Les Sables d’Olonne. VENDÉE: la nécessaire réanimation des Urgences

 

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

 

 

Santé en Vendée. Il y a Urgence (Rédaction Les Sables d’Olonne)

 

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

 

 

La Roche-sur-Yon Département Vendée. Les travaux d’Hercule du nouveau président Alain Leboeuf (Rédaction Les Sables d’Olonne)

 

Les travaux d’Hercule du nouveau président Alain Leboeuf

Rappelons que les 34 nouveaux conseillers départementaux s’étaient réunis le 1er juillet 2021 lors de la session d’installation du Conseil départemental de la Vendée.

Election du président:
Les élus ont désigné à l’unanimité Alain Leboeuf, président du Département.
Alain Leboeuf, représentant le canton d’Aizenay, fut très ému par cette reconnaissance de ses pairs et aussi par l’unanimité obtenue:
« Je vous remercie pour votre confiance qui m’honore et qui m’oblige. Cette élection ce n’est pas un aboutissement, c’est d’abord une responsabilité que je sais lourde et exigeante. Mon engagement sera total et entier ! » a déclaré Alain Leboeuf.

Le président a ensuite remercié de nombreuses personnes qui lui avaient montré la voie d’une action service en direction des citoyens.

Relever les nombreux défis et rester fidèle à l’ADN de la Vendée
Pour cela, il a indiqué vouloir s’appuyer sur deux priorités :
– tourner la Vendée vers l’avenir en relevant les défis de l’autonomie, du logement, de la transition écologique et énergétique, des mobilités douces et décarbonées, de la transition numérique, de l’accompagnement des entreprises, des formations supérieures ;
– et rester fidèle à l’ADN de la Vendée:
« Le dynamisme vendéen est le fruit d’une longue, d’une riche histoire qu’il nous appartient de poursuivre », a souligné le président.

Et il a rappelé les nombreux champs d’intervention pour un département:
– routes, mobilitésn collèges, très haut débit, enfance, famille, personnes âgées, personnes en situation de handicap, insertion professionnelle, projets des communes et des intercommunalités, démographie médicale, tourisme, biodiversité, climat, agriculture, pêche, culture, sport, associations, patrimoine, bénévolat, civisme etc….
« pour bâtir la Vendée de demain, transmettre à nos enfants un département dans lequel attractivité, dynamisme et qualité de vie se conjuguent toujours au présent. »

Et pour cela Alain Leboeuf indique que cela passe par d’incontournables transitions à poursuivre ou à engager.

Il s’agit de sept défis (que notre rédaction appelle les travaux d’Hercule tant ils représentent, selon ses mots, une immense tâche à accomplir).


LES TRAVAUX D’HERCULE D’ALAIN LEBOEUF

Premier défi: l’autonomie.
Personnes âgées: la population française vieillit et celle des départements côtiers encore davantage avec l’arrivée de nombreux retraités. De plus, l’espérance de vie augmente et, mathématiquement, la dépendance aussi.
La Vendée doit laisser à ses aînés le choix d’une prise en charge respectueuse de leur volonté avec
le maintien à domicile qu’il faut conforter « grâce à l’adaptation des logements et à l’aide à domicile ».
Objectif:  doubler le nombre d’accueillants familiaux, et développer les accueils temporaires dans les Ehpad…
Alain Leboeuf a aussi évoqué les personnes en situation de handicap, et a annoncé la création d’une Maison départementale de l’autonomie.
La création d’un référent unique sera proposé et les 31 Maisons des solidarités et de la famille « deviendront des guichets de proximité à destination des personnes qui rencontrent de fait des problèmes de mobilité ».

Deuxième défi: le logement.
« Le foncier disponible est à la baisse, car nous devons préserver nos terres agricoles », l’attractivité économique engendre un besoin croissant de main d’oeuvre. Et la qualité de vie attire un nombre important de jeunes retraités.
Parallèlement, il faut loger les jeunes ménages dans les zones en tension, spécialement sur la côte, favoriser l’accession sociale à la propriété pour les jeunes, et permettre aux entreprises de se développer en proposant des logements aux salariés qui arrivent d’autres départements ».
Alain Leboeuf propose alors un partenariat renforcé avec Vendée habitat et l’élaboration d’
« un plan avec des objectifs et un calendrier précis afin d’enclencher rapidement une nouvelle dynamique.»

