Les Sables d’Olonne Vendée. Le débat sur les Urgences et l’hôpital en pleine réanimation

Les Sables d’Olonne Vendée. Le débat sur les Urgences et l’hôpital en pleine réanimation

A l’approche de l’élection présidentielle, la visite du ministre de la Santé Olivier Véran pour inaugurer un « Centre des soins non programmés », palliatif à la dégradation généralisée du système de santé, irrite particulièrement le maire des Sables d’Olonne.

Il condamne, dans un communiqué qui vient d’être diffusé, une démarche purement électoraliste et entend, par son absence programmée lors de cette visite, dénoncer l’état sanitaire en Vendée et plus particulièrement aux Sables d’Olonne alors que la santé publique est une prérogative de l’Etat.

.
Publiez vos annonces légales sur la Vendée:
https://www.lereportersablais.com/annoncesjudiciairesetlegales/
.
[author title= »Philippe Brossard-Lotz » image= »https://www.lereportersablais.com/wp-content/uploads/2018/09/Logo_LRS2.png »]Le Reporter sablais[/author]

 


Annonces légales
 

Communiqué de Yannick Moreau

« La visite du Ministre de la Santé aux Sables d’Olonne lundi prochain au prétexte de « l’inauguration du centre de soins non programmés » (selon les termes du courriel préfectoral du 10 mars) est une triste manœuvre électorale, particulièrement déconnectée de la réalité sanitaire préoccupante que traverse notre hôpital local et son service des urgences.

Au lieu de venir faire un déplacement électoral pour soutenir les candidatures du Président de la République et du député LREM sortant, M. Véran ferait mieux de mobiliser son énergie pour le sauvetage de l’hôpital public et des urgences de notre agglomération de 55.000 habitants l’hiver et 250.000 l’été. Dois-je rappeler ici que la santé publique est de la responsabilité et de la compétence de l’Etat et du Gouvernement.

Le bateau de nos urgences coule et le ministre choisit de venir faire du tourisme électoral à 30 jours des élections présidentielles.

Plutôt que de venir ici à grands renforts de journalistes et de caméras, le ministre de la santé ferait mieux de travailler discrètement et efficacement au sauvetage du SMUR et de nos urgences qui sont en grande souffrance et qui, au moment où j’écris ces lignes, ne sont pas en mesure de fonctionner sereinement ce week-end, voire même de rester ouverts.

Le centre de soins non programmés des Sables d’Olonne est une initiative locale très positive, fruit d’une coopération spontanée exemplaire entre la CPTS, la ville et l’ARS. Il est soutenu financièrement par la ville des Sables d’Olonne et par l’Etat. Il mérite mieux que la mobilisation de la caravane électorale de M. Macron.

Les Sablais et les Vendéens ne seront pas dupes de la nature clairement électoraliste de ce déplacement de campagne présidentielle financé sur le budget public du ministère de la Santé. Ils comprendront dès lors que je ne peux le cautionner, et encore moins y assister. »

Yannick MOREAU

Maire des Sables d’Olonne



Lire sur ce lien les détails sur les « Centres de soins non programmés »:
https://www.lereportersablais.com/les-sables-dolonne-vendee-urgences-medicales-le-dispositif-se-met-en-place-3/



L’avis du groupe d’opposition municipale « Les Sables, c’est vous »

Communiqué de presse
« Nous venons d’apprendre que Monsieur le Maire ne souhaite pas accueillir le Ministre de la santé, Olivier Véran, lors de sa venue aux Sables d’Olonne, lundi 14 mars 2022. Ce dernier est attendu pour l’ouverture du « Centre de soins non programmés ».
Il qualifie la venue du Ministre de « manœuvre électorale ».
Que devons-nous alors penser de la venue d’Eric Zemmour il y a quelques semaines ?
Une visite de courtoisie ? Lui a eu l’honneur d’être reçu en Mairie sur un tapis rouge tandis qu’il venait dans le cadre de sa campagne personnelle.
Olivier Véran vient mettre en lumière un équipement médical sablais, c’est un véritable coup de projecteur pour la ville. Nous déplorons que le premier magistrat de la ville n’assume pas ses responsabilités ».

