Préfet Vendée. 5000 équipements sportifs en France pour 2022 (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

Plan « 5 000 terrains de sport » pour 2022

À l’heure où nos modes de consommation et l’usage parfois excessif des écrans favorisent la sédentarité et ses effets délétères sur la santé, le Gouvernement veut garantir l’accès de tous, partout, à la pratique d’une activité physique et sportive quotidienne.

Aussi, pour accompagner la création du Pass’Sport, allocation de rentrée sportive bénéficiant à 5,4 millions d’enfants à hauteur de 100 millions d’euros destinée à renforcer la place du sport à l’école et à installer des savoirs sportifs fondamentaux, le Président de la République a souhaité soutenir le déploiement d’équipements innovants et de proximité, dans un contexte où le parc existant est saturé et vieillissant au travers d’un programme de développement et de rénovation d’équipements sportifs de proximité.

Ce plan vise à construire 5 000 nouveaux terrains de sport en France d’ici 2024 pour un budget de 200 millions d’euros.

Ainsi, les quartiers et les zones rurales ou carencées vont bénéficier, dès 2022, de :

  • 1 000 dojos et salles d’arts martiaux ou de boxe ;
  • 1 000 plateaux multisports ;
  • 500 terrains de basket et autant de padel ;
  • 200 bassins mobiles pour apprendre à nager aux tout petits.

Les collectivités territoriales et les associations sportives (fédérations, ligues, comités…) pourront proposer des projets de construction d’équipements que l’État financera a minima à 50%, et jusqu’à 80% du montant subventionnable.

Ce plan proposera des procédures de soutien simplifiées, permettant une livraison rapide des sites.

Ce programme de soutien s’accompagne d’un budget supplémentaire de 50 millions d’euros dédié à la rénovation thermique des équipements sportifs existants, dans la continuité du travail engagé grâce à France Relance.
Ces projets de rénovation sont portés par les Collectivités Territoriales, leurs groupements ou leurs mandataires.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Vendée Globe. Vainqueur et Sauveur dans une même communion au Palais de l’Elysée (Rédaction Les Sables-d’Olonne)




 

lundi 6 décembre 2021

Le vainqueur
Ce fut une journée riche en émotion pour Yannick Bestaven.
Il fut reçu au Palais de l’Elysée par Emmanuel Macron pour une remise de la Légion d’Honneur en tant que vainqueur du dernier Vendée Globe.
Et un peu plus tard, à l’Olympia, dans une ambiance plus décontractée, en tant que Marin de l’année 2021. Un titre obtenu après le vote d’un jury de journalistes et de personnalités du monde la voile.

Le sauveur
A l’Elysée, Yannick Bestaven ne fut pas le seul à être décoré.
Jean Le Cam, arrivé 4ème, ne fut pas récompenser pour sa place – bien qu’à son âge ce soit un exploit remarquable – mais pour être allé secourir Kevin Escoffier, perdu sur son radeau de secours.

L’un comme l’autre furent émus d’être ainsi récompensés et déclarèrent avoir senti le grand intérêt que portait le président de la République à cette course mythique qu’est le Vendée Globe, ainsi qu’au monde de la mer.
Pour Emmanuel Macron, Yannick Bestaven, fou de mer, fou d’absolu, a réussi à faire souffler une bouffée de fierté, un frisson d’aventure et un vent vivifiant de solidarité; tandis que Jean Le Cam a marqué la course par son talent et son panache et a donné de la fierté à tous les Français par son acte héroïque.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Les Sables-d’Olonne Vendée. VG2024: 40 skippers pour le prochain Vendée Globe




 

Départ le 10 novembre 2024 à 13h02

L’avis de course du Vendée Globe 2024
L’avis de course – la bible pour les skippers – pour le Vendée Globe 2024 est paru.
Il prévoit, notamment que ce sont 40 skippers qui prendront le départ de la Course autour du Monde à partir du port des Sables d’Olonne le 10 novembre 2024.

« Aujourd’hui marque le lancement du Vendée Globe 2024. Ce que nous avons vécu lors de la précédente édition était suffisamment extraordinaire pour motiver les futurs concurrents » a indiqué Alain Leboeuf, président du Conseil départemental et de la SAEM Vendée Globe.

La passion encore fortement présente lors de la dernière édition avec, en plus, le sauvetage opéré par Jean Le Cam, constituent de forts atouts pour insuffler la volonté de participer auprès de nombreux skippers.
Ils sont environ 45 ceux qui aimeraient participer.
Mais, il n’y aura que 40 places !
Et, entre les contraintes financières, les obligations, les sélections et qualifications, le nombre de 45 sera au fur et à mesure, et comme toujours, légèrement réduit.