Troisième défi: la transition écologique et énergétique.
Un dossier en rapport avec les convictions d’Alain Leboeuf et qui est l’un de ses grands engagements (rappelons qu’il fut président du Sydev et de Vendée Energies).
Le cap fixé est de « préserver la biodiversité, de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, de travailler avec les acteurs de terrain – parce que nous récusons totalement l’idée d’une écologie dogmatique et donneuse de leçons.»
Cette ambition est chiffrée: « 50 millions d’euros d’ici 2023 et 62 actions avec des objectifs très concrets. » Et le calendrier est relativement court – trois ans – ppour « contribuer à créer une dynamique dans la mise en œuvre ».
Alain Leboeuf rappelle qu’il a engagé la Vendée vers la production d’hydrogène vert à l’échelle industrielle.

Quatrième défi: les mobilités douces et décarbonées.
Pour le président note que le maillage des communes vendéennes est dense et équilibré, et constitue un atout.
Mais en revanche, il implique un usage quotidien de la voiture.
Alors il entend « continuer à encourager l’usage du vélo en développant les pistes cyclables, notamment entre les cœurs de villes et les zones économiques; autrefois réservées aux loisirs, nos pistes cyclables doivent désormais s’ouvrir aux mobilités du quotidien ».
Et il souhaite promouvoir les véhicules décarbonés et l’énergie propre de proximité.
Huit stations-services proposant du biogaz vendéen seront opérationnelles d’ici la fin 2021.
En projet aussi le renouvellement de la flotte de véhicules légers du Conseil départemental par un abandon de l’énergie fossile et le passage au biométhane et à l’hydrogène vert.

Cinquième défi: la transition numérique.
Un dossier que connaît bien Alain Leboeuf et sur lequel il s’est fortement engagé.
« Nous savons le cap que nous devons tenir : 100 % de la Vendée en très haut débit.»
Alain Lebœuf salue l’engagement des équipes de Vendée numérique et rappelle qu’un vrai choix politique a été fait en couvrant tous les territoires de la Vendée pour ne pas priver certains de la fibre optique, ce qui aurait créé une fracture numérique et une fracture territoriale.
Parmi les objectifs, l’accompagnement de certaines catégories de population, en créant « des secouristes des usages numériques » pour encadrer et perfectionner certains internautes.

Sixième défi: l’accompagnement des entreprises dans les mutations.
TPE, PME et grands groupes sont au coeur de la réussite vendéenne.
Alain Lebœuf veut les accompagner pour l’accès à l’énergie décarbonée.
Il vise aussi certains secteurs:
– le tourisme dans l’adaptation de l’offre aux nouvelles attentes des vacanciers;
– les agriculteurs, qui ont fait l’essor de la filière agroalimentaire, doivent être accompagnés dans les transitions, et pour la transmission de leur activité au moment de la retraite.
Alain Leboeuf n’oublie pas le soutien à la consommation des produits locaux: produits agricoles en circuit court, produits de la mer pour soutenir les pêcheurs, commerces des coeurs de bourg etc…

Septième défi: les formations supérieures.
« La Vendée doit former ses jeunes ; elle doit former les décideurs économiques, associatifs et politiques de demain, les cadres dont ses entreprises ont besoin. »

Il veut permettre aux jeunes Vendéens de faire leurs études supérieures en Vendée.
Alain Lebœuf estime que « l’Université de Nantes ne peut pas, ne doit pas considérer son antenne yonnaise comme une variable d’ajustement ».
Il rappelle que le Conseil départemental participe au financement de l’enseignement supérieur – Institut catholique d’études supérieures (ICES) et Pôle universitaire yonnais – et qu’il doit conforter son offre
« afin de garder nos jeunes talents et d’en attirer de nouveaux.»
Et pour cela il veut aider les jeunes à financer leurs études ou leur logement, ainsi que la mise en place de « prêts spécifiques pour celles et ceux qui s’engagent dans une association ».

 

Une tâche immense à accomplir…
Pour le nouveau président du Département, le cap est fixé avec ces sept défis, « tâche immense à accomplir ».
« La bonne nouvelle, c’est que la Vendée a tous les atouts pour les relever », assure-t-il.
Parmi ces atouts, 
« l’envie d’aller de l’avant, la volonté de ne pas rester bloqué face aux difficultés, le choix de ne pas s’installer dans le confort d’une place acquise, le goût de l’engagement ».

