 100 000 habitants et le taux de positivité de 0,7% en Vendée.

S’agissant de la couverture vaccinale, 81,6 % de la population totale présentent un schéma vaccinal complet en Vendée et 83,5 % ont reçu une première injection.

Selon les dispositions du décret du 1er juin 2021, le port du masque reste toutefois obligatoire pour toute personne de onze ans ou plus :
– dans tous les établissements recevant du public où le passe sanitaire n’est pas demandé (magasins et centres commerciaux, marchés couverts, accueil des services administratifs, offices religieux, …) ;
– dans les établissements et pour les événements soumis au passe sanitaire, si l’exploitant ou l’organisateur le rend obligatoire ;
– dans les transports en commun de voyageurs, les gares et arrêts de bus, les gares maritimes et aérogares.

Education nationale
Au titre du protocole mis en place par l’Éducation nationale, le port du masque est également obligatoire pour toute personne de 6 ans et plus dans les lieux clos des établissements scolaires.

Alcool et musique amplifiée sur les plages
Par ailleurs, les interdictions de consommation d’alcool sur la voie publique, la vente et la consommation de protoxyde d’azote « gaz hilarant » dans l’espace public, la diffusion de musique amplifiée sur les plages sont également levées à compter du 30 septembre 2021 en Vendée.

Gestes barrières
Le préfet en appelle à la responsabilité de tous pour que les gestes barrières continuent d’être respectés afin de protéger les personnes les plus vulnérables. Si la situation sanitaire venait à se dégrader, de nouvelles mesures destinées à limiter la propagation du virus et de ses variants seraient prises en Vendée.

COMPLÉMENT:
Le décret du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire a été modifié par un décret du 29 septembre 2021 publié au journal officiel du 30/09/2021.
Pour la Vendée, les modifications apportées impliquent notamment que le port du masque pour les élèves des écoles élémentaires n’est plus obligatoire dans les espaces clos des établissements d’enseignement.

Pass sanitaire pour les 12 ans et deux mois et +
Par ailleurs, la modification du décret prévoit l’extension de l’application du passe sanitaire à compter de ce jour pour les personnes mineures âgées d’au moins douze ans et deux mois pour l’accès aux établissements, lieux, services et évènements soumis au passe sanitaire, au même titre que les personnes majeures.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




 

La Roche-sur-Yon Département Vendée. Qu’est-ce qui fait l’âme de la Vendée? (Rédaction Les Sables d’Olonne)

 

Alain Leboeuf à propos de l’ADN de la Vendée

Du discours d’Alain Leboeuf élu Président du Conseil départemental le 1er juillet 2021, beaucoup n’auront retenu, par simplification, que les 7 défis qu’il s’était promis de réaliser.
Ce que nous avons, ici, appelé les travaux d’Hercule d’Alain Leboeuf.
(voir notre article / 35.000 visites: https://tinyurl.com/473akdpk )
« Une tâche immense à accomplir, mais la Vendée a tous les atouts pour relever ces défis ! »
Les rédacteur et orateur ne sont-ils pas trop présomptueux à propos de la Vendée ?
Ils déclarent « La Vendée n’est pas sur la défensive, elle est attractive et en mouvement ! Et notre force, nous la puisons dans un état d’esprit et des valeurs communes qui ont forgé ce que l’on appelle aujourd’hui « l’esprit vendéen ». Cet esprit vendéen qui a fait de la Vendée ce qu’elle est aujourd’hui ! »

Mais une autre partie du discours est symptomatique d’un état d’esprit, et apporte un éclairage politique, social, sociologique qui n’est pas dénué d’intérêt. Il y est question de l’ADN de la Vendée.

Suivons-les dans leur argumentation à propos de cet ADN, qui entend montrer combien la Vendée est un département pas comme les autres.

 



La Transmission – Rester fidèles à l’ADN de la Vendée
– Parmi les qualités et forces des Vendéens, sont mentionnées celles qui consistent à compter d’abord sur soi sans attendre les autres, à être volontariste dans les projets mais aussi à s’engager volontiers dans les projets des autres, à travailler en réseau et même à « chasser en meute », par instinct, à concilier liberté individuelle et sens du collectif sans jamais considérer ces qualités comme antinomiques, à conforter les solidarités naturelles de proximité tout en limitant au strict nécessaire les dispositifs sociaux, à défricher de nouvelles voies et à innover.