Les dates décisives
A partir du 14 février 2022 – à J-1000 du départ – les skippers pourront déposer leur inscription.
La date fatidique de clôture pour les inscriptions sera le 2 octobre 2023.

La qualification
« Il est important que cette course continue de faire référence et il n’est pas question d’envoyer des skippers qui n’ont pas les compétences » a précisé Alain Leboeuf.
La sécurité est toujours un critère fondamental qui exige une grande fiabilité des bateaux.
D’autre part, espertise et compétences seront exigés de la part des skippers avec un contrôle passant par un
parcours de qualification renforcé

Equité 
Plus de passe droit pour ceux qui ont précédemment fini un Vendée Globe.
Désormais, ils devront eux aussi se qualifier comme les autres. Il s’agit pour les organisateurs de respecter une équité totale, permettant du même coup de faciliter l’accès de la course aux nouveaux qui pouvaient sans doute souffrir d’une liste déjà très occupée par les anciens.
Cela aura en tout cas l’avantage de vérifier les capacités des navigateurs à quatre ans d’écart, voire plus, avec le bateau Imoca qu’ils auront choisi.

Courses qualificatives
Les skippers qui candidatent devront participer à au moins 2 courses en solitaire du championnat Globe Séries avant fin 2023 et à une de plus avant le 1er juillet 2024, et cela avec le bateau Imoca prévu pour leur Vendée Globe.
La Vendée Arctique Les Sables d’Olonne – le 16 juin 2022 – sera la première des 5 courses qualificatives.
Au moins une de ces épreuves devra être terminée en réalisant moins de 50% du temps du vainqueur.

40 skippers pour le VG2024
S’il n’y aura pas de passe droit pour ceux qui sont d’anciens « finishers » du Vendée Globe, par contre les skippers ayant des bateaux neufs seront privilégiés car, selon Alain Leboeuf, « il est important de laisser une place à ceux qui font avancer la technologie et qui rendent la course attractive ».

Ainsi:
– les 13 premiers ayant un bateau neuf et qui auront participé à une course de qualification prendront le départ du VG2024;
– les 26 skippers ayant effectué le plus grand nombre de milles nautiques sur les courses de sélection du championnat Globe Series seront sélectionnés;
– et l’organisation se réserve une « wild card » , c’est-à-dire le droit d’inviter 1 skipper ce qui portera le total à 40 skippers pour le départ à partir du ponton du Vendée Globe situé à Port-Olona.

Avis de course en PDF:
https://www.vendeeglobe.org/fr/download/61725/

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 




Les Sables-d’Olonne Vendée. VG2024: 40 skippers pour le prochain Vendée Globe




 

Départ le 10 novembre 2024 à 13h02

L’avis de course du Vendée Globe 2024
L’avis de course – la bible pour les skippers – pour le Vendée Globe 2024 est paru.
Il prévoit, notamment que ce sont 40 skippers qui prendront le départ de la Course autour du Monde à partir du port des Sables d’Olonne le 10 novembre 2024.

« Aujourd’hui marque le lancement du Vendée Globe 2024. Ce que nous avons vécu lors de la précédente édition était suffisamment extraordinaire pour motiver les futurs concurrents » a indiqué Alain Leboeuf, président du Conseil départemental et de la SAEM Vendée Globe.

La passion encore fortement présente lors de la dernière édition avec, en plus, le sauvetage opéré par Jean Le Cam, constituent de forts atouts pour insuffler la volonté de participer auprès de nombreux skippers.
Ils sont environ 45 ceux qui aimeraient participer.
Mais, il n’y aura que 40 places !
Et, entre les contraintes financières, les obligations, les sélections et qualifications, le nombre de 45 sera au fur et à mesure, et comme toujours, légèrement réduit.

Les dates décisives
A partir du 14 février 2022 – à J-1000 du départ – les skippers pourront déposer leur inscription.
La date fatidique de clôture pour les inscriptions sera le 2 octobre 2023.

La qualification
« Il est important que cette course continue de faire référence et il n’est pas question d’envoyer des skippers qui n’ont pas les compétences » a précisé Alain Leboeuf.
La sécurité est toujours un critère fondamental qui exige une grande fiabilité des bateaux.
D’autre part, espertise et compétences seront exigés de la part des skippers avec un contrôle passant par un
parcours de qualification renforcé

Equité 
Plus de passe droit pour ceux qui ont précédemment fini un Vendée Globe.
Désormais, ils devront eux aussi se qualifier comme les autres. Il s’agit pour les organisateurs de respecter une équité totale, permettant du même coup de faciliter l’accès de la course aux nouveaux qui pouvaient sans doute souffrir d’une liste déjà très occupée par les anciens.
Cela aura en tout cas l’avantage de vérifier les capacités des navigateurs à quatre ans d’écart, voire plus, avec le bateau Imoca qu’ils auront choisi.