Orlane Rozo-Lucas – LREM – Jacques Barreteau – LREM – Bruno Rivalland – Modem

Les Sables, c’est vous !


ET
Notre article sur les Urgences en Vendée de septembre 2021

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui, 24 septembre 2021, avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

 

 

Challans Vendée. Hôpital de Challans: un nouveau projet de fermeture envenime la situation hospitalière

Dans tout ce genre de dossiers, il y a l’affichage médiatique et la réalité des choses.
Dans la récente crise sanitaire, la plupart des décisions prises en haut lieu ne fut que la résultante de suppressions, à l’excès, de lits de réanimations.
Il fallait donc tout faire pour éviter l’engorgement des services.
Quelques mois après, on apprenait que 5700 lits d’hospitalisation avaient été supprimés en 2020 alors même que la crise de Covid montrait les insuffisances en la matière.

A Challans, il serait question de la fermeture de 20 lits de médecine polyvalente.
Derrière les discours, la réalité des choses….
Le personnel a été informé de ce projet.

Services de l’hôpital de Challans / Centre hospitalier Loire Vendée Océan

 

Malgré les avertissements sur les surcharges subies par les services d’Urgences, il semble bien que le Gouvernement – via les services de l’ARS – poursuit une gestion très financière des hôpitaux en France.

Face à ces dérives, les tenants du maintien d’un service public hospitalier de qualité se font entendre.
Il en est ainsi de syndicats ou des représentants vendéens du PCF.
« Nous sommes en plein délire sanitaire alors que la pandémie n’est pas encore terminé » disent-ils, considérant cette position gourvernementale comme « Insupportable! ».

« La médecine est devenue une marchandise, et une médecine à plusieurs vitesses. Là, on s’en prend aux services qui accueillent des personnes vulnérables, souvent des personnes âgées ou en perte d’autonomie », ajoutent-t-ils tout en précisant que des « soins de suite » ne peuvent pallier des actes de « médecine polyvalente ».

Derrière ces décisions qui seraient déjà programmées, une volonté de réorganisation du service public hospitalier en Vendée.
Pourtant, il n’y a pas si longtemps, Alain Leboeuf, le nouveau président du Conseil départemental, avait pris son bâton de pélerin afin de plaider pour un soutien rapide aux services d’urgences en Vendée.
https://www.lereportersablais.com/sante-en-vendee-il-y-a-urgence-redaction-les-sables-dolonne/

Les besoins et les demandes ne se limitaient pas aux services des urgences. Etaient cités, notamment, le nombre de vendéens sans médecin référent, ou les besoins d’une antenne universitaire.
Une motion fut votée à ce sujet.


Annonces légales

.
.
Depuis, quoi de neuf ?
Le perpétuel argument du manque de personnels. Des transferts supposés vers un secteur privé incapable, pour différentes raisons, de couvrir la tâche.

Ce qui est sûr, c’est que ces annonces régulières, en Vendée et ailleurs, de fermetures de lits dans les hôpitaux sont très mal venues – quels que soient les services concernés – alors que les Français ont dû se confiner et subir des atteintes importantes à leurs allées et venues en raison des insuffisances en lits de réanimations.

A ce jour, ce qui est sûr, c’est que les syndicats et certains partis sont arcboutés contre la fermeture de lits ou de services programmés à l’hôpital de Challans.
D’autant plus que la réorganisation programmée du service hospitalier en Vendée toucherait également Fontenay-le-Comte, Luçon ou Montaigu.

.

