Préfet VENDÉE. Epizootie influenza aviaire: appel à la vigilance (Rédaction Les Sables-d’Olonne)
INFLUENZA AVIAIRE
Influenza aviaire hautement pathogène (grippe aviaire)
Le Préfet de la Vendée appelle à la vigilance et au respect des règles de prévention pour éviter toute reprise de l’épizootie en Vendée !
Depuis le mois de mars 2023, la France a connu un fort ralentissement de l’accroissement du nombre de foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) sur son territoire.
Face à la diminution du risque de diffusion du virus, la décision a été prise fin avril 2023 d’abaisser le niveau de risque de « élevé » à « modéré » sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Plusieurs élevages du Sud-Ouest
Après avoir connu une période sans foyers, la présence du virus a été confirmée la semaine dernière au sein de plusieurs élevages du Sud-Ouest.
Littoral vendéen
Un cas dans l’avifaune sauvage a été également détecté sur le littoral vendéen (une mouette mélanocéphale) et d’autres cas dans les départements limitrophes.
Face à cette dégradation de la situation épidémiologique, le préfet de la Vendée a décidé de maintenir les mesures de surveillance renforcée dans les élevages et de l’avifaune sauvage, et la mise à l’abri des oiseaux et volailles détenues par les particuliers.
Pour tous les acteurs de la filière, il s’agit de veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d’entrer dans les élevages et éviter sa diffusion entre élevages.
Pour les particuliers, détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement, il convient de protéger leurs oiseaux et les élevages voisins !
Si tous les acteurs professionnels de la filière doivent veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité, les mêmes recommandations s’adressent aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement, situés plus particulièrement sur les communes littorales afin qu’ils prennent toute mesure évitant le contact entre les oiseaux de la faune sauvage et leurs oiseaux domestiques :
- Confinement des volailles et des oiseaux ou mise en place de filets de protection ;
- Surveillance quotidienne des animaux ;
- Placer les points d’alimentation et d’abreuvement à l’abri (a minima les couvrir) ;
- Limiter l’accès aux personnes indispensables à son entretien ;
- Ne jamais se rendre dans un autre élevage de volaille ;
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Protéger et entreposer les réserves d’aliments et la litière neuve à l’abri de l’humidité et de toute contamination ;
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Nettoyer régulièrement les bâtiments et le matériel utilisé ;
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Ne jamais utiliser d’eaux de surface (eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée) pour le nettoyage des installations.
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Il est rappelé que tout détenteur d’oiseaux (professionnels et particuliers) doit déclarer sans délai toute suspicion (mortalités anormales notamment) à son vétérinaire sanitaire ou à défaut à la DDPP de Vendée (ddpp-spa@vendee.gouv.fr).
Dans le cadre de la surveillance de l’avifaune sauvage, la détection précoce des oiseaux sauvages trouvés morts est essentielle afin de conserver la maîtrise du risque de propagation de la maladie quelle soit réalisée :- par les agriculteurs : signalement auprès de la Chambre d’agriculture ;
- par les chasseurs : signalement auprès de la Fédération départementale des chasseurs ;
- par des particuliers : signalement auprès de la mairie.
Les cadavres seront destinés à être analysés dans le cadre du réseau SAGIR par l’Office français de la biodiversité (OFB).
Selon la préfecture, cette maladie n’affecte que les oiseaux.
La consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.
[author title= »Philippe Brossard-Lotz » image= »https://www.lereportersablais.com/wp-content/uploads/2018/09/Logo_LRS2.png »]Le Reporter sablais[/author]
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