Courses qualificatives
Les skippers qui candidatent devront participer à au moins 2 courses en solitaire du championnat Globe Séries avant fin 2023 et à une de plus avant le 1er juillet 2024, et cela avec le bateau Imoca prévu pour leur Vendée Globe.
La Vendée Arctique Les Sables d’Olonne – le 16 juin 2022 – sera la première des 5 courses qualificatives.
Au moins une de ces épreuves devra être terminée en réalisant moins de 50% du temps du vainqueur.

40 skippers pour le VG2024
S’il n’y aura pas de passe droit pour ceux qui sont d’anciens « finishers » du Vendée Globe, par contre les skippers ayant des bateaux neufs seront privilégiés car, selon Alain Leboeuf, « il est important de laisser une place à ceux qui font avancer la technologie et qui rendent la course attractive ».

Ainsi:
– les 13 premiers ayant un bateau neuf et qui auront participé à une course de qualification prendront le départ du VG2024;
– les 26 skippers ayant effectué le plus grand nombre de milles nautiques sur les courses de sélection du championnat Globe Series seront sélectionnés;
– et l’organisation se réserve une « wild card » , c’est-à-dire le droit d’inviter 1 skipper ce qui portera le total à 40 skippers pour le départ à partir du ponton du Vendée Globe situé à Port-Olona.

Avis de course en PDF:
https://www.vendeeglobe.org/fr/download/61725/

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 




Course au Large. La Vendée Arctique Les Sables-d’Olonne sera l’intermède officiel du Vendée Globe




 

 

 

Une nouvelle version de la Vendée Arctique Les Sables d’Olonne verra le jour en 2022

Genèse de la Vendée Arctique Les Sables d’Olonne
Il ne faut surtout pas croire qu’il s’agit d’une nouvelle course. Elle a déjà vécu une édition, en 2020, pour des raisons particulières.
Antoine Mermod, président de la classe Imoca, nous l’a très bien expliqué.
En 2020, avant le Vendée Globe 2020-21, la France est en pleine pandémie Covid alors que l’organisation a prévu deux courses préparatoires (dont la Vendée Les Sables New-York) pour permettre aux skippers ayant de nouveaux bateaux d’effectuer les règlages nécessaires, et aussi parce qu’il faut permettre à des skippers de concourir pour obtenir leur qualification pour le Vendée Globe (ils étaient 11 à devoir se qualifier).
Deux courses donc très importantes mais qui ne peuvent être organisées en raison de nombreuses restrictions. Il faut alors réfléchir à un palliatif, une course pas trop longue pouvant servir à une préparation des Imoca.

Une personne présente à la direction de la Saem Vendée Globe se souvient alors d’un projet qui avait été évoqué dans les années 2000: un projet qui visait à organiser une course en alternance avec le Vendée Globe. A l’époque, on se satisfait pleinement des retombées du Vendée Globe.
Mais le problème reste sa périodicité calquée sur celle des jeux Olympiques, quatre ans.
Et quatre ans, c’est très long pour un organisateur, c’est encore plus long pour le département qui en attend des retombées économiques et touristiques !

Quatre années bien longues…
Au sein de notre rédaction, on a toujours pensé que quatre années, c’était beaucoup trop long, et plus du tout adapté à notre époque.
Cette périodicité a été adoptée par Pierre de Coubertin pour les jeux olympiques modernes, à une époque où la plupart des voyages se faisaient en paquebot, puis sur de lentes lignes de chemins de fer; des voyages demandant donc beaucoup de temps.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui; les transports ont évolué et le temps médiatique n’est plus le même.
Le Vendée Globe aurait sans doute gagner en dynamisme – mais aussi en retombées économiques et touristiques – en passant à une périodicité de trois ans au lieu de quatre.
Et pour les skippers candidats, cela aurait été une année de moins à attendre. Quatre années, c’est excessivement long pour un sportif ou un skipper. Pensez donc ! Un problème physique, un problème de santé, un problème de préparation, un sponsor qui ne se laisse pas attendrir et ce sont quatre longues années qui sont perdues.
Le bon équilibre nous paraît bon entre un Vendée Globe partant tous les deux ans – excessif en raison de la répétition de l’effort – et la périodicité actuelle de quatre années.

Les données du 1er Vendée Arctique de 2020
Mais revenons à la Vendée Arctique. Ce projet avait donc été esquissé pour être lancé en alternance avec le Vendée Globe. Elle fut lancéd pour servir de course de préparation au Vendée Globe 2020-21 après avoir obtenu – en raison de la pandémie – le nécessaire feu vert du Premier ministre.
Le départ fut prévu le 4 juillet 2020.
Nous avons retrouvé les grandes lignes de la course.