Le ton est donné: les Vendéens sont des entrepreneurs, volontaristes, qui usent de la solidarité sans jamais abuser des dispositifs sociaux. Si le terme utilisé de chasse en meute peut paraître excessif, on imagine qu’il n’a été utilisé que comme une image percutante permettant de révéler un état d’esprit.

Cet état d’esprit, poursuit Alain Leboeuf, qui « est un héritage de notre histoire, la grande, comme la petite. Celle des grands moments de l’épopée vendéenne, comme celle de nos bourgs et de nos villages qui a créé l’identité vendéenne. »

Le rédacteur, ici, n’a pas tort de faire référence aux autres départements. Car, des observateurs n’hésitent pas à considérer que dans bien des départements l’attachement patrimonial et historique est le même: « Certes, tous les départements tentend de faire vivre leur histoire à travers la richesse de leur patrimoine qu’ils préservent et valorisent ».
Mais pour lui, et le président Alain Leboeuf le suit pleinement, la Vendée a la chance « d’être animée par une identité forte qui fait la fierté et la cohésion de ses habitants! »

Une identité vendéenne que l’on doit faire vivre, animer, transmettre, car « c’est une exigence vitale, une impérieuse nécessité pour l’avenir du département de la Vendée. »

Alain Leboeuf fait alors référence à 5 caractéristiques de la Vendée
– la réussite de la Vendée prend racine dans une résilience;
– enracinée dans son histoire, la Vendée est donc, instinctivement, tournée vers l’avenir;
– la Vendée est aussi fière de son histoire et de son identité qu’elle est ouverte et accueillante;
– la Vendée est intrinsèquement une terre d’initiativen d’engagement, de don de soir, de bénévolat;
– la Vendée est le département des grands événements sportifs et culturels.

La réussite de la Vendée prend racine dans une résilience
« Sa singularité tient à son histoire, et notamment aux Guerres de Vendée. Cette page d’histoire ne résume pas la Vendée et pourtant, quoi qu’on en dise, cette période a joué un rôle particulier (…) que les historiens continuent à analyser.
Un enseignement: la Vendée a refusé l’enfermement victimaire, qui est l’un des maux de notre temps. Les générations précédentes ont ainsi construit une forme de résilience qui a forgé « l’esprit vendéen ». Résilience, parce que les souffrances ont été dépassées pour devenir une force ! » (…).

Enracinée dans son histoire, la Vendée est donc, instinctivement, tournée vers l’avenir
La Vendée ne craint pas l’avenir mais le construit. Elle se projette, investit, expérimente. La preuve en est la multitude de projets qui voient le jour dans les domaines économique, associatif ou bien encore dans les collectivités.
Des projets qui ont du sens. Comment ne pas citer ces entreprises artisanales, PME familiales devenues au fil du temps de véritables fleurons industriels ? Le ciment décarboné d’Hoffmann à Bournezeau, ou bien cette première européenne qu’est le site Lhyfe à Bouin, pionnier dans la production d’hydrogène vert à l’échelle industrielle (…).
Oui, la Vendée aime innover, expérimenter, se réinventer (…) elle ose, elle prend son risque:
– elle ose quand elle rachète le Vendée Globe sous la présidence de Philippe de Villiers;
– elle ose quand elle dit oui, sous la présidence de Bruno Retailleau, à un parc éolien offshore pour parvenir à 50% de l’énegrgie électrique consommée ;
– elle ose quand, sous la présidence d’Yves Auvinet, elle fait le pari du volontarisme en choisissant un modèle exigeant pour l’accès au Très Haut Débit, partout et pour tous.
Ce cap du volontarisme, ce cap de l’audace doit être le nôtre dans tous les domaines, y compris dans l’innovation sociale, pour ceux que la vie a rendu vulnérables; pour les enfants, nous créerons des structures dédiées à l’accueil des fratries, nous réfléchirons à de nouvelles voies pour accélérer le retour sur le marché du travail des bénéficiaires du RSA. Je préférerai toujours favoriser l’accès des jeunes à un logement ou à un travail. Etendre le RSA à l’ensemble des 18-24 ans, ce n’est pas ça l’esprit vendéen !