Publiez vos annonces légales sur la Vendée:
https://www.lereportersablais.com/annoncesjudiciairesetlegales/
.
[author title= »Philippe Brossard-Lotz » image= »https://www.lereportersablais.com/wp-content/uploads/2018/09/Logo_LRS2.png »]Le Reporter sablais[/author]

lereportersablais@gmail.com

Challans Vendée. Hôpital de Challans: un nouveau projet de fermeture envenime la situation hospitalière

Dans tout ce genre de dossiers, il y a l’affichage médiatique et la réalité des choses.
Dans la récente crise sanitaire, la plupart des décisions prises en haut lieu ne fut que la résultante de suppressions, à l’excès, de lits de réanimations.
Il fallait donc tout faire pour éviter l’engorgement des services.
Quelques mois après, on apprenait que 5700 lits d’hospitalisation avaient été supprimés en 2020 alors même que la crise de Covid montrait les insuffisances en la matière.

A Challans, il serait question de la fermeture de 20 lits de médecine polyvalente.
Derrière les discours, la réalité des choses….
Le personnel a été informé de ce projet.

Services de l’hôpital de Challans / Centre hospitalier Loire Vendée Océan

 

Malgré les avertissements sur les surcharges subies par les services d’Urgences, il semble bien que le Gouvernement – via les services de l’ARS – poursuit une gestion très financière des hôpitaux en France.

Face à ces dérives, les tenants du maintien d’un service public hospitalier de qualité se font entendre.
Il en est ainsi de syndicats ou des représentants vendéens du PCF.
« Nous sommes en plein délire sanitaire alors que la pandémie n’est pas encore terminé » disent-ils, considérant cette position gourvernementale comme « Insupportable! ».

« La médecine est devenue une marchandise, et une médecine à plusieurs vitesses. Là, on s’en prend aux services qui accueillent des personnes vulnérables, souvent des personnes âgées ou en perte d’autonomie », ajoutent-t-ils tout en précisant que des « soins de suite » ne peuvent pallier des actes de « médecine polyvalente ».

Derrière ces décisions qui seraient déjà programmées, une volonté de réorganisation du service public hospitalier en Vendée.
Pourtant, il n’y a pas si longtemps, Alain Leboeuf, le nouveau président du Conseil départemental, avait pris son bâton de pélerin afin de plaider pour un soutien rapide aux services d’urgences en Vendée.
https://www.lereportersablais.com/sante-en-vendee-il-y-a-urgence-redaction-les-sables-dolonne/

Les besoins et les demandes ne se limitaient pas aux services des urgences. Etaient cités, notamment, le nombre de vendéens sans médecin référent, ou les besoins d’une antenne universitaire.
Une motion fut votée à ce sujet.


Annonces légales

.
.
Depuis, quoi de neuf ?
Le perpétuel argument du manque de personnels. Des transferts supposés vers un secteur privé incapable, pour différentes raisons, de couvrir la tâche.

Ce qui est sûr, c’est que ces annonces régulières, en Vendée et ailleurs, de fermetures de lits dans les hôpitaux sont très mal venues – quels que soient les services concernés – alors que les Français ont dû se confiner et subir des atteintes importantes à leurs allées et venues en raison des insuffisances en lits de réanimations.

A ce jour, ce qui est sûr, c’est que les syndicats et certains partis sont arcboutés contre la fermeture de lits ou de services programmés à l’hôpital de Challans.
D’autant plus que la réorganisation programmée du service hospitalier en Vendée toucherait également Fontenay-le-Comte, Luçon ou Montaigu.

.

Publiez vos annonces légales sur la Vendée:
https://www.lereportersablais.com/annoncesjudiciairesetlegales/
.
[author title= »Philippe Brossard-Lotz » image= »https://www.lereportersablais.com/wp-content/uploads/2018/09/Logo_LRS2.png »]Le Reporter sablais[/author]

lereportersablais@gmail.com

Vendée Globe. Vainqueur et Sauveur dans une même communion au Palais de l’Elysée (Rédaction Les Sables-d’Olonne)




 

lundi 6 décembre 2021

Le vainqueur
Ce fut une journée riche en émotion pour Yannick Bestaven.
Il fut reçu au Palais de l’Elysée par Emmanuel Macron pour une remise de la Légion d’Honneur en tant que vainqueur du dernier Vendée Globe.
Et un peu plus tard, à l’Olympia, dans une ambiance plus décontractée, en tant que Marin de l’année 2021. Un titre obtenu après le vote d’un jury de journalistes et de personnalités du monde la voile.