DOCUMENTATION
La Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne : une épreuve inédite pour les IMOCA
L’horizon se dégage pour les prétendants au Vendée Globe 2020.

Le 4 juillet, ils ont rendez-vous au départ de la Vendée-Arctique-les Sables d’Olonne, course océanique en solitaire de 3 600 milles (6 600 km) autour d’un grand triangle culminant aux abords du cercle polaire. Cette épreuve au parcours totalement nouveau, organisée par la Classe IMOCA, en collaboration avec la société Sea to See, et parrainée par la Vendée et la ville des Sables d’Olonne, est un véritable « prologue » pour le Vendée Globe. Plébiscitée par les coureurs, elle permettra à ces derniers d’éprouver leur bateau récemment sorti de chantier et, pour certains, de se qualifier pour le tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance du 8 novembre prochain. Elle se déroulera dans des conditions conformes aux mesures sanitaires en vigueur et portera également des messages alliant recherche médicale, protection des océans et littérature.
La plupart des marins n’ont pas navigué depuis des mois. Tous sont impatients de retrouver le goût du large et de la compétition.
Depuis plusieurs semaines, la Classe IMOCA et les organisateurs du Vendée Globe travaillent pour remplacer les deux transats en solitaire qui n’ont pu se tenir comme prévu au printemps. Cette alternative a pris forme : c’est la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne. Cette compétition a été repensée autour d’un parcours de 3 600 milles, soit dix à douze jours de mer en solitaire, et sur un itinéraire pour la première fois réalisé en IMOCA entre les côtes françaises – départ et arrivée aux Sables d’Olonne – l’ouest de l’Islande et le nord des Açores. 

Un parcours inédit
« Sur ce grand triangle de 3 600 milles (d’une distance équivalente à celle d’une transat), l’idée est d’aller chercher des systèmes météo actifs dans le nord de l’Atlantique et de faire naviguer les bateaux à différentes allures et dans différentes conditions. Avec la présence de glaces dans l’ouest de l’Islande, nous aurons le même genre de contraintes que dans le Grand Sud : il faudra mettre en place une zone d’exclusion pour éviter les bancs de banquise dérivants. » La volonté de la Classe IMOCA était en effet de confronter la flotte à des conditions et des situations variées pour la roder au mieux, avant le périple cet hiver autour de la planète.

FIN DE DOCUMENTATION

La nouvelle édition de la « Vendée Arctique Les Sables d’Olonne »
Elle partira le 12 juin 2022
Aujourd’hui 19 septembre 2021, Antoine Mermod, président de l’Imoca, déclare être content de passer le flambeau de la course Arctique à la Saem Vendée Globe. Ce n’est pas la vocation de la classe Imoca d’organiser elle-même des courses, dit-il.
La Saem va donc prendre en charge l’organisation de la « Vendée Arctique Les Sables d’Olonne » qui aura lieu tous les deux ans en alternance avec le Vendée Globe.
La date a été fixée au 12 juin 2022, dans 9 mois, autant dire demain, et l’édition suivante aura lieu en 2026.

Vendée Arctique Les Sables d’Olonne

 

Antoine Mermod se satisfait de ce nouveau calendrier qui permet à la classe Imoca de revenir tous les deux ans au contact des Sables d’Olonne et non plus tous les quatre ans.
Il rappelle qu’en 1989, la question de la longueur du parcours du Vendée Globe dans l’antarctique avait été posée et considérée comme trop sollicitant pour les skippers en cas de course répétée tous les deux ans.

Des difficultés à ne pas sous-estimer
La Vendée Arctique Les Sables d’Olonne n’est pas le Vendée Globe mais il ne faut toutefois pas en sous-estimer les difficultés !
On se trouve dans une autre logique. Le parcours est beaucoup plus court – 3600 milles – (à l’image d’une transatlantique) mais il faut toutefois rester méfiant car les conditions météo changent très vite.
Sur le Vendée Globe, la météo change tous les 10 jours environ, alors que sur l’arctique le changement s’effectue en une journée ou une journée et demi. Les skippers sont donc beaucoup plus souvent sollicités avec l’obligation de faire davantage de manoeuvres et de changements de voiles.

Antoine Mermod pense que 25 ou 30 skippers participeront à la course, pour le défi mais aussi en raison du besoin de se qualifier car la course est officiellement qualificative pour le Vendée Globe 2024. Il indique, en comparaison, que pour la Jacques Vabre il y a déjà 24 participants.