La Vendée est aussi fière de son histoire et de son identité qu’elle est ouverte et accueillante
64% des Vendéens interrogés par l’Ifop se déclaraient favorables à ce que la Vendée devienne une Région à part entière en cas de rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Ce chiffre n’est pas une marque de défiance à l’égard de notre Région, il témoigne simplement de la force de notre sentiment d’appartenance !
Néammoins, la Vendée est aussi accueillante qu’elle est attachée à son identité. Cette ouverture, elle la doit sans doute à ses 250 km de côtes: on a toujours « l’histoire de sa géographie » pour reprendre la formule de Napoléon.
Ouverte aux influences extérieures par sa géographie côtière, la Vendée est de fait accessible à ces échanges économiques et culturels que les ports, lieux de passage et de brassage,  ont toujours favorisés.
Cette disposition de la Vendée à l’accueil n’est pas une affirmation assénée comme pour mieux nous en convaincre:
– 6000 personnes s’installent chaque année en vendée;
– 5 millions de vacanciers sont accueillis chaque année, faisant du tourisme le premier secteur économique du département (…).

La Vendée est intrinsèquement une terre d’initiative, d’engagement, de don de soi, de bénévolat
Mais les mentalités évoluent et les contraintes qui pèsent sur notre quotidien sont de plus en plus fortes.
« C’est donc un enjeu majeur pour l’avenir de notre département », souligne Alain Leboeuf. Au-delà des subventions que nous accordons, je souhaite que nous mettions l’accent sur la promotion du bénévolat et de l’engagement sous toutes ses formes.
Ce goût pour l’engagement est lié au civisme qui reste un pilier qu’il nous faudra conforter. Il ne s’agit pas uniquement de transmettre aux jeunes le sens de notre devise nationale ou le respect des institutions républicaines – c’est déjà baucoup – mais de leur faire prendre conscience de l’importance de l’engagement dans la société. Le civisme, c’est le citoyens conscient de ses devoirs. Nous mettrons à l’honneur les personnes investies. (…).

La Vendée est le département des grands événements sportifs et culturels
Je pense:
– au Tour de France qui a sillonné notre département en 2018, à l’occasion du Grand Départ que le Conseil départemental a organisé;
– au Vendéspace qui accueille de grands sportifs et des artistes renommés;
– au Printemps du Livre de Montaigu, rendez-vous incontournable pour les auteurs et leurs lecteurs;
– aux festivals de musique dont certains sont connus et reconnus très au-delà de notre département;
– et bien sûr au Vendée Globe, notre « navire-amiral ». Tous les quatre ans la Vendée s’offre grace à lui une communication planétaire.
Ce cap des grands événements, nous le meintiendrons et nous le conforterons. De grands événements qui contribuent à forger notre vivre-ensemble et à conforter notre attractivité.

On le voit, le discours du président Alain Leboeuf sur la Vendée et son ADN a une consonnance proche d’un panégyrique. En toute logique pour une ouverture de session et le début d’un mandat.
Quel que soit l’ADN de la Vendée dont les caractéristiques ont été très justement énoncées, quels que soient les avancées, les lancements industriels, la progression du Très Haut Débit, la sacro-sainte solidarité et l’esprit entrepreneur etc… les faiblesses du département ne doivent pas être oubliées.
Elles ne lui sont pas propres, d’autres départements les subissent.
Mais elles sont, elles-aussi, bien ancrées dans l’ADN de la Vendée. On citera, notamment, un tourisme estival qui devient étouffant, et une cherté du logement – notamment sur le littoral – qui est un fléau pour les jeunes générations contraintes de s’exiler. Si quelques plans ou projets ont été initiés, le résultat reste modeste en la matière. Enfin, si le département fait des efforts conséquents en matière d’infrastructures routières, il est temps – quelles que soient les prérogatives des uns ou des autres – d’initier des études sur les transports de demain le long du littoral vendéen. L’enjeu est, là aussi, économique. Le Conseil départemental n’est-il un acteur de la vie quotidenne des Vendéens ?