Le sauveur
A l’Elysée, Yannick Bestaven ne fut pas le seul à être décoré.
Jean Le Cam, arrivé 4ème, ne fut pas récompenser pour sa place – bien qu’à son âge ce soit un exploit remarquable – mais pour être allé secourir Kevin Escoffier, perdu sur son radeau de secours.

L’un comme l’autre furent émus d’être ainsi récompensés et déclarèrent avoir senti le grand intérêt que portait le président de la République à cette course mythique qu’est le Vendée Globe, ainsi qu’au monde de la mer.
Pour Emmanuel Macron, Yannick Bestaven, fou de mer, fou d’absolu, a réussi à faire souffler une bouffée de fierté, un frisson d’aventure et un vent vivifiant de solidarité; tandis que Jean Le Cam a marqué la course par son talent et son panache et a donné de la fierté à tous les Français par son acte héroïque.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Vendée. COVID Etablissements scolaires Préfet: port du masque en extérieur (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

 

COVID 19 – Le port du masque est à nouveau obligatoire dans les espaces extérieurs des établissements scolaires en Vendée

L’évolution de la situation sanitaire est marquée par une dégradation très nette et continue des indicateurs épidémiologiques sur le département.

Au 3 décembre 2021, le taux d’incidence en Vendée s’élève à 305,8 cas pour 100 000 habitants et le taux de positivité à 6 %.

Afin de limiter cette accélération de la circulation de la Covid-19, le préfet a décidé de rendre obligatoire le port du masque dans les espaces extérieurs des établissements scolaires en Vendée, à compter du lundi 6 décembre 2021, pour :
– les personnels et les élèves des écoles élémentaires ;
– les personnels et les élèves des collèges et des lycées.

Le port du masque est également obligatoire pour les personnels et les enfants de six ans ou plus accueillis dans des structures d’accueil avec ou sans hébergement et aux abords des établissements scolaires et extrascolaires aux heures d’entrées et de sortie.
(Arrêté préfectoral N° 21-CAB-953 portant modification de l’arrêté n°21-CAB-944 portant obligation de port du masque pour les personnes de onze ans ou plus dans certains lieux en extérieur sur toutes les communes du département de la Vendée).
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

 




 

 

 

 

Vendée. COVID Etablissements scolaires Préfet: port du masque en extérieur (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

 

COVID 19 – Le port du masque est à nouveau obligatoire dans les espaces extérieurs des établissements scolaires en Vendée

L’évolution de la situation sanitaire est marquée par une dégradation très nette et continue des indicateurs épidémiologiques sur le département.

Au 3 décembre 2021, le taux d’incidence en Vendée s’élève à 305,8 cas pour 100 000 habitants et le taux de positivité à 6 %.

Afin de limiter cette accélération de la circulation de la Covid-19, le préfet a décidé de rendre obligatoire le port du masque dans les espaces extérieurs des établissements scolaires en Vendée, à compter du lundi 6 décembre 2021, pour :
– les personnels et les élèves des écoles élémentaires ;
– les personnels et les élèves des collèges et des lycées.

Le port du masque est également obligatoire pour les personnels et les enfants de six ans ou plus accueillis dans des structures d’accueil avec ou sans hébergement et aux abords des établissements scolaires et extrascolaires aux heures d’entrées et de sortie.
(Arrêté préfectoral N° 21-CAB-953 portant modification de l’arrêté n°21-CAB-944 portant obligation de port du masque pour les personnes de onze ans ou plus dans certains lieux en extérieur sur toutes les communes du département de la Vendée).
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

 




 

 

 

 

Les Sables-d’Olonne Vendée. FLASH COVID: le Préfet de la Vendée fait état de la situation en Vendée

 




 

 

FLASH COVID: le Préfet de la Vendée fait état de la situation en Vendée

mardi 30 novembre 2021 à 19h00

COVID 19 – Point de situation en Vendée et mesures renforcées de lutte contre l’épidémie

L’évolution de la situation sanitaire est marquée depuis plusieurs semaines par une dégradation nette et continue des indicateurs épidémiologiques sur le département.