Sachez aussi qu’au mois de juin, il n’y a pas de nuit dans l’arctique, ce qui devrait permettre d’obtenir de belles images dans une atmosphère particulière.

A une question du Reporter sablais sur les icebergs, il a été indiqué qu’il y aurait une ligne d’exclusion comme celle existant pour le Vendée Globe. Les informations sont transmises en fonction des évolutions constatées par satellite.
Antoine Mermod précisa aussi qu’il pourrait y avoir des zones d’exclusions en raison de la présence de bancs de certaines espèces de poissons (pour la Vendée Arctique, édition 2020, une zone d’exclusion par rapport aux poissons avait déjà été fixée). Notons aussi que les skippers ont des caméras sur les mâts permettant une aide à la détection de bancs de poissons.

Festivités retardées du Vendée Globe 2020
Le Reporter sablais vous avait annoncé en avant-première l’annulation de la Fête Vendée Globe du 25 septembre 2021, et cela en raison des contraintes liées à la crise sanitaire, réduite mais persistante.
Cette fête aura donc lieu à l’occasion de la Vendée Arctique LS le vendredi 10 juin 2022 avec une grande parade des Imoca du Vendée Globe sur le chenal des Sables d’Olonne, deux jours avant le départ.
Seront déjà présents les skippers du VG2020 qui participent à la Vendée Arctique LS, et il suffira donc de réunir tous les autres.

Avis de course du Vendée Globe 2024-25
L’avis de course – qui apportera toutes les précisions sur les règles de qualification et de sélections – devrait sortir vers la fin du mois d’octobre 2021 pour la course du Vendée Globe 2024.

Antoine Mermod, prés. Imoca, Alain Leboeuf, prés. Conseil Vendée, Yannick Moreau, maire des Sables d’Olonne

 

Les élus
Alain Leboeuf, président du Conseil départemental de Vendée, avant d’apporter des précisions sur la Vendée Arctique Les Sables d’Olonne a tenu à dire combien la dernière édition du Vendée Globe avait été majestueuse, et vécue par le public grâce à la presse puisque les conditions sanitaires avaient privé ce public des fêtes traditionnelles et de l’habituelle proximité avec les skippers.
Il s’est satisfait du record obtenu en terme de retour puisque les 3/4 des Imoca ont pu revenir à bon port.
A propos de la Vendée Arctique LS, il a rappelé la volonté du département de la Vendée de se positionner comme un acteur incontournable du nautisme et de la Course au large, en lien avec la ville phare des Sables d’Olonne, lieu où les courses au large sont devenues la référence.

La Vendée Arctique Les Sables d’Olonne – dont la durée de course devrait être d’une quinzaine de jours – sera une course exigeante avec un parcours de 3600 miles dans le grand Nord, une aventure extrême avec un contournement de l’Islande nécessitant une surveillance permanente des icebergs et de la banquise.

Yannick Moreau, maire des Sables d’Olonne, a indiqué que la ville était heureuse de renouer avec cette course de l’audace, qui a d’ores et déjà trouvé son public. La volonté est de pérenniser ces courses au large et que Port Olona devienne en permanence le port d’attache des Imoca en plus de la période du Vendée Globe.
Le choix du mois de juin pour la Vendée Arctique LS permet d’élargir l’activité d’avant-saison et de braquer les projecteurs sur la ville des Sables d’Olonne, ce qui est intéressant sur le plan économique et touristique.

Thomas Ruyant, Isabelle Joschke, Kevin Escoffier, Maxime Sorel et Alexia Barrier sont déjà dans les starting-block pour le départ de cette course arctique.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais


© Photos: Yvan Zedda





 

 




Les Sables-d’Olonne Vendée. Thomas Ruyant prendra le départ du Vendée Globe 2024 avec un nouvel Imoca

 

 

Thomas Ruyant prendra le départ du Vendée Globe 2024 avec un nouvel Imoca

« Je n’en ai pas fini avec cette course » avait déclaré le navigateur dunkerquois à l’arrivée du dernier Vendée Globe…
Thomas sera au départ de son troisième Tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance en novembre 2024 avec un nouveau foiler.

Son partenaire, Advens, premier pure-player de la cybersécurité en France, poursuit naturellement son accompagnement dans ce nouveau défi Vendée Globe et sur les nombreuses épreuves du circuit IMOCA.

C’est l’association des architectes Antoine Koch et Finot-Conq qui a été retenue pour le dessin de ce voilier « dernière génération ». Un design team autour de ce tandem est déjà au travail en lien étroit avec l’équipe de TR Racing, qui continue d’accumuler à bord de l’actuel LinkedOut de précieuses informations pour définir l’esprit et les tendances du futur bateau.