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

Sources: extraits du discours d’Alain Leboeuf, président du Conseil départemental de la Vendée.
1er juillet 2021

 

Sud Vendée. Quel nouveau nom les habitants de l’Aiguillon-sur-Mer et La Faute-sur-Mer vont-ils choisir? (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 

Communes fusionnées: l’Aiguillon-sur-Mer et La Faute-sur-Mer changent de nom

La démarche de création d’une Commune nouvelle entre L’Aiguillon-sur-Mer et La Faute-sur-Mer se poursuit et elle entre aujourd’hui dans une nouvelle étape.

Après une première enquête auprès de la population afin de recueillir son avis sur différents sujets, les deux municipalités lancent une nouvelle consultation concernant cette fois le nom de la Commune nouvelle.

Bien évidemment, les élus, seuls décisionnaires en la matière, ont travaillé sur le sujet et ont finalement retenu 3 noms :
– L’Aiguillon-la-Presqu’île;
– Cap-d’Arçay;
– Les Pointes-sur-Mer.

Dans un souci démocratique, ils souhaitent désormais connaître l’avis des habitants de ces communes (population majeure) sur ces noms.
Pour cela, il suffit de se rendre dans votre mairie et d’exprimer votre préférence pour l’une de ces propositions (muni d’une pièce d’identité si vous êtes inscrits sur les listes électorales ou d’un justificatif de domicile (que vous soyez résident en location à l’année ou propriétaire).

Les bulletins seront à disposition en mairie.
Il suffira alors de cocher la case correspondante au nom préféré, et de mettre le bulletin dans l’urne.

La consultation se déroulera du mercredi 22 septembre jusqu’au mercredi 6 octobre 2021 aux heures d’ouverture de la mairie, soit du lundi au samedi de 8h45 à 12h.

A l’issue de la consultation, et conformément à la loi, les élus voteront le nom de la future Commune nouvelle lors des conseils municipaux.
Ces conseils seront organisés simultanément le lundi 11 octobre 2021.
Le Préfet devra ensuite confirmer le nom choisi qui sera officialisé lors de la création de la Commune nouvelle.

Note de la revue: certains habitants regrettent de ne pas pouvoir choisir d’autres noms que ceux qui sont mentionnés, notamment un nom regroupant les appellations des deux anciennes communes.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

Sud Vendée. Communes fusionnées: l’Aiguillon-sur-Mer et La Faute-sur-Mer changent de nom (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 

Communes fusionnées: l’Aiguillon-sur-Mer et La Faute-sur-Mer changent de nom

La démarche de création d’une Commune nouvelle entre L’Aiguillon-sur-Mer et La Faute-sur-Mer se poursuit et elle entre aujourd’hui dans une nouvelle étape.

Après une première enquête auprès de la population afin de recueillir son avis sur différents sujets, les deux municipalités lancent une nouvelle consultation concernant cette fois le nom de la Commune nouvelle.

Bien évidemment, les élus, seuls décisionnaires en la matière, ont travaillé sur le sujet et ont finalement retenu 3 noms :
– L’Aiguillon-la-Presqu’île;
– Cap-d’Arçay;
– Les Pointes-sur-Mer.

Dans un souci démocratique, ils souhaitent désormais connaître l’avis des habitants de ces communes (population majeure) sur ces noms.
Pour cela, il suffit de se rendre dans votre mairie et d’exprimer votre préférence pour l’une de ces propositions (muni d’une pièce d’identité si vous êtes inscrits sur les listes électorales ou d’un justificatif de domicile (que vous soyez résident en location à l’année ou propriétaire).

Les bulletins seront à disposition en mairie.
Il suffira alors de cocher la case correspondante au nom préféré, et de mettre le bulletin dans l’urne.

La consultation se déroulera du mercredi 22 septembre jusqu’au mercredi 6 octobre 2021 aux heures d’ouverture de la mairie, soit du lundi au samedi de 8h45 à 12h.

A l’issue de la consultation, et conformément à la loi, les élus voteront le nom de la future Commune nouvelle lors des conseils municipaux.
Ces conseils seront organisés simultanément le lundi 11 octobre 2021.
Le Préfet devra ensuite confirmer le nom choisi qui sera officialisé lors de la création de la Commune nouvelle.