____
13 commissions pour mieux servir le territoire, 10 vice-présidents et 4 conseillers délégués

De 5 commissions, Alain Leboeuf a souhaité passer à 13 avec 4 conseillers délégués « pour que les élus puissent porter les dossiers du territoire directement et être la porte d’entrée pour ceux qui sollicitent le soutien du Département » :
– commission Culture, tourisme, patrimoine, relations internationales présidée par Guillaume Jean, 1er vice-président,
– commission Sport sous la responsabilité de Bérangère Soulard, 4
ème vice-présidente,
– commission Civisme, Ecole départementale des arts et du patrimoine, Bibliothèques et Conseil départemental junior avec Maxence de Rugy,
</sp- commission Routes et mobilités durables avec Brigitte Hybert, 10
ème vice-présidente,
– commission Ports, pêche et politiques maritimes avec Florence Pineau, 6
ème vice-présidente,
– commission Collèges, éducation, formations Supérieures avec Arnaud Charpentier, 9
ème vice-président,
– commission Urbanisme, habitat, aménagement du territoire avec Valentin Josse, 5
ème vice-président,
– Commission Agriculture, eau, laboratoire, Alimentation de proximité avec Laurent Favreau, 3
ème vice-président,
– commission Climat, biodiversité et espaces naturels sensibles avec Anne Aubin-Sicard, 8
ème vice-présidente,
– commission Handicap, dépendance et maintien à domicile avec Isabelle Rivière, 2
ème vice-présidente,
– commission Enfance et famille avec Rémi Pascreau,
– commission Insertion sociale et économique avec Isabelle Duranteau,
– commission Finances et ressources avec Noël Faucher, 7
ème vice-président

ainsi que 4 conseillers départementaux délégués avec Nicolas Chenechaud, délégué à la démographie médicale, Anne-Marie Coulon, déléguée aux collectivités, Luc Bouard, délégué à l’économie et Cécile Barreau, déléguée aux usages numériques.

Une nouvelle équipe ancrée sur son territoire pour de nouveaux projets tournés vers l’avenir de la Vendée et des Vendéens.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

Vidéo de la séance élective du 1er juillet 2021

 

Les Sables-d’Olonne. BILAN SITUATION COVID France Vendée au 22 septembre 2021

 

POINT DE LA SITUATION – DIFFUSION DU 22 SEPTEMBRE 2021
DERNIÈRES STATISTIQUES CONNUES

 

FRANCE + VENDÉE

 

FRANCE

 

 

VENDÉE

 

 

 

 

© Santé publique France

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 

 

 

 

Les Sables-d’Olonne Vendée. Donnez votre avis sur l’avenir du Tourisme en Vendée

 

 

Le Département de la Vendée, associé à Vendée Tourisme, s’est lancé cette année dans l’élaboration d’un Schéma départemental de développement touristique pour 2022-2026.

Une large réflexion sur la situation et l’avenir du tourisme en Vendée est donc ouverte.
L’objectif ? Développer et améliorer le tourisme sur l’ensemble du territoire entre 2022 et 2026.

Un questionnaire en ligne
Cette démarche se veut largement collaborative.
C’est pourquoi, le Département fait appel à vous !

Exprimez votre point de vue et partagez votre opinion en répondant à un questionnaire en ligne élaboré par le cabinet In Extenso tourisme, culture et hôtellerie.

Toutes vos réponses contribueront à enrichir les réflexions et actions à mener pour accroître l’attractivité de ce territoire.

Lien:
https://tinyurl.com/wrurew9x

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

La Roche-sur-Yon Vendée. Session du département: Alain Leboeuf met les points sur les i…. (Rédaction Les Sables d’Olonne)

 

Session du département: Alain Leboeuf met les points sur les i….

Première session décentralisée – au sein du Collège Auguste et Jean Renoir à La Roche-sur-Yon – pour le nouveau président du Conseil départemental Alain Leboeuf.

Celle-ci s’est tenue hier lundi 20 septembre 2021.
Tout le monde avait une pensée pour Yves Auvinet qui a eu récemment des problèmes de santé.
Alain Leboeuf donna à l’assemblée quelques nouvelles optimistes à son sujet.