Au 30 novembre 2021, le taux d’incidence en Vendée s’élève à 247,7 cas pour 100 000 habitants, alors-même qu’il n’était que de 85,5 cas pour 100 000 habitants le 26 octobre dernier. Le taux de positivité tend à s’accroître,passant de 3,3 % le 26 octobre à 5,1 % le  30 novembre 2021.

Afin de limiter cette accélération de la circulation de la Covid-19, le préfet a donc décidé de reconduire l’obligation de port du masque en extérieur pour les personnes de onze ans  ou plus jusqu’au lundi 31 janvier 2021 inclus sur toutes les communes du département dans les circonstances de forte densité de personnes, lorsque la distance interindividuelle ne peut être respectée et lorsque les temps de contact prolongés sont probables.

Le port du masque est obligatoire dans l’ensemble des situations suivantes:

  • les marchés, brocantes et ventes au déballage ;
  • les rassemblements dans l’espace public non soumis au passe-sanitaire (dont manifestation déclarée, festival, spectacle de rue) ;
  • toute file d’attente;
  • dans un rayon de 50 mètres aux abords des quais des gares, embarcadères et abris bus, ainsi que sur les pôles d’échanges des transports en commun;
  • dans un rayon de 50 mètres des entrées des lieux de culte, au moment des cérémonies et offices ;
  • aux abords des centres commerciaux, grandes et moyennes surfaces ;
  • dans toutes les rues et circulations piétonnes aux heures de fortes affluences lorsque la densité et les risques de contacts prolongés sont inévitables;
  • aux abords des établissements scolaires et extrascolaires aux heures d’entrées et de sortie. 

Le port du masque est de nouveau obligatoire dans les lieux publics et les établissements soumis au « passe sanitaire » depuis le vendredi 26 novembre 2021 y compris sur les marchés de Noël.

Ne sont pas soumis à cette obligation les personnes suivantes :

  • les personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus ;
  • les usagers circulant à l’intérieur des véhicules à moteurs (voitures des particuliers, camionnettes ou poids lourds des professionnels) ;
  • les conducteurs circulant en deux-roues motorisés et portant un casque avec visière baissée ;
  • les personnes pratiquant une activité sportive.

Face à cette situation, le préfet de la Vendée appelle chacune et chacun à la plus grande vigilance en matière de respect des gestes barrières et des mesures de prévention.

La vaccination constitue un rempart essentiel pour lutter contre cette pandémie. Le rappel vaccinal est désormais ouvert à toutes les personnes de 18 ans et plus dès cinq mois après la dernière injection ou la dernière infection à la Covid-19. Cette 3ème dose a pour objectif de renforcer l’immunité vaccinale contre les risques de développer une forme grave de la maladie.

A compter du lundi 29 novembre 2021, seuls les tests PCR et antigéniques datant de moins de 24 heures seront des preuves constitutives du «passe sanitaire».

A compter du 15 décembre 2021, le passe sanitaire des plus de 65 ans ne sera plus actif si le rappel n’a pas été fait dans un délai de 7 mois à compter de la dernière injection ou de la dernière infection. A compter du 15 janvier, cette règle sera étendue à l’ensemble des Français âgés de plus de 18 ans.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




 

 

 

 

Vendée. Violences conjugales: dispositif de transport (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

Communiqué

Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
signature de la convention « dispositif expérimental de prise en charge du transport de femmes victimes de violences conjugales en Vendée »

A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Gérard Gavory, préfet de la Vendée, Christine Créance, présidente de l’association SOS Femmes et Thierry Soulard, président de Allo Radio taxi ont signé ce jeudi 25 novembre 2021 la convention « dispositif expérimental de prise en charge du transport de femmes victimes de violences conjugales en Vendée».

La persistance des violences sexistes et sexuelles, dont les femmes continuent d’être victimes, est intolérable dans un État de droit. Le Président de la République s’est personnellement engagé dès la première année de son mandat à lutter contre ces violences et a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de son quinquennat.