Note de la revue: certains habitants regrettent de ne pas pouvoir choisir d’autres noms que ceux qui sont mentionnés, notamment un nom regroupant les appellations des deux anciennes communes.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

Les Sables-d’Olonne Vendée. La Vendée s’affiche dans le métro de Paris

 

 

A partir du mercredi 22 septembre 2021, Vendée Tourisme s’affiche dans le métro parisien pour 3 semaines. Plus que jamais l’arrière-saison est un enjeu.

C’est dans cet esprit que, dès le printemps, a été mise en place par Vendée Tourisme une campagne de communication en deux temps : tendance printemps-été et tendance automne-hiver en Vendée. Pour cette deuxième phase de communication, Vendée Tourisme et ses partenaires mettent en avant une Vendée aux paysages multiples et aux activités plurielles à vivre hors saison pour tout simplement :
VIVRE L’ESSENTIEL, VOIR L’OCEAN et RETROUVER LE NATUREL en automne et en hiver en Vendée.

Sont ciblées une clientèle de proximité (Pays de la Loire) et la clientèle de la Région Parisienne.
Afin de communiquer auprès du plus grand nombre et plus particulièrement auprès des seniors adeptes des séjours hors période estivale, Vendée Tourisme a réalisé un reportage photo spécifique, mettant en scène des couples seniors avec ou sans petits-enfants, des couples dynamiques…


Une
campagne Métro en Gare Montparnasse à Paris qui débute aujourd’hui le 22 septembre
Vendée Tourisme et ses 6 partenaires, Office de Tourisme Ile de Noirmoutier, Pays de Saint Jean de Monts, Pays de Saint Gilles Croix de Vie, GO Challans GOis, Destination Les Sables d’Olonne et Office de Tourisme de La Tranche sur Mer, s’affichent 3 semaines, dans un lieu stratégique de la Gare Montparnasse, dans le grand couloir d’accès à la gare SNCF, à la croisée de toutes les lignes de métro.

3 affiches panoramiques présenteront les destinations littorales vendéennes.
Vendée Tourisme a sélectionné ce média qui permet à la fois de toucher
une clientèle francilienne et une clientèle du Grand Ouest qui se déplace à Paris. Cette campagne permet d’atteindre une audience de près de 13 millions de contacts.

Vendée Tourisme et les 6 offices de tourisme partenaires prennent la parole dans la presse écrite les plus lus en France pour la cible des seniors actifs.
En septembre, puis en novembre, une double page valorisera l’attrait de la Vendée hors saison, dans les magazines « Notre Temps » (en décrochage Pays de La Loire et Paris Ile de France) et « Pleine Vie » (en décrochage Pays de la Loire). En totalité, ce seront plus de 785 000 personnes qui seront touchées sur les deux périodes.


Vidéos Vendée guides : La Vendée secrète de nos créateurs vendéens
Avec pour objectif de poursuivre la campagne « Vivre l’essentiel – collection Automne-Hiver », Vendée Tourisme a décidé de lancer une série de vidéos intitulée « Vendée Guides ».
Il s’agit de présenter des créateurs ou dirigeants d’entreprise dans le secteur de la mode en Vendée et leurs adresses coups de cœur sur le territoire.
En plus d’ouvrir les portes de leurs ateliers, les créateurs vont présenter les adresses qui leur tiennent à cœur (un lieu avec une histoire forte, une promenade à ne pas manquer, une terrasse de café où il fait bon s’asseoir, un lieu de visite inspirant…). L’objectif est de laisser la parole aux créateurs Made in Vendée pour proposer des idées de visite singulières et parfois hors des sentiers battus…

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

Vendée Préfet. La liste des 7 lauréats sur le fonds Friches du Plan de Relance (Rédaction des Sables-d’Olonne)

 




 


Plan France Relance : signature des conventions du fonds friche de quatre opérations de recyclage foncier à La Roche-sur-Yon pour un montant de 1,74 M€ de subventions France Relance

La réutilisation de friches s’accompagne le plus souvent d’un surcoût financier, l’effort exceptionnel apporté par le plan de relance vise ainsi à permettre de développer des opérations sur ces friches.