Alain Leboeuf a rappelé la vocation de ces séances décentralisées: un moyen de partager les travaux de la session avec les Vendéens, en dehors de l’hémicycle habituel de l’Hôtel du département.
Il ajouta qu’un délégué à l’économie avait été nommé en la personne de Luc Bouard car « même si on ne peut pas verser d’argent aux entreprises » (Note de la revue: les départements n’ont pas la prérogative économie) « il y a tout le reste: les routes, les infrastructures, la fibre optique, les collèges, les logements souhaités par les entreprises… »
(Note de la revue: Alain Leboeuf, par cette énumération, veut montrer que quels que soient les textes, le rôle et l’action du département l’amènent indirectement à s’impliquer dans les rouages de l’économie). 

 

Alain Leboeuf a ensuite poursuivi avec le dossier de la Transition écologique. Un vrai défi sur un dossier qui lui tient à coeur. Et il entend augmenter toutes les actions et les financements sur ce thème. Parmi les arguments qu’il citera, on notera que la Vendée est un département côtier et qu’il est particulièrement sensible au réchauffement climatique.
L’effet de serre, la qualité de l’eau sont également dans ses préoccupations. Et il veut continuer à soutenir comme il se doit Trivalis dans la gestion des emballages.
Et des investissements supplémentaires seront prévus afin de favoriser le développement de la mobilité décarbonée, de préserver les grands sites naturels du Département, aller plus loin dans la transition agricole et dans la reconquête de la qualité de l’eau.
En matière environnementale, une attention particulière sera portée au maintien de la biodiversité.
« L’eau c’est la vie, la biodiversité » a déclaré Alain Leboeuf. Et, sur une intervention d’Arnaud Charpentier, apprenant que seul 1% de l’eau était conservé, le reste allant se saliniser en mer, il s’est promis de faire évoluer ce pourcentage bien trop faible.

Alain Leboeuf, nouveau président du Conseil départemental, entend bouger et agir.
« On pourrait, dit-il reproduire les mêmes actions, pérenniser les choses sans faire bouger la Vendée ». En gros se reposer sur des lauriers.
« Ce serait dommage, poursuit-il. Je vous propose d’avancer. Il faut donner à la Vendée les conditions d’un avenir durable ».

Cette ouverture décentralisée de session se déroule dans une salle de sport, au sein du Collège Renoir.
Ce n’est pas un hasard. Alain Leboeuf va faire une annonce importante.
Avant de la dévoiler, il faut savoir que les élus du Conseil départemental de la Vendée ont toujours tenu à faire des efforts financiers importants en matière d’équipements scolaires.
C’est pour eux une sorte de devoir qu’ils tiennent à remplir envers les jeunes qui seront les décideurs de demain en Vendée. Yves Auvinet le rappelait souvent: il entendait donner aux jeunes Vendéens tous les outils et équipements nécessaires à leur formation.
Alain Leboeuf suit la même ligne. En ce 20 septembre 2021, voici ce qu’il indique à propos du Collège Renoir.
Le collège date des années 80. Il est actif mais connaît des difficultés car il n’est plus du tout adapté aux exigences de l’époque en matière d’équipements.
Alain Leboeuf rappelle que dans le Plan Collèges de 2026, il n’avait pas été oublié et il figurait au titre des réhabilitations prévues. Mais ajoute-t-il, cette réhabilitation entraînera des contraintes et les hypothèses proposées sont insatisfaisantes.
Il propose donc que le Collège Auguste et Jean Renoir soit intégralement reconstruit (NDLR: un vote du Conseil départemental devra approuver cette perspective à la fin de la semaine) « car il est nécessaire d’avoir un établissement fonctionnel. Pour cela, il ne faut pas de demi-mesure pour l’avenir des jeunes Vendéens, il faut faire un choix ambitieux. Si la Vendée est une terre de réussite, on le doit à ceux qui nous l’ont transmis. La transmission ! L’école est par essence ce lieu de transmission. « 
Demain – en fait ce sera en 2026…. – l’établissement Renoir sera devenu un collège du 21ème siècle.


La parole fut donnée aux deux conseillers départementaux du canton de La Roche-sur-Yon Sud, canton sur lequel avait lieu la session.
Christine Rambaud-Bossard et Luc Bouard apportèrent leur éclairage sur ce canton, ses évolutions et les projets le concernant.
Luc Bouard est intervenu, notamment, sur le dossier des étudiants.
La Roche-sur-Yon comptait 5000 étudiants en 2015, aujourd’hui 7123, et cela avec de multiples formations.
Mais, derrière ces chiffres qui pourraient paraître satisfaisants, quelque chose chagrine Luc Bouard.
« On ne peut pas continuer à avoir une 1ère année de filière à La Roche-sur-Yon, et perdre toute la matière grise car ces étudiants sont contraints ensuite de poursuivre leurs études à Nantes ou ailleurs! »
Il poursuit en indiquant qu’une offre complémentaire doit être proposée à ces étudiants afin de les maintenir en Vendée. « C’est à ce prix-là que l’on maintiendra des jeunes en Vendée » dit-il.