Le voilier – plan Koch-Finot-Conq sera construit chez CDK à Lorient et optimisé techniquement chez TR Racing à Lorient. La construction débutera en Janvier 2022.

Thomas Ruyant participera à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, départ le 7 novembre avec Morgan Lagravière, et à la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2022, avec son plan Verdier 2019 aux couleurs de LinkedOut, le réseau de ceux qui en n’ont pas.

 

4 questions à Thomas Ruyant

.

  1. Quel est ton sentiment à l’annonce de la construction d’un nouveau voilier ?
    C’est un immense privilège de construire un deuxième voilier IMOCA après l’actuel voilier LinkedOut lancé en 2019. Nous poursuivons de grands rêves et partageons de fortes ambitions avec mon partenaire principal Advens qui nous renouvelle sa confiance en s’associant à ce projet et en nous donnant de nouveau les moyens d’aller plus loin. Je remercie, au nom de toute mon équipe, Advens. Nos ambitions communes et notre indépendance d’esprit nous donnent des ailes ! Nous avons construit ensemble de magnifiques fondations de 2019 à maintenant et nous allons les faire totalement éclore dans les années qui viennent avec l’actuel LinkedOut et le futur voilier. Notre triptyque Tech – Sport et Sociétal a porté ses fruits et nous sommes persuadés que notre campagne Vendée Globe 2020 a été un formidable tremplin pour la suite de nos aventures. Cela nous pousse à poursuivre dans cette voie !..
  1. Peux-tu nous présenter le Design Team de ton futur voilier et comment est venue cette idée originale ?
    Le choix d’un architecte est toujours délicat. J’ai souhaité pour cette nouvelle aventure de conception et de construction d’une machine de course susceptible de gagner le Vendée Globe, m’entourer d’une équipe pluridisciplinaire, aux parcours variés et aux compétences affirmées et complémentaires. Antoine Koch est un marin, avec qui j’ai partagé de nombreuses aventures maritimes. Il est architecte et designer et m’apporte une vision, une approche globale des problématiques de conception. Il sera associé à l’expérience de l’équipe Finot-Conq, vainqueur de 4 éditions précédentes du Vendée Globe, dirigée par David de Prémorel et Pascal Conq.
    Gsea Design s’occupera des calculs de la structure.
    Gwénolé Bernard apportera son expertise des systèmes mécaniques développée sur la Coupe de l’America.
    Antoine et David seront rejoints pour le développement des carènes par Bobby Kleinschmit, pour un travail à 6 mains particulièrement constructif.
    Ce design team construit autour d’Antoine Koch sera en mesure de donner relief et vie à mes aspirations. Cette équipe déborde d’idées et comprend les enjeux de cette nouvelle génération de bateaux...
  1. A quoi va ressembler ce voilier ?
    Difficile de répondre dès maintenant. On continue d’analyser le Vendée Globe, mais aussi toutes les courses intermédiaires que nous avons disputées. J’ai par ailleurs beaucoup appris sur mon bateau et sur les IMOCA dernière génération en courant en équipage. L’idée générale est de gérer un bateau certes rapide, mais dans la durée, et plus facilement. Les foilers actuels sont très rapides dans un certain registre de vent et de mer. Cette vitesse se paie au prix fort en termes de brutalité, d’usure, pour l’homme et le matériel. Nous recherchons les bons compromis pour trouver le bon dessin de carène associé aux foils afin d’assurer une bonne vitesse moyenne à toutes les allures et dans toutes les configurations de vent. Nos bateaux actuels sont difficiles à exploiter en solo et au portant...
  1. Tu en n’as donc vraiment pas fini avec le Vendée Globe ?
    Dès l’arrivée de mon Tour du Monde, j’avais déjà envie d’y retourner mais j’avais besoin de prendre un peu de recul avec mes proches pour l’annoncer et puis d’en discuter avec Alexandre Fayeulle, le Président d’Advens qui, m’a tout de suite témoigné de son soutien pour les années à venir. Cela ira d’ailleurs plus loin que le prochain Vendée Globe. J’ai encore beaucoup d’envie et j’ai soif de victoire sur le circuit Imoca. Je suis persuadé que je peux réussir sur le Vendée Globe. Nous avons donc décidé de replonger avec un nouveau voilier et un projet entrepreneurial plus important. TR Racing, basé à Lorient, s’est renforcée avec l’arrivée de Thomas Gavériaux en tant que directeur général au côté de nos piliers tels que Laurent Bourguès, directeur technique, François Pernelle, responsable du bureau d’étude, Marcus Hutchinson, responsable des relations extérieures. Nous avons beaucoup d’ambitions avec ce nouveau voilier mais également de multitudes projets technologiques. Enfin, toute cette mécanique sera accompagnée d’un engagement sociétal impactant ! C’est hyper important pour moi, mon équipe et Advens. Nous voulons continuer à nous servir de notre performance pour contribuer à changer le monde, dans le bon sens.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais
(avec communication)