Une enveloppe financière doublée
Dans le cadre du plan de relance, le Gouvernement a déployé un fonds de 300 millions d’euros pour le financement des opérations de recyclage des friches.
Devant le succès du dispositif, le Premier Ministre et la ministre du Logement ont annoncé le 17 mai 2021 la mobilisation d’une enveloppe complémentaire de 350 millions d’euros pour la reconversion des friches. L’enveloppe initiale a donc été plus que doublée.

La reconquête des friches constitue un enjeu majeur d’aménagement durable des territoires pour répondre aux objectifs croisés de maîtrise de l’étalement urbain, de revitalisation urbaine et de limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers.

En Vendée 7 projets pour 2,9 M €
En Vendée 7 projets ont été retenus au titre du fonds friches du plan de relance pour un montant total de près de 2,9 M € de subventions France Relance.

Les lauréats
Le 28 mai 2021, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement a annoncé la liste des lauréats, et le plan de relance fonds friches État va soutenir en Vendée les 7 opérations suivantes :

  • Commune de L’Herbergement: Requalification d’un ancien site industriel BUTAGAZ en Quartier d’Habitation des Bois de Ville pour une subvention maximum de 500 000 euros ;
  • Commune de Dompierre-sur-Yon: opération située place du Prieuré pour une subvention maximum de 289 000 euros;
  • Ville de La Roche-sur-Yon: opération du Pont Morineau pour une subvention maximum de 167 985 euros;
  • Foncière METROPOLYS ORON SAS: opération située au 8 rue Allende à la Roche sur Yon, pour une subvention maximum de 160 000 euros;
  • Commune de Chantonnay: opération située place de l’Hôtel de ville pour une subvention maximum de 340 000 euros;
  • Bailleur Social Vendée Logement: opération située Résidence Cœur Foch à la Roche-sur-Yon pour une subvention maximum de 480 268 euros;
  • SEM ORYON : opération située à l’îlot Bonaparte à la Roche-sur-Yon, pour une subvention maximum de 902 432 euros. Cette opération bénéficie également de l’aide de l’ADEME pour 825 000 euros.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




 

La Roche-sur-Yon Département Vendée. Alain Leboeuf à propos de l’ADN de la Vendée (Rédaction Les Sables d’Olonne)

 

Alain Leboeuf à propos de l’ADN de la Vendée

Du discours d’Alain Leboeuf élu Président du Conseil départemental le 1er juillet 2021, beaucoup n’auront retenu, par simplification, que les 7 défis qu’il s’était promis de réaliser.
Ce que nous avons, ici, appelé les travaux d’Hercule d’Alain Leboeuf.
(voir notre article / 35.000 visites: https://tinyurl.com/473akdpk )
« Une tâche immense à accomplir, mais la Vendée a tous les atouts pour relever ces défis ! »
Les rédacteur et orateur ne sont-ils pas trop présomptueux à propos de la Vendée ?
Ils déclarent « La Vendée n’est pas sur la défensive, elle est attractive et en mouvement ! Et notre force, nous la puisons dans un état d’esprit et des valeurs communes qui ont forgé ce que l’on appelle aujourd’hui « l’esprit vendéen ». Cet esprit vendéen qui a fait de la Vendée ce qu’elle est aujourd’hui ! »

Mais une autre partie du discours est symptomatique d’un état d’esprit, et apporte un éclairage politique, social, sociologique qui n’est pas dénué d’intérêt. Il y est question de l’ADN de la Vendée.

Suivons-les dans leur argumentation à propos de cet ADN, qui entend montrer combien la Vendée est un département pas comme les autres.

 



La Transmission – Rester fidèles à l’ADN de la Vendée
– Parmi les qualités et forces des Vendéens, sont mentionnées celles qui consistent à compter d’abord sur soi sans attendre les autres, à être volontariste dans les projets mais aussi à s’engager volontiers dans les projets des autres, à travailler en réseau et même à « chasser en meute », par instinct, à concilier liberté individuelle et sens du collectif sans jamais considérer ces qualités comme antinomiques, à conforter les solidarités naturelles de proximité tout en limitant au strict nécessaire les dispositifs sociaux, à défricher de nouvelles voies et à innover.