Plusieurs interventions eurent ensuite lieu par des Conseillers départementaux qui choisissent une question qui leur paraît essentielle.
Anne-Marie Coulon, présidente de l’ass. des maires de Vendée, est intervenue à propos des services d’urgence. Elle a dressé un tableau malheureusement très noir !
En donnant des exemples avec l’hôpital de Luçon qui effectue 15000 entrées, ou le Smur 5000 sorties.
Des acteurs qui n’ont plus les moyens humains pour traiter les demandes d’un bassin de vie de 70.000 habitants, et qui double l’été. Avec les problématiques que l’on peut imaginer pour les urgences vitales.
Tous les vendredis, des manifestations sont désormais organisées devant les services d’urgence.
Mais il n’y a pas que Luçon. C’est le même topo pour le Centre hospitalier départemental de La Roche-sur-Yon. A Fontenay-le-Comte, on doit faire face à des réductions de services en raison du manque de personnels.
Florence Pineau, conseillère départementale pour le Canton des Sables d’Olonne, est également intervenue dans le même sens qu’Anne-Marie Coulon.
Aux urgences des Sables d’Olonne, durant sept journées environ sur le mois il n’y a qu’un seul médecin urgentiste au lieu des deux nécessaires la nuit. Et durant la saison estivale, ils ne sont parfois que deux au lieu des trois indispensables… Et elle ajoute qu’autrefois on pouvait trouver des intérimaires pour venir en appoint ce qui est désormais impossible. Où sont-ils ??
Anne-Marie Coulon s’est voulu ferme. Elle demande au président Alain Leboeuf qu’un rendez-vous soit prévu avec la direction de l’ARS car il devient impératif d’être entendu. Et elle sollicite aussi le président pour qu’une motion de soutien aux hôpitaux soit rédigée et votée lors de la session afin de faire avancer ce dossier des Urgences. Les Urgences de Luçondoivent pouvoir fonctionner 24h/24 et 7 jours sur 7.

Nicolas Chénéchaud, conseiller du canton des Sables d’Olonne est, lui, intervenu sur la démographie médicale. Il est chargé de s’occuper ici de ce dossier. Il a indiqué que la santé des Vendéens devait être une priorité et que, même s’il n’y avait pas de recettes miracles, certaines actions concrètes étaient duplicables: formation, installation ponctuelle d’internes pour découvrir le territoire etc…

Alain Leboeuf a repris la parole à propos de ce dossier des Urgences.
Et, on peut dire qu’il a mis les points sur les i à ce sujet ! (NDLR: rappellons que la santé est une prérogative de l’Etat).
« Je ne peux pas entendre qu’il manque des urgentistes la nuit, et cela même aux Sables d’Olonne !
Il n’est pas possible que la Vendée se retrouve aussi démunie ! On ne va pas se laisser faire…
La Vendée compte 700.000 habitants, et pour ce nombre combien de lits de réanimation ?? Quelqu’un peut-il faire une comparaison avec la moyenne nationale…!
Ça suffit ! lança Alain Leboeuf. « 
Il poursuit « Les Collectivités territoriales doivent toujours prendre en charge les défaillances de l’Etat ! Je le dis avec véhémence, la Vendée n’a pas le droit d’être punie comme ça ! »

Les investissements qui seront votés lors de la présente session sont d’un montant de 6,4 M€ accompagnés d’1,7 M€ de dépenses de fonctionnement.
Pour l’avenir de la Vendée. L’action sociale et caritative – le fer de lance des prérogatives des départements ne sera pas oublié, et pas davantage le patrimoine, le sport ou la voirie. Des sujets plus spécifiques seront aussi à l’honneur comme le cinéma (Festival international de La Roche-sur-Yon) ou la pêche.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

Les Sables-d’Olonne. BILAN SITUATION COVID France Vendée au 21 septembre 2021

 

POINT DE LA SITUATION – DIFFUSION DU 21 SEPTEMBRE 2021
DERNIÈRES STATISTIQUES CONNUES

 