Les violences faites aux femmes persistent et toutes les femmes sont touchées quel que soit leur âge, leur catégorie socio-professionnelle ou leur origine. Au 1er novembre 2021, 798 faits de violences conjugales ont été constatés par les forces de l’ordre en Vendée contre 970 faits en 2020 et 723 faits en 2019.

En 2020, les associations du département (SOS Femmes Vendée, CIDFF Vendée, Planning Familial 85 et France Victimes 85) avaient recensé 2 154 femmes victimes de violences faites aux femmes contre 1861 en 2019 et 1 275 en 2018.

Dans le cadre du Grenelle contre les violences conjugales, le Gouvernement a souhaité renforcer l’action publique là où les besoins sont les plus importants afin de répondre à la problématique de l’accès aux droits. Afin d’« aller vers » les victimes de violences conjugales des territoires ruraux du département et de pouvoir les accompagner dans le parcours de sortie de la violence, un dispositif expérimental de prise en charge des transports de ces femmes est mis en place en Vendée.

Destinée à faciliter la mobilité des femmes victimes de violences conjugales par la prise en charge des transports, cette convention, d’un an, signée entre l’État, l’association SOS Femmes Vendée (référent violences conjugales du département) et la compagnie de taxis « Allo RadioTaxi » vise à assurer le transport de femmes victimes de violences conjugales, vers :

  • un lieu d’hébergement d’urgence, de jour comme de nuit, association ou hôtels, mais également domicile de particuliers (famille, amis) ;
  • les permanences spécifiques violences conjugales de l’association SOS Femmes Vendée, qui fonctionnent dans 7 communes différentes du département et au sein du commissariat des Sables d’Olonne ;
  • les lieux d’examens (hôpitaux) ;
  • les brigades de gendarmerie et les commissariats de police, afin d’aider la victime dans son cheminement à déposer plainte ;
  • les tribunaux de justice, pour les besoins dans le cadre de la procédure judiciaire dans la phase initiale ;
  • exceptionnellement, des déplacements d’un département limitrophe à la Vendée pourront s’inscrire sur ce dispositif dans le cadre d’une mise à l’abri.

Initiée en partenariat avec les acteurs locaux est financé par l’État à hauteur de 4 000€, cette convention expérimentale vient renforcer les dispositifs existants de prévention et de prise en charge des victimes tels que le déploiement aux cotés des forces de sécurité d’intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie, du Téléphone Grave Danger (TGD),et du bracelet anti-rapprochement (BAR).

 

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




 

 

 

 

Vendée. Jérôme Barbot devient Directeur de cabinet du nouveau Préfet Gérard Gavory (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

Photo de Une: le préfet Gérard Gavory


Nominations au journal officiel – Préfecture de la Vendée

Par décret du Président de la République en date du 24 novembre 2021, M. Jérôme BARBOT,
administrateur civil, est nommé sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de la Vendée.
La date de prise de fonctions sera communiquée très prochainement.

Par décret du Président de la République en date du 24 novembre 2021, Mme Carine ROUSSEL,
sous-préfète, directrice de cabinet du préfet de la Vendée, est nommée sous-préfète chargée de
mission auprès du préfet des Alpes-Maritimes.

 

Le Reporter sablais




Article précédent

Nomination du préfet de la Vendée

Monsieur Gérard Gavory, préfet de la Manche, a été nommé aujourd’hui mercredi 3 novembre 2021 en conseil des ministres, en tant que préfet de la Vendée.

Il remplace Benoît Brocart qui a conservé son poste relativement longtemps – 4 années -. Son prédécesseur, Jean-Benoît Albertini, était lui aussi resté assez longtemps, quatre ans aussi.
A titre de comparaison Gérard Gavory n’est resté que deux ans au poste de Préfet de la Manche.

Gérard Gavory
Le nouveau préfet de la Vendée est né à Hazelbrouck en 1958.
Il est titulaire d’un DEA de droit public.
Il a été sous-Préfet du Val d’Oise, sous-Préfet de Calais, préfet délégué pour la défense et la sécurité auprès du préfet de la région Rhône-Alpes, puis préfet de la Haute-Corse, et enfin préfet de la Manche.
Chevalier du Mérite agricole, Chevalier de l’Ordre National du Mérite et Chevalier de la Légion d’honneur.

C’est un passionné de cyclisme.

Biographie de Gérard Gavory:
01/02/1982 : Attaché de préfecture
01/01/1990 : Attaché principal de préfecture
01/09/1992 : Détaché au ministère de l’intérieur et de l’aménagement du territoire – adjoint au chef du bureau des pensions et allocations d’invalidité à Draguignan (DPFAS)
16/04/1993 : Chef du bureau des pensions et allocations d’invalidité à Draguignan (DPFAS)
01/03/1996 : Administrateur civil de 2ème classe affecté au ministère de l’intérieur
01/11/1996 : Détaché en qualité de sous-préfet
01/11/1996 : Sous-préfet de 2ème classe, sous-préfet de Mirande
01/09/1998 : Secrétaire général de la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence
01/01/2000 : Administrateur civil de 1ère classe
03/09/2001 : Réintégré administrateur civil, mis à disposition de l’Union européenne en qualité d’expert national détaché (mobilité)
28/04/2002 : Reclassé administrateur civil
01/01/2004 : Administrateur civil hors classe
01/09/2004 : Sous-préfet de 2ème classe, directeur de cabinet du préfet du Val-d’Oise
03/09/2007 : Sous-préfet hors classe, sous-préfet de Calais (1re catégorie)
16/08/2010 : Secrétaire général de la préfecture des Alpes-Maritimes (classe fonctionnelle II)
09/02/2015 : Préfet délégué pour la défense et la sécurité auprès du préfet de la région Rhône-Alpes, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud-Est, préfet du Rhône
03/08/2016 : Titularisé préfet
20/03/2017 : Préfet de la Haute-Corse
2019: Préfet de la Manche
2021: Préfet de la Vendée

—————————

 

Benoit Brocart avait remplacé le préfet Jean-Benoît Albertini.

Biographie de Benoît Brocart:
Il a débuté dans la préfectorale en 1989, à sa sortie de l’ENA (Promotion Liberté Egalité Fraternité de 1989).
Directeur du cabinet du préfet de la Charente-Maritime en 1989, il devient sous-préfet dans l’Ain en 1990, à Nantua.
Il sera Secrétaire général de la préfecture de Haute-Loire en 1992.
Il est ensuite Chef de cabinet du ministre du Logement Hervé de Charette en 1993, et Directeur de cabinet du directeur de la sécurité civile au ministère de l’Intérieur (1993-1996).
Il devient Chef du bureau des personnels de l’administration centrale à la direction des personnels, de la formation et de l’action sociale du ministère de l’Intérieur en 1996, puis sous-directeur de l’administration et de l’édition à la direction de La Documentation française en 1999.
En 2002, on le retrouve en tant que sous-directeur du budget et de la comptabilité, puis des affaires financières à la Préfecture de Police de Paris.
De 2006 à 2010 il est Secrétaire général de la préfecture des Alpes-Maritimes.
Puis, Benoît Brocart fut préfet du Territoire-de-Belfort entre 2010 et 2012.
Il est ensuite nommé préfet de l’Allier à partir d’août 2012, avant d’être nommé directeur de l’immigration à la direction générale des étrangers au ministère de l’Intérieur.

– Formation: Sciences Po de 1982 à 85 / Licence de Droit de 1985 à 86 / ENA de 1987 à 1989 (voir ci-dessous les postes)
Postes:
– Sous-Directeur de l’Administration
 / Secrétariat général du Gouvernement -Direction de la Documentation Française 
déc. 1998 – déc. 2002
– Sous-Directeur des Affaires Financières
 / Préfecture de Police de Paris 
déc. 2002 – mars 2006
– Secrétaire Général de la Préfecture des Alpes-Maritimes à Nice
 / Ministère de l’Intérieur 
mars 2006 – juin 2010
– Préfet du Territoire de Belfort
 à Belfort / Ministère de l’Intérieur 
juin 2010 – juil. 2012
– Préfet de l’Allier
 à Moulins / Ministère de l’Intérieur 
août 2012 – avr. 2014
– Directeur de l’Immigration
 / Ministère de l’Intérieur 
mai 2014 – juillet 2017
– Préfet de Vendée à La Roche-sur-Yon depuis le 12 juillet 2017

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

Photo de Une: copyrights préfecture de la Haute-Corse.