Le ton est donné: les Vendéens sont des entrepreneurs, volontaristes, qui usent de la solidarité sans jamais abuser des dispositifs sociaux. Si le terme utilisé de chasse en meute peut paraître excessif, on imagine qu’il n’a été utilisé que comme une image percutante permettant de révéler un état d’esprit.

Cet état d’esprit, poursuit Alain Leboeuf, qui « est un héritage de notre histoire, la grande, comme la petite. Celle des grands moments de l’épopée vendéenne, comme celle de nos bourgs et de nos villages qui a créé l’identité vendéenne. »

Le rédacteur, ici, n’a pas tort de faire référence aux autres départements. Car, des observateurs n’hésitent pas à considérer que dans bien des départements l’attachement patrimonial et historique est le même: « Certes, tous les départements tentend de faire vivre leur histoire à travers la richesse de leur patrimoine qu’ils préservent et valorisent ».
Mais pour lui, et le président Alain Leboeuf le suit pleinement, la Vendée a la chance « d’être animée par une identité forte qui fait la fierté et la cohésion de ses habitants! »

Une identité vendéenne que l’on doit faire vivre, animer, transmettre, car « c’est une exigence vitale, une impérieuse nécessité pour l’avenir du département de la Vendée. »

Alain Leboeuf fait alors référence à 5 caractéristiques de la Vendée
– la réussite de la Vendée prend racine dans une résilience;
– enracinée dans son histoire, la Vendée est donc, instinctivement, tournée vers l’avenir;
– la Vendée est aussi fière de son histoire et de son identité qu’elle est ouverte et accueillante;
– la Vendée est intrinsèquement une terre d’initiativen d’engagement, de don de soir, de bénévolat;
– la Vendée est le département des grands événements sportifs et culturels.

La réussite de la Vendée prend racine dans une résilience
« Sa singularité tient à son histoire, et notamment aux Guerres de Vendée. Cette page d’histoire ne résume pas la Vendée et pourtant, quoi qu’on en dise, cette période a joué un rôle particulier (…) que les historiens continuent à analyser.
Un enseignement: la Vendée a refusé l’enfermement victimaire, qui est l’un des maux de notre temps. Les générations précédentes ont ainsi construit une forme de résilience qui a forgé « l’esprit vendéen ». Résilience, parce que les souffrances ont été dépassées pour devenir une force ! » (…).

Enracinée dans son histoire, la Vendée est donc, instinctivement, tournée vers l’avenir
La Vendée ne craint pas l’avenir mais le construit. Elle se projette, investit, expérimente. La preuve en est la multitude de projets qui voient le jour dans les domaines économique, associatif ou bien encore dans les collectivités.
Des projets qui ont du sens. Comment ne pas citer ces entreprises artisanales, PME familiales devenues au fil du temps de véritables fleurons industriels ? Le ciment décarboné d’Hoffmann à Bournezeau, ou bien cette première européenne qu’est le site Lhyfe à Bouin, pionnier dans la production d’hydrogène vert à l’échelle industrielle (…).
Oui, la Vendée aime innover, expérimenter, se réinventer (…) elle ose, elle prend son risque:
– elle ose quand elle rachète le Vendée Globe sous la présidence de Philippe de Villiers;
– elle ose quand elle dit oui, sous la présidence de Bruno Retailleau, à un parc éolien offshore pour parvenir à 50% de l’énegrgie électrique consommée ;
– elle ose quand, sous la présidence d’Yves Auvinet, elle fait le pari du volontarisme en choisissant un modèle exigeant pour l’accès au Très Haut Débit, partout et pour tous.
Ce cap du volontarisme, ce cap de l’audace doit être le nôtre dans tous les domaines, y compris dans l’innovation sociale, pour ceux que la vie a rendu vulnérables; pour les enfants, nous créerons des structures dédiées à l’accueil des fratries, nous réfléchirons à de nouvelles voies pour accélérer le retour sur le marché du travail des bénéficiaires du RSA. Je préférerai toujours favoriser l’accès des jeunes à un logement ou à un travail. Etendre le RSA à l’ensemble des 18-24 ans, ce n’est pas ça l’esprit vendéen !

La Vendée est aussi fière de son histoire et de son identité qu’elle est ouverte et accueillante
64% des Vendéens interrogés par l’Ifop se déclaraient favorables à ce que la Vendée devienne une Région à part entière en cas de rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Ce chiffre n’est pas une marque de défiance à l’égard de notre Région, il témoigne simplement de la force de notre sentiment d’appartenance !
Néammoins, la Vendée est aussi accueillante qu’elle est attachée à son identité. Cette ouverture, elle la doit sans doute à ses 250 km de côtes: on a toujours « l’histoire de sa géographie » pour reprendre la formule de Napoléon.
Ouverte aux influences extérieures par sa géographie côtière, la Vendée est de fait accessible à ces échanges économiques et culturels que les ports, lieux de passage et de brassage,  ont toujours favorisés.
Cette disposition de la Vendée à l’accueil n’est pas une affirmation assénée comme pour mieux nous en convaincre:
– 6000 personnes s’installent chaque année en vendée;
– 5 millions de vacanciers sont accueillis chaque année, faisant du tourisme le premier secteur économique du département (…).

La Vendée est intrinsèquement une terre d’initiative, d’engagement, de don de soi, de bénévolat
Mais les mentalités évoluent et les contraintes qui pèsent sur notre quotidien sont de plus en plus fortes.
« C’est donc un enjeu majeur pour l’avenir de notre département », souligne Alain Leboeuf. Au-delà des subventions que nous accordons, je souhaite que nous mettions l’accent sur la promotion du bénévolat et de l’engagement sous toutes ses formes.
Ce goût pour l’engagement est lié au civisme qui reste un pilier qu’il nous faudra conforter. Il ne s’agit pas uniquement de transmettre aux jeunes le sens de notre devise nationale ou le respect des institutions républicaines – c’est déjà baucoup – mais de leur faire prendre conscience de l’importance de l’engagement dans la société. Le civisme, c’est le citoyens conscient de ses devoirs. Nous mettrons à l’honneur les personnes investies. (…).

La Vendée est le département des grands événements sportifs et culturels
Je pense:
– au Tour de France qui a sillonné notre département en 2018, à l’occasion du Grand Départ que le Conseil départemental a organisé;
– au Vendéspace qui accueille de grands sportifs et des artistes renommés;
– au Printemps du Livre de Montaigu, rendez-vous incontournable pour les auteurs et leurs lecteurs;
– aux festivals de musique dont certains sont connus et reconnus très au-delà de notre département;
– et bien sûr au Vendée Globe, notre « navire-amiral ». Tous les quatre ans la Vendée s’offre grace à lui une communication planétaire.
Ce cap des grands événements, nous le meintiendrons et nous le conforterons. De grands événements qui contribuent à forger notre vivre-ensemble et à conforter notre attractivité.

On le voit, le discours du président Alain Leboeuf sur la Vendée et son ADN a une consonnance proche d’un panégyrique. En toute logique pour une ouverture de session et le début d’un mandat.
Quel que soit l’ADN de la Vendée dont les caractéristiques ont été très justement énoncées, quels que soient les avancées, les lancements industriels, la progression du Très Haut Débit, la sacro-sainte solidarité et l’esprit entrepreneur etc… les faiblesses du département ne doivent pas être oubliées.
Elles ne lui sont pas propres, d’autres départements les subissent.
Mais elles sont, elles-aussi, bien ancrées dans l’ADN de la Vendée. On citera, notamment, un tourisme estival qui devient étouffant, et une cherté du logement – notamment sur le littoral – qui est un fléau pour les jeunes générations contraintes de s’exiler. Si quelques plans ou projets ont été initiés, le résultat reste modeste en la matière. Enfin, si le département fait des efforts conséquents en matière d’infrastructures routières, il est temps – quelles que soient les prérogatives des uns ou des autres – d’initier des études sur les transports de demain le long du littoral vendéen. L’enjeu est, là aussi, économique. Le Conseil départemental n’est-il un acteur de la vie quotidenne des Vendéens ?

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

Sources: extraits du discours d’Alain Leboeuf, président du Conseil départemental de la Vendée.
1er juillet 2021

 

Les Sables d’Olonne. VENDÉE: la nécessaire réanimation des Urgences

 

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

 

 

Santé en Vendée. Il y a Urgence (Rédaction Les Sables d’Olonne)

 

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com