FRANCE + VENDÉE

 

FRANCE

 

 

 

 

 

 

 

VENDÉE

 

 

 

© Santé publique France

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 

 

 

 

Course au Large. La Vendée Arctique Les Sables-d’Olonne sera l’intermède officiel du Vendée Globe




 

 

 

Une nouvelle version de la Vendée Arctique Les Sables d’Olonne verra le jour en 2022

Genèse de la Vendée Arctique Les Sables d’Olonne
Il ne faut surtout pas croire qu’il s’agit d’une nouvelle course. Elle a déjà vécu une édition, en 2020, pour des raisons particulières.
Antoine Mermod, président de la classe Imoca, nous l’a très bien expliqué.
En 2020, avant le Vendée Globe 2020-21, la France est en pleine pandémie Covid alors que l’organisation a prévu deux courses préparatoires (dont la Vendée Les Sables New-York) pour permettre aux skippers ayant de nouveaux bateaux d’effectuer les règlages nécessaires, et aussi parce qu’il faut permettre à des skippers de concourir pour obtenir leur qualification pour le Vendée Globe (ils étaient 11 à devoir se qualifier).
Deux courses donc très importantes mais qui ne peuvent être organisées en raison de nombreuses restrictions. Il faut alors réfléchir à un palliatif, une course pas trop longue pouvant servir à une préparation des Imoca.

Une personne présente à la direction de la Saem Vendée Globe se souvient alors d’un projet qui avait été évoqué dans les années 2000: un projet qui visait à organiser une course en alternance avec le Vendée Globe. A l’époque, on se satisfait pleinement des retombées du Vendée Globe.
Mais le problème reste sa périodicité calquée sur celle des jeux Olympiques, quatre ans.
Et quatre ans, c’est très long pour un organisateur, c’est encore plus long pour le département qui en attend des retombées économiques et touristiques !

Quatre années bien longues…
Au sein de notre rédaction, on a toujours pensé que quatre années, c’était beaucoup trop long, et plus du tout adapté à notre époque.
Cette périodicité a été adoptée par Pierre de Coubertin pour les jeux olympiques modernes, à une époque où la plupart des voyages se faisaient en paquebot, puis sur de lentes lignes de chemins de fer; des voyages demandant donc beaucoup de temps.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui; les transports ont évolué et le temps médiatique n’est plus le même.
Le Vendée Globe aurait sans doute gagner en dynamisme – mais aussi en retombées économiques et touristiques – en passant à une périodicité de trois ans au lieu de quatre.
Et pour les skippers candidats, cela aurait été une année de moins à attendre. Quatre années, c’est excessivement long pour un sportif ou un skipper. Pensez donc ! Un problème physique, un problème de santé, un problème de préparation, un sponsor qui ne se laisse pas attendrir et ce sont quatre longues années qui sont perdues.
Le bon équilibre nous paraît bon entre un Vendée Globe partant tous les deux ans – excessif en raison de la répétition de l’effort – et la périodicité actuelle de quatre années.

Les données du 1er Vendée Arctique de 2020
Mais revenons à la Vendée Arctique. Ce projet avait donc été esquissé pour être lancé en alternance avec le Vendée Globe. Elle fut lancéd pour servir de course de préparation au Vendée Globe 2020-21 après avoir obtenu – en raison de la pandémie – le nécessaire feu vert du Premier ministre.
Le départ fut prévu le 4 juillet 2020.
Nous avons retrouvé les grandes lignes de la course.

DOCUMENTATION
La Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne : une épreuve inédite pour les IMOCA
L’horizon se dégage pour les prétendants au Vendée Globe 2020.