Photos: Pierre Bouras

A propos de Thomas Ruyant :
De ses victoires nombreuses (Mini-Transat 2009, Route du Rhum 2010 en Class40, Transat AG2R La Mondiale 2018 avec Adrien Hardy), de ses échecs plus rares (dont un abandon contraint sur le dernier Vendée Globe), Thomas Ruyant s’est forgé une méthode basée sur l’exigence du résultat, fruit d’un pragmatisme bien Nordique qui ne laisse aucune place à l’esbroufe. Sans modèle ni mentor, assumant et construisant avec conviction son parcours à son image, ambitieux, volontaire, innovant, Thomas a réalisé un super Vendée Globe 2020 – 2021 terminant à la sixième place et démontrant que l’on peut associer Performance et Sens.

Palmarès de Thomas :
– Vainqueur de la Mini Transat 2009
– Vainqueur de la Route du Rhum 2010 en Class40
– Vainqueur de la Transat AG2R La Mondiale 2018 avec Adrien Hardy
– Vainqueur de trois transats sur 3 supports différents
– Abandon Vendée Globe 2016 au large de la Nouvelle-Zélande à bord de l’Imoca Le souffle du Nord pour le Projet Imagine
– Cinquième de la Transat Jacques Vabre 2009 avec Antoine Koch à bord de l’Imoca Advens
– Troisième de la Vendée – Arctique – Les Sables 2020 à bord de l’Imoca LinkedOut
– Sixième du Vendée Globe 2020 – 2021

 

 

 

Les Sables-d’Olonne Vendée. Thomas Ruyant prendra le départ du Vendée Globe 2024 avec un nouvel Imoca

 

 

Thomas Ruyant prendra le départ du Vendée Globe 2024 avec un nouvel Imoca

« Je n’en ai pas fini avec cette course » avait déclaré le navigateur dunkerquois à l’arrivée du dernier Vendée Globe…
Thomas sera au départ de son troisième Tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance en novembre 2024 avec un nouveau foiler.

Son partenaire, Advens, premier pure-player de la cybersécurité en France, poursuit naturellement son accompagnement dans ce nouveau défi Vendée Globe et sur les nombreuses épreuves du circuit IMOCA.

C’est l’association des architectes Antoine Koch et Finot-Conq qui a été retenue pour le dessin de ce voilier « dernière génération ». Un design team autour de ce tandem est déjà au travail en lien étroit avec l’équipe de TR Racing, qui continue d’accumuler à bord de l’actuel LinkedOut de précieuses informations pour définir l’esprit et les tendances du futur bateau.

Le voilier – plan Koch-Finot-Conq sera construit chez CDK à Lorient et optimisé techniquement chez TR Racing à Lorient. La construction débutera en Janvier 2022.

Thomas Ruyant participera à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, départ le 7 novembre avec Morgan Lagravière, et à la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2022, avec son plan Verdier 2019 aux couleurs de LinkedOut, le réseau de ceux qui en n’ont pas.

 

4 questions à Thomas Ruyant

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  1. Quel est ton sentiment à l’annonce de la construction d’un nouveau voilier ?
    C’est un immense privilège de construire un deuxième voilier IMOCA après l’actuel voilier LinkedOut lancé en 2019. Nous poursuivons de grands rêves et partageons de fortes ambitions avec mon partenaire principal Advens qui nous renouvelle sa confiance en s’associant à ce projet et en nous donnant de nouveau les moyens d’aller plus loin. Je remercie, au nom de toute mon équipe, Advens. Nos ambitions communes et notre indépendance d’esprit nous donnent des ailes ! Nous avons construit ensemble de magnifiques fondations de 2019 à maintenant et nous allons les faire totalement éclore dans les années qui viennent avec l’actuel LinkedOut et le futur voilier. Notre triptyque Tech – Sport et Sociétal a porté ses fruits et nous sommes persuadés que notre campagne Vendée Globe 2020 a été un formidable tremplin pour la suite de nos aventures. Cela nous pousse à poursuivre dans cette voie !

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  1. Peux-tu nous présenter le Design Team de ton futur voilier et comment est venue cette idée originale ?
    Le choix d’un architecte est toujours délicat. J’ai souhaité pour cette nouvelle aventure de conception et de construction d’une machine de course susceptible de gagner le Vendée Globe, m’entourer d’une équipe pluridisciplinaire, aux parcours variés et aux compétences affirmées et complémentaires. Antoine Koch est un marin, avec qui j’ai partagé de nombreuses aventures maritimes. Il est architecte et designer et m’apporte une vision, une approche globale des problématiques de conception. Il sera associé à l’expérience de l’équipe Finot-Conq, vainqueur de 4 éditions précédentes du Vendée Globe, dirigée par David de Prémorel et Pascal Conq.
    Gsea Design s’occupera des calculs de la structure.
    Gwénolé Bernard apportera son expertise des systèmes mécaniques développée sur la Coupe de l’America.
    Antoine et David seront rejoints pour le développement des carènes par Bobby Kleinschmit, pour un travail à 6 mains particulièrement constructif.
    Ce design team construit autour d’Antoine Koch sera en mesure de donner relief et vie à mes aspirations. Cette équipe déborde d’idées et comprend les enjeux de cette nouvelle génération de bateaux.

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  1. A quoi va ressembler ce voilier ?
    Difficile de répondre dès maintenant. On continue d’analyser le Vendée Globe, mais aussi toutes les courses intermédiaires que nous avons disputées. J’ai par ailleurs beaucoup appris sur mon bateau et sur les IMOCA dernière génération en courant en équipage. L’idée générale est de gérer un bateau certes rapide, mais dans la durée, et plus facilement. Les foilers actuels sont très rapides dans un certain registre de vent et de mer. Cette vitesse se paie au prix fort en termes de brutalité, d’usure, pour l’homme et le matériel. Nous recherchons les bons compromis pour trouver le bon dessin de carène associé aux foils afin d’assurer une bonne vitesse moyenne à toutes les allures et dans toutes les configurations de vent. Nos bateaux actuels sont difficiles à exploiter en solo et au portant.

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  1. Tu en n’as donc vraiment pas fini avec le Vendée Globe ?
    Dès l’arrivée de mon Tour du Monde, j’avais déjà envie d’y retourner mais j’avais besoin de prendre un peu de recul avec mes proches pour l’annoncer et puis d’en discuter avec Alexandre Fayeulle, le Président d’Advens qui, m’a tout de suite témoigné de son soutien pour les années à venir. Cela ira d’ailleurs plus loin que le prochain Vendée Globe. J’ai encore beaucoup d’envie et j’ai soif de victoire sur le circuit Imoca. Je suis persuadé que je peux réussir sur le Vendée Globe. Nous avons donc décidé de replonger avec un nouveau voilier et un projet entrepreneurial plus important. TR Racing, basé à Lorient, s’est renforcée avec l’arrivée de Thomas Gavériaux en tant que directeur général au côté de nos piliers tels que Laurent Bourguès, directeur technique, François Pernelle, responsable du bureau d’étude, Marcus Hutchinson, responsable des relations extérieures. Nous avons beaucoup d’ambitions avec ce nouveau voilier mais également de multitudes projets technologiques. Enfin, toute cette mécanique sera accompagnée d’un engagement sociétal impactant ! C’est hyper important pour moi, mon équipe et Advens. Nous voulons continuer à nous servir de notre performance pour contribuer à changer le monde, dans le bon sens.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais
(avec communication)

Photos: Pierre Bouras

A propos de Thomas Ruyant :
De ses victoires nombreuses (Mini-Transat 2009, Route du Rhum 2010 en Class40, Transat AG2R La Mondiale 2018 avec Adrien Hardy), de ses échecs plus rares (dont un abandon contraint sur le dernier Vendée Globe), Thomas Ruyant s’est forgé une méthode basée sur l’exigence du résultat, fruit d’un pragmatisme bien Nordique qui ne laisse aucune place à l’esbroufe. Sans modèle ni mentor, assumant et construisant avec conviction son parcours à son image, ambitieux, volontaire, innovant, Thomas a réalisé un super Vendée Globe 2020 – 2021 terminant à la sixième place et démontrant que l’on peut associer Performance et Sens.

Palmarès de Thomas :
– Vainqueur de la Mini Transat 2009
– Vainqueur de la Route du Rhum 2010 en Class40
– Vainqueur de la Transat AG2R La Mondiale 2018 avec Adrien Hardy
– Vainqueur de trois transats sur 3 supports différents
– Abandon Vendée Globe 2016 au large de la Nouvelle-Zélande à bord de l’Imoca Le souffle du Nord pour le Projet Imagine
– Cinquième de la Transat Jacques Vabre 2009 avec Antoine Koch à bord de l’Imoca Advens
– Troisième de la Vendée – Arctique – Les Sables 2020 à bord de l’Imoca LinkedOut
– Sixième du Vendée Globe 2020 – 2021