 




 

 

 

 

Les Sables d’Olonne. VENDÉE Urgences médicales: le dispositif se met en place

 

 

 

 

Communiqué du Conseil départemental de la Vendée

Situation des urgences en Vendée

Le 29 octobre dernier, une délégation vendéenne composée de Bruno Retailleau, Sénateur, Alain Lebœuf, Président du Département, Antoine Chéreau, président du CHD et Nicolas Chénéchaud, Conseiller départemental délégué à la démographie médicale, rencontrait le Ministère des Solidarités et de la Santé pour demander la prise en compte des besoins des Vendéens en matière de santé, notamment sur le sujet de la situation des Urgences.

Le ministère avait pris deux engagements :
– Garantir le maillage et la pérennité des 7 services d’urgence que compte actuellement le département (La Roche-sur-Yon, Montaigu, Luçon, Les Sables d’Olonne, Fontenay- le-Comte, Challans ainsi que la clinique Saint-Charles à La Roche-sur-Yon) ;
– Accompagner, y compris financièrement, la mise en place expérimentale de centres de soins non programmés.

Aussi, afin de définir les modalités concrètes du déploiement opérationnel de ces centres, le Président du Département, Alain Lebœuf, a réuni ce vendredi 19 novembre au Conseil départemental de la Vendée, le Président du CHD, Antoine Chéreau, le Directeur général des Hôpitaux de Vendée, Francis Saint-Hubert, le Directeur territorial de l’ARS, Etienne Le Maigat, les Présidents des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS), ainsi que Nicolas Chénéchaud, Conseiller départemental délégué à la démographie médicale, pour une réunion de travail.

Ces centres, répartis sur l’ensemble du territoire vendéen, emploieront des médecins salariés financés par l’Etat via l’hôpital. Francis Saint-Hubert a insisté pour dire combien l’Hôpital serait facilitateur dans ce projet concerté. Ainsi, par le biais de conventions signées entre le CHD et les CPTS, le CHD assurera le salariat des médecins et sera un support juridique pour le transfert des financements entre l’Etat et les CPTS.

Etienne Le Maigat, a réaffirmé l’engagement financier de l’ARS et a annoncé pour la régulation de jour, indispensable au bon fonctionnement de ces centres de soins non programmés, un financement par l’ARS, à hauteur d’1 M€ dès le 1er janvier 2022. Chaque projet territorial de centre de soins non programmés bénéficiera d’un accompagnement financier de l’agence en conformité avec un cahier des charges en cours de stabilisation, a-t-il précisé.

Les centres de soins non programmés permettront de garantir aux Vendéens, notamment sans médecin traitant, un accès aux soins facilité et de soulager les médecins généralistes, souvent surchargés, ainsi que les services d’urgence des sites hospitaliers. Des créneaux de consultations seront ouverts en fonction de l’organisation de chaque CPTS.

Une feuille de route et un calendrier précis ont été établis et partagés par chacun des acteurs afin de permettre l’ouverture des centres dans les meilleurs délais. Une prochaine réunion permettant d’évaluer les premiers déploiements de ces centres de soins, a été planifiée le 25 janvier prochain à l’Hôtel du Département.

Tous les acteurs présents se sont félicités de l’excellent esprit de la réunion et des avancées très concrètes qui en ont résulté.

Signé par:
Antoine Chéreau – Alain Lebœuf – Nicolas Chénéchaud – Francis Saint-Hubert – Etienne Le Maigat

 

 

Le Reporter sablais

 



Article précédent

 

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui, 24 septembre 2021, avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com