Le 4 juillet, ils ont rendez-vous au départ de la Vendée-Arctique-les Sables d’Olonne, course océanique en solitaire de 3 600 milles (6 600 km) autour d’un grand triangle culminant aux abords du cercle polaire. Cette épreuve au parcours totalement nouveau, organisée par la Classe IMOCA, en collaboration avec la société Sea to See, et parrainée par la Vendée et la ville des Sables d’Olonne, est un véritable « prologue » pour le Vendée Globe. Plébiscitée par les coureurs, elle permettra à ces derniers d’éprouver leur bateau récemment sorti de chantier et, pour certains, de se qualifier pour le tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance du 8 novembre prochain. Elle se déroulera dans des conditions conformes aux mesures sanitaires en vigueur et portera également des messages alliant recherche médicale, protection des océans et littérature.
La plupart des marins n’ont pas navigué depuis des mois. Tous sont impatients de retrouver le goût du large et de la compétition.
Depuis plusieurs semaines, la Classe IMOCA et les organisateurs du Vendée Globe travaillent pour remplacer les deux transats en solitaire qui n’ont pu se tenir comme prévu au printemps. Cette alternative a pris forme : c’est la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne. Cette compétition a été repensée autour d’un parcours de 3 600 milles, soit dix à douze jours de mer en solitaire, et sur un itinéraire pour la première fois réalisé en IMOCA entre les côtes françaises – départ et arrivée aux Sables d’Olonne – l’ouest de l’Islande et le nord des Açores. 

Un parcours inédit
« Sur ce grand triangle de 3 600 milles (d’une distance équivalente à celle d’une transat), l’idée est d’aller chercher des systèmes météo actifs dans le nord de l’Atlantique et de faire naviguer les bateaux à différentes allures et dans différentes conditions. Avec la présence de glaces dans l’ouest de l’Islande, nous aurons le même genre de contraintes que dans le Grand Sud : il faudra mettre en place une zone d’exclusion pour éviter les bancs de banquise dérivants. » La volonté de la Classe IMOCA était en effet de confronter la flotte à des conditions et des situations variées pour la roder au mieux, avant le périple cet hiver autour de la planète.

FIN DE DOCUMENTATION

La nouvelle édition de la « Vendée Arctique Les Sables d’Olonne »
Elle partira le 12 juin 2022
Aujourd’hui 19 septembre 2021, Antoine Mermod, président de l’Imoca, déclare être content de passer le flambeau de la course Arctique à la Saem Vendée Globe. Ce n’est pas la vocation de la classe Imoca d’organiser elle-même des courses, dit-il.
La Saem va donc prendre en charge l’organisation de la « Vendée Arctique Les Sables d’Olonne » qui aura lieu tous les deux ans en alternance avec le Vendée Globe.
La date a été fixée au 12 juin 2022, dans 9 mois, autant dire demain, et l’édition suivante aura lieu en 2026.

Vendée Arctique Les Sables d’Olonne

 

Antoine Mermod se satisfait de ce nouveau calendrier qui permet à la classe Imoca de revenir tous les deux ans au contact des Sables d’Olonne et non plus tous les quatre ans.
Il rappelle qu’en 1989, la question de la longueur du parcours du Vendée Globe dans l’antarctique avait été posée et considérée comme trop sollicitant pour les skippers en cas de course répétée tous les deux ans.

Des difficultés à ne pas sous-estimer
La Vendée Arctique Les Sables d’Olonne n’est pas le Vendée Globe mais il ne faut toutefois pas en sous-estimer les difficultés !
On se trouve dans une autre logique. Le parcours est beaucoup plus court – 3600 milles – (à l’image d’une transatlantique) mais il faut toutefois rester méfiant car les conditions météo changent très vite.
Sur le Vendée Globe, la météo change tous les 10 jours environ, alors que sur l’arctique le changement s’effectue en une journée ou une journée et demi. Les skippers sont donc beaucoup plus souvent sollicités avec l’obligation de faire davantage de manoeuvres et de changements de voiles.

Antoine Mermod pense que 25 ou 30 skippers participeront à la course, pour le défi mais aussi en raison du besoin de se qualifier car la course est officiellement qualificative pour le Vendée Globe 2024. Il indique, en comparaison, que pour la Jacques Vabre il y a déjà 24 participants.

Sachez aussi qu’au mois de juin, il n’y a pas de nuit dans l’arctique, ce qui devrait permettre d’obtenir de belles images dans une atmosphère particulière.

A une question du Reporter sablais sur les icebergs, il a été indiqué qu’il y aurait une ligne d’exclusion comme celle existant pour le Vendée Globe. Les informations sont transmises en fonction des évolutions constatées par satellite.
Antoine Mermod précisa aussi qu’il pourrait y avoir des zones d’exclusions en raison de la présence de bancs de certaines espèces de poissons (pour la Vendée Arctique, édition 2020, une zone d’exclusion par rapport aux poissons avait déjà été fixée). Notons aussi que les skippers ont des caméras sur les mâts permettant une aide à la détection de bancs de poissons.

Festivités retardées du Vendée Globe 2020
Le Reporter sablais vous avait annoncé en avant-première l’annulation de la Fête Vendée Globe du 25 septembre 2021, et cela en raison des contraintes liées à la crise sanitaire, réduite mais persistante.
Cette fête aura donc lieu à l’occasion de la Vendée Arctique LS le vendredi 10 juin 2022 avec une grande parade des Imoca du Vendée Globe sur le chenal des Sables d’Olonne, deux jours avant le départ.
Seront déjà présents les skippers du VG2020 qui participent à la Vendée Arctique LS, et il suffira donc de réunir tous les autres.

Avis de course du Vendée Globe 2024-25
L’avis de course – qui apportera toutes les précisions sur les règles de qualification et de sélections – devrait sortir vers la fin du mois d’octobre 2021 pour la course du Vendée Globe 2024.

Antoine Mermod, prés. Imoca, Alain Leboeuf, prés. Conseil Vendée, Yannick Moreau, maire des Sables d’Olonne

 

Les élus
Alain Leboeuf, président du Conseil départemental de Vendée, avant d’apporter des précisions sur la Vendée Arctique Les Sables d’Olonne a tenu à dire combien la dernière édition du Vendée Globe avait été majestueuse, et vécue par le public grâce à la presse puisque les conditions sanitaires avaient privé ce public des fêtes traditionnelles et de l’habituelle proximité avec les skippers.
Il s’est satisfait du record obtenu en terme de retour puisque les 3/4 des Imoca ont pu revenir à bon port.
A propos de la Vendée Arctique LS, il a rappelé la volonté du département de la Vendée de se positionner comme un acteur incontournable du nautisme et de la Course au large, en lien avec la ville phare des Sables d’Olonne, lieu où les courses au large sont devenues la référence.

La Vendée Arctique Les Sables d’Olonne – dont la durée de course devrait être d’une quinzaine de jours – sera une course exigeante avec un parcours de 3600 miles dans le grand Nord, une aventure extrême avec un contournement de l’Islande nécessitant une surveillance permanente des icebergs et de la banquise.

Yannick Moreau, maire des Sables d’Olonne, a indiqué que la ville était heureuse de renouer avec cette course de l’audace, qui a d’ores et déjà trouvé son public. La volonté est de pérenniser ces courses au large et que Port Olona devienne en permanence le port d’attache des Imoca en plus de la période du Vendée Globe.
Le choix du mois de juin pour la Vendée Arctique LS permet d’élargir l’activité d’avant-saison et de braquer les projecteurs sur la ville des Sables d’Olonne, ce qui est intéressant sur le plan économique et touristique.

Thomas Ruyant, Isabelle Joschke, Kevin Escoffier, Maxime Sorel et Alexia Barrier sont déjà dans les starting-block pour le départ de cette course arctique.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais


© Photos: Yvan Zedda





 

 




Vendée. Des nouvelles d’Yves Auvinet (Rédaction Les Sables d’Olonne)

 

Mise à Jour

le 8 octobre 2021

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, nous a donné des nouvelles d’Yves Auvinet, son prédécesseur à la présidence du Conseil départemental.
Il a reçu d’Yves un sms, ce matin.
Il rentre chez lui après un séjour hospitalier. Pour l’instant il ne souhaite pas de contacts particuliers car il veut pouvoir se reposer.
Il est heureux d’être enfin de retour et de pouvoir reprendre sa vie au milieu des siens.

Des nouvelles réconfortantes.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais 



le 20 septembre 2021

Alain Leboeuf, président du Conseil départemental, vient de nous donner des nouvelles de son prédécesseur Yves Auvinet.

Après des journées délicates – rupture d’anévrisme – « Yves commence à aller mieux, les moments les plus délicats sont sans doute derrière lui » a indiqué Alain Leboeuf.

« Yves Auvinet est sorti du coma. L’avenir peut être plus serein, un optimisme est retrouvé» a-t-il ajouté aussi durant la session du département.

Notre rédaction lui souhaite un bon rétablissement.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

Les Sables-d’Olonne. BILAN SITUATION COVID France Vendée au 19 septembre 2021

 

POINT DE LA SITUATION – DIFFUSION DU 19 SEPTEMBRE 2021
DERNIÈRES STATISTIQUES CONNUES

 

FRANCE + VENDÉE

 

FRANCE

 

 

 

 

 

 

 

VENDÉE

 

 

 

 

 

© Santé publique France

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais