Dans tout ce genre de dossiers, il y a l’affichage médiatique et la réalité des choses.
Dans la récente crise sanitaire, la plupart des décisions prises en haut lieu ne fut que la résultante de suppressions, à l’excès, de lits de réanimations.
Il fallait donc tout faire pour éviter l’engorgement des services.
Quelques mois après, on apprenait que 5700 lits d’hospitalisation avaient été supprimés en 2020 alors même que la crise de Covid montrait les insuffisances en la matière.
A Challans, il serait question de la fermeture de 20 lits de médecine polyvalente.
Derrière les discours, la réalité des choses….
Le personnel a été informé de ce projet.
Services de l’hôpital de Challans / Centre hospitalier Loire Vendée Océan
Malgré les avertissements sur les surcharges subies par les services d’Urgences, il semble bien que le Gouvernement – via les services de l’ARS – poursuit une gestion très financière des hôpitaux en France.
Face à ces dérives, les tenants du maintien d’un service public hospitalier de qualité se font entendre.
Il en est ainsi de syndicats ou des représentants vendéens du PCF.
« Nous sommes en plein délire sanitaire alors que la pandémie n’est pas encore terminé » disent-ils, considérant cette position gourvernementale comme « Insupportable! ».
« La médecine est devenue une marchandise, et une médecine à plusieurs vitesses. Là, on s’en prend aux services qui accueillent des personnes vulnérables, souvent des personnes âgées ou en perte d’autonomie », ajoutent-t-ils tout en précisant que des « soins de suite » ne peuvent pallier des actes de « médecine polyvalente ».
Derrière ces décisions qui seraient déjà programmées, une volonté de réorganisation du service public hospitalier en Vendée.
Pourtant, il n’y a pas si longtemps, Alain Leboeuf, le nouveau président du Conseil départemental, avait pris son bâton de pélerin afin de plaider pour un soutien rapide aux services d’urgences en Vendée.
https://www.lereportersablais.com/sante-en-vendee-il-y-a-urgence-redaction-les-sables-dolonne/
Les besoins et les demandes ne se limitaient pas aux services des urgences. Etaient cités, notamment, le nombre de vendéens sans médecin référent, ou les besoins d’une antenne universitaire.
Une motion fut votée à ce sujet.
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Depuis, quoi de neuf ?
Le perpétuel argument du manque de personnels. Des transferts supposés vers un secteur privé incapable, pour différentes raisons, de couvrir la tâche.
Ce qui est sûr, c’est que ces annonces régulières, en Vendée et ailleurs, de fermetures de lits dans les hôpitaux sont très mal venues – quels que soient les services concernés – alors que les Français ont dû se confiner et subir des atteintes importantes à leurs allées et venues en raison des insuffisances en lits de réanimations.
A ce jour, ce qui est sûr, c’est que les syndicats et certains partis sont arcboutés contre la fermeture de lits ou de services programmés à l’hôpital de Challans.
D’autant plus que la réorganisation programmée du service hospitalier en Vendée toucherait également Fontenay-le-Comte, Luçon ou Montaigu.
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Publiez vos annonces légales sur la Vendée:
https://www.lereportersablais.com/annoncesjudiciairesetlegales/
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[author title= »Philippe Brossard-Lotz » image= »https://www.lereportersablais.com/wp-content/uploads/2018/09/Logo_LRS2.png »]Le Reporter sablais[/